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- Hamas-Israël: Gaza entre bombardements et évacuation
©(Photo de AFP)
Au 26ème jour de la guerre entre le Hamas et Israël, un nouveau bombardement israélien a fait "des dizaines" de morts, selon le mouvement islamiste palestinien, dans le camp de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "atterré" par ces bombardements.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui promis la "victoire" contre le Hamas, tandis que les combats se poursuivent dans le nord de la bande de Gaza entre soldats israéliens et combattants islamistes. Le Hamas a le choix entre "mourir ou se rendre sans condition", a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.
Rare éclaircie depuis le début de la guerre le 7 octobre, une première opération d'évacuation a permis à 76 blessés palestiniens et 335 étrangers et binationaux, selon un responsable égyptien, de quitter la bande de Gaza vers l'Égypte.
Des soignants et des secouristes égyptiens ont pris en charge les blessés et les ont transportés sur des brancards vers les ambulances.
L'accord d'évacuation mis en œuvre entre l'Égypte, le Hamas et Israël a été obtenu sous médiation du Qatar et en coordination avec les États-Unis, selon une source diplomatique.
Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la mort de 15 soldats depuis la veille, portant à 330 le nombre de ses soldats morts dans cette guerre.
Dans la bande de Gaza, près de 8.800 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens, selon le Hamas. Plus de 2.000 personnes sont portées disparues sous les décombres, d'après la même source.
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé Israël de commettre "des massacres" à Gaza pour couvrir ses "échecs" et affirmé que la région ne connaîtrait pas de stabilité si les Palestiniens n'obtenaient pas leur "indépendance".
Après une première phase de sa riposte axée sur les bombardements massifs, Israël a aussi entrepris, depuis le 27 octobre, d'envoyer un nombre grandissant de chars et de soldats dans le nord de l'enclave, où des combats féroces l'opposent, au milieu des ruines, aux combattants du Hamas.
La Jordanie a annoncé le rappel "immédiat" de son ambassadeur en Israël en dénonçant "la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent".
Amman a également demandé aux " autorités compétentes de demander au ministère israélien des Affaires étrangères de ne pas renvoyer en Jordanie son ambassadeur, qui avait précédemment quitté le royaume ".
Alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit se rendre vendredi en Israël dans le cadre d'une nouvelle tournée régionale, Ankara, la Turquie et l'Iran ont appelé à la convocation au plus vite d'une grande conférence internationale.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "atterré" par ces bombardements.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui promis la "victoire" contre le Hamas, tandis que les combats se poursuivent dans le nord de la bande de Gaza entre soldats israéliens et combattants islamistes. Le Hamas a le choix entre "mourir ou se rendre sans condition", a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.
Évacuation de plusieurs centaines d'étrangers
Rare éclaircie depuis le début de la guerre le 7 octobre, une première opération d'évacuation a permis à 76 blessés palestiniens et 335 étrangers et binationaux, selon un responsable égyptien, de quitter la bande de Gaza vers l'Égypte.
Des soignants et des secouristes égyptiens ont pris en charge les blessés et les ont transportés sur des brancards vers les ambulances.
L'accord d'évacuation mis en œuvre entre l'Égypte, le Hamas et Israël a été obtenu sous médiation du Qatar et en coordination avec les États-Unis, selon une source diplomatique.
Un bilan humain en constante augmentation
Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la mort de 15 soldats depuis la veille, portant à 330 le nombre de ses soldats morts dans cette guerre.
Dans la bande de Gaza, près de 8.800 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens, selon le Hamas. Plus de 2.000 personnes sont portées disparues sous les décombres, d'après la même source.
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé Israël de commettre "des massacres" à Gaza pour couvrir ses "échecs" et affirmé que la région ne connaîtrait pas de stabilité si les Palestiniens n'obtenaient pas leur "indépendance".
Après une première phase de sa riposte axée sur les bombardements massifs, Israël a aussi entrepris, depuis le 27 octobre, d'envoyer un nombre grandissant de chars et de soldats dans le nord de l'enclave, où des combats féroces l'opposent, au milieu des ruines, aux combattants du Hamas.
La Jordanie rappelle son ambassadeur
La Jordanie a annoncé le rappel "immédiat" de son ambassadeur en Israël en dénonçant "la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent".
Amman a également demandé aux " autorités compétentes de demander au ministère israélien des Affaires étrangères de ne pas renvoyer en Jordanie son ambassadeur, qui avait précédemment quitté le royaume ".
Alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit se rendre vendredi en Israël dans le cadre d'une nouvelle tournée régionale, Ankara, la Turquie et l'Iran ont appelé à la convocation au plus vite d'une grande conférence internationale.
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