L’ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, souhaite que le Liban ne soit pas entraîné dans une guerre, car, dans ce cas, «il ne restera plus rien» du pays.
L’ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a estimé que l’élection d’un président de la République ne peut se faire sans l’aval de l’Arabie saoudite qui a, selon lui, «abandonné le dossier» et «mis un veto» sur la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, appuyé par le Hezbollah. Or, «il est impossible d’élire un président au Liban sans l’accord de l’Arabie saoudite», a-t-il affirmé dans un entretien accordé à la LBCI.
M. Joumblatt a estimé à cet égard que, «théoriquement», l’initiative menée par le groupe des Cinq (France, États-Unis, Arabie saoudite, Qatar et Égypte), qui avait tenu plusieurs réunions consacrées à la crise présidentielle au Liban, était «prometteuse». «Mais pratiquement, elle n’a pas abouti, en raison des réserves ou des replis saoudiens», a-t-il ajouté, notant que Riyad a «des conditions pour relancer la politique traditionnelle d’aide au Liban».
«La présidentielle risque d’être retirée aux maronites» et «le vide risque de se prolonger», a mis en garde M. Joumblatt, appelant le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, et le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, «à se rencontrer» et à discuter du dossier.
Pour M. Joumblatt, il faudrait «oublier» les candidatures de Jihad Azour, directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international, et de Sleiman Frangié. «Nous devons être créatifs pour sortir de ce vide destructeur», a-t-il martelé.
Guerre à Gaza
Cela est d’autant plus important, selon M. Joumblatt, que le Liban risque d’être entraîné dans une guerre, dans le prolongement des événements de Gaza. «Jusqu’à présent, les développements militaires au Liban-Sud s’inscrivent dans les limites convenues», a-t-il constaté, soulignant qu’ils n’ont pas encore «outrepassé les règles d’engagement». «Mais lorsque la guerre débutera, personne ne saura comment l’arrêter», a-t-il déploré. À cet égard, M. Joumblatt a fait remarquer que «la décision du Hezbollah est libanaise», mais qu’elle est «tributaire de considérations» iraniennes.
Exprimant, une fois de plus, son souhait de ne pas voir «le Liban entraîné dans la guerre» de Gaza, «car, dans ce cas, il ne restera plus rien» du pays, M. Joumblatt s’est adressé au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, l’appelant à la «retenue». Parallèlement, il a adressé un message au ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdollahian, lui demandant de ne pas «impliquer le Liban dans une guerre».
Il a rappelé, à cet égard, qu’en 2006, lors de l’offensive israélienne contre le Hezbollah, «certains pays ont tenté de limiter les dégâts et de circonscrire la guerre à certaines régions». «Mais aujourd’hui, personne n’est à nos côtés du fait du soutien occidental à Israël», a mis en garde M. Joumblatt.
Se penchant enfin sur les rapports du Hezb avec M. Bassil, l’ancien chef du PSP a indiqué que le parti pro-iranien «recherchait un allié chrétien». C’est la raison pour laquelle, selon lui, le Hezbollah tenterait de se rapprocher à nouveau de M. Bassil, alors que les relations entre le Hezbollah et le CPL ne sont pas au beau fixe. «Il semble que le Hezbollah soit d’accord avec Gebran Bassil pour ne pas proroger le mandat du commandant en chef de l’armée» Joseph Aoun, a conclu M. Joumblatt.
L’ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a estimé que l’élection d’un président de la République ne peut se faire sans l’aval de l’Arabie saoudite qui a, selon lui, «abandonné le dossier» et «mis un veto» sur la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, appuyé par le Hezbollah. Or, «il est impossible d’élire un président au Liban sans l’accord de l’Arabie saoudite», a-t-il affirmé dans un entretien accordé à la LBCI.
M. Joumblatt a estimé à cet égard que, «théoriquement», l’initiative menée par le groupe des Cinq (France, États-Unis, Arabie saoudite, Qatar et Égypte), qui avait tenu plusieurs réunions consacrées à la crise présidentielle au Liban, était «prometteuse». «Mais pratiquement, elle n’a pas abouti, en raison des réserves ou des replis saoudiens», a-t-il ajouté, notant que Riyad a «des conditions pour relancer la politique traditionnelle d’aide au Liban».
«La présidentielle risque d’être retirée aux maronites» et «le vide risque de se prolonger», a mis en garde M. Joumblatt, appelant le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, et le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, «à se rencontrer» et à discuter du dossier.
Pour M. Joumblatt, il faudrait «oublier» les candidatures de Jihad Azour, directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international, et de Sleiman Frangié. «Nous devons être créatifs pour sortir de ce vide destructeur», a-t-il martelé.
Guerre à Gaza
Cela est d’autant plus important, selon M. Joumblatt, que le Liban risque d’être entraîné dans une guerre, dans le prolongement des événements de Gaza. «Jusqu’à présent, les développements militaires au Liban-Sud s’inscrivent dans les limites convenues», a-t-il constaté, soulignant qu’ils n’ont pas encore «outrepassé les règles d’engagement». «Mais lorsque la guerre débutera, personne ne saura comment l’arrêter», a-t-il déploré. À cet égard, M. Joumblatt a fait remarquer que «la décision du Hezbollah est libanaise», mais qu’elle est «tributaire de considérations» iraniennes.
Exprimant, une fois de plus, son souhait de ne pas voir «le Liban entraîné dans la guerre» de Gaza, «car, dans ce cas, il ne restera plus rien» du pays, M. Joumblatt s’est adressé au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, l’appelant à la «retenue». Parallèlement, il a adressé un message au ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdollahian, lui demandant de ne pas «impliquer le Liban dans une guerre».
Il a rappelé, à cet égard, qu’en 2006, lors de l’offensive israélienne contre le Hezbollah, «certains pays ont tenté de limiter les dégâts et de circonscrire la guerre à certaines régions». «Mais aujourd’hui, personne n’est à nos côtés du fait du soutien occidental à Israël», a mis en garde M. Joumblatt.
Se penchant enfin sur les rapports du Hezb avec M. Bassil, l’ancien chef du PSP a indiqué que le parti pro-iranien «recherchait un allié chrétien». C’est la raison pour laquelle, selon lui, le Hezbollah tenterait de se rapprocher à nouveau de M. Bassil, alors que les relations entre le Hezbollah et le CPL ne sont pas au beau fixe. «Il semble que le Hezbollah soit d’accord avec Gebran Bassil pour ne pas proroger le mandat du commandant en chef de l’armée» Joseph Aoun, a conclu M. Joumblatt.
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