Le ministre sortant de l'Économie et du Commerce, Amin Salam, a vivement critiqué la résiliation des assurances portuaires et aéroportuaires, la qualifiant de très dangereuse.
Lors d’une conférence de presse, il a exprimé ses préoccupations, soulignant que «la réduction du nombre de vols de la compagnie nationale Middle East Airlines (MEA) d’environ 80% est une décision aux conséquences majeures pour le pays, d'autant plus que les compagnies d'assurance ajustent leur couverture».
Il a rappelé que la MEA possède une flotte de 24 avions, dont 22 commerciaux et deux privés, dont 11 sont entièrement détenus par la compagnie qui est la propriété de la Banque du Liban (BDL), avec 99% de ses actions détenues à travers la banque Intra (Intra Investment Company).
Selon lui, il s'agit d'un équipement public lié à la sécurité et aux déplacements des citoyens, justifiant ainsi son intervention basée sur la loi.
«Il est vrai que la loi autorise à la MEA de contracter des assurances auprès de compagnies étrangères, mais l'Autorité de contrôle des assurances, soucieuse de protéger les assurés, n'a aucune connaissance des contrats conclus entre la MEA et les compagnies d'assurance à l'étranger. Nous aurions pu intervenir lors de la prise de décision pour obtenir des conditions plus avantageuses et ne pas en arriver là. Aujourd'hui, je me suis entretenu avec des compagnies d'assurance qui m'ont confirmé qu'il existe d'autres options, telles que la modification de la clause relative aux avions ou l'augmentation des primes d'assurance, permettant de maintenir un plus grand nombre de vols ou de la flotte sur place. C'est une question de gestion des risques. Annuler 80% des vols, même si le coût a augmenté, perturberait gravement 80% des voyages vers et depuis le Liban.»
Rappelons dans ce cadre, que le président des compagnies d’assurance au Liban, Assaad Mirza, a publié un communiqué dans lequel il a révélé que la compagnie aérienne nationale MEA n’a pas souscrit à des polices d’assurance auprès de compagnies d’assurance libanaises en dépit de maintes relances de la direction à ce sujet.
M. Salam considère également que des mesures proactives auraient pu être prises telles que l’utilisation de l'aéroport René Moawad dans le nord, qui est loin du danger, pour stationner les avions à moindre coût au lieu de les envoyer à l'étranger.
Il a rappelé que le secteur des carburants a contracté des assurances auprès d’entreprises libanaises pour couvrir le transport des navires pétroliers, ce qui signifie que cela est également possible pour l’aviation.
Selon lui, le secteur libanais des assurances doit détenir une part, même minime, dans l'assurance de la MEA, afin d'obtenir de meilleures conditions et de négocier de meilleurs contrats avec les compagnies étrangères pour assurer la flotte, compte tenu du rôle vital de cette compagnie en tant qu'unique moyen de transport de passagers dans le pays
M.Salam, a par ailleurs annoncé que plusieurs réunions concernant la sécurité alimentaire et la disponibilité de stocks des produits à la consommation se tiendront, mardi, avec tous les syndicats concernés.
Lors d’une conférence de presse, il a exprimé ses préoccupations, soulignant que «la réduction du nombre de vols de la compagnie nationale Middle East Airlines (MEA) d’environ 80% est une décision aux conséquences majeures pour le pays, d'autant plus que les compagnies d'assurance ajustent leur couverture».
Il a rappelé que la MEA possède une flotte de 24 avions, dont 22 commerciaux et deux privés, dont 11 sont entièrement détenus par la compagnie qui est la propriété de la Banque du Liban (BDL), avec 99% de ses actions détenues à travers la banque Intra (Intra Investment Company).
Selon lui, il s'agit d'un équipement public lié à la sécurité et aux déplacements des citoyens, justifiant ainsi son intervention basée sur la loi.
«Il est vrai que la loi autorise à la MEA de contracter des assurances auprès de compagnies étrangères, mais l'Autorité de contrôle des assurances, soucieuse de protéger les assurés, n'a aucune connaissance des contrats conclus entre la MEA et les compagnies d'assurance à l'étranger. Nous aurions pu intervenir lors de la prise de décision pour obtenir des conditions plus avantageuses et ne pas en arriver là. Aujourd'hui, je me suis entretenu avec des compagnies d'assurance qui m'ont confirmé qu'il existe d'autres options, telles que la modification de la clause relative aux avions ou l'augmentation des primes d'assurance, permettant de maintenir un plus grand nombre de vols ou de la flotte sur place. C'est une question de gestion des risques. Annuler 80% des vols, même si le coût a augmenté, perturberait gravement 80% des voyages vers et depuis le Liban.»
Rappelons dans ce cadre, que le président des compagnies d’assurance au Liban, Assaad Mirza, a publié un communiqué dans lequel il a révélé que la compagnie aérienne nationale MEA n’a pas souscrit à des polices d’assurance auprès de compagnies d’assurance libanaises en dépit de maintes relances de la direction à ce sujet.
M. Salam considère également que des mesures proactives auraient pu être prises telles que l’utilisation de l'aéroport René Moawad dans le nord, qui est loin du danger, pour stationner les avions à moindre coût au lieu de les envoyer à l'étranger.
Il a rappelé que le secteur des carburants a contracté des assurances auprès d’entreprises libanaises pour couvrir le transport des navires pétroliers, ce qui signifie que cela est également possible pour l’aviation.
Selon lui, le secteur libanais des assurances doit détenir une part, même minime, dans l'assurance de la MEA, afin d'obtenir de meilleures conditions et de négocier de meilleurs contrats avec les compagnies étrangères pour assurer la flotte, compte tenu du rôle vital de cette compagnie en tant qu'unique moyen de transport de passagers dans le pays
M.Salam, a par ailleurs annoncé que plusieurs réunions concernant la sécurité alimentaire et la disponibilité de stocks des produits à la consommation se tiendront, mardi, avec tous les syndicats concernés.
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