Pas de lignes rouges au Liban en cas de guerre
L’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea, a transmis un message clair de son administration au tandem Hezbollah-Amal, et notamment à la formation armée pro-iranienne, dans lequel elle affirme que «son pays et ses alliés occidentaux ont réussi à empêcher Israël d’élargir le champ de bataille et d’ouvrir un front au Liban».

Le message demande également aux responsables et aux forces politiques d’éviter de sombrer dans la guerre et de s’impliquer à la frontière libano-israélienne, car «il n’y aura pas de lignes rouges», selon un responsable israélien qui a demandé à Washington de transmettre le message au Liban. Et de poursuivre: «La réponse israélienne ne se limitera pas aux positions du Hezbollah ou aux régions qu’il contrôle, mais visera également les institutions, les sièges officiels et les installations militaires, qui deviendront ainsi les cibles de ses tirs».


La formation pro-iranienne a répondu à un ancien responsable sécuritaire, qui a transmis personnellement ce message israélo-américain, «que ce qui se passe au Liban-Sud est une réaction aux opérations israéliennes et s’inscrit dans les règles de l’affrontement».

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prendra-t-il en compte ces recommandations, ou entraînera-t-il le Liban une nouvelle fois dans une guerre dont le pays risque de ne jamais se relever?
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