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- Pas de répit dans l'offensive israélienne à Gaza
©Photo ARIS MESSINIS/AFP
Israël continue son offensive contre le Hamas à Gaza malgré les appels pour des pauses humanitaires. Les combats intenses et les bombardements persistent, causant des pertes humaines et des destructions massives. La situation humanitaire critique s'aggrave pour la population prise au piège dans la bande de Gaza.
Israël a poursuivi samedi sans répit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les États-Unis pour soulager la population prise au piège dans le territoire palestinien assiégé.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, après une étape à Tel-Aviv, devait rencontrer samedi plusieurs dirigeants arabes en Jordanie, quatre semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante menée par le mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.
Israël, qui en représailles pilonne sans relâche la bande de Gaza et a juré "d'anéantir" le Hamas, mène aussi depuis plus d'une semaine des combats au sol acharnés, au milieu des ruines, contre le mouvement islamiste dont les combattants sont retranchés dans un réseau de tunnels.
Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a affirmé samedi qu'un bombardement israélien avait fait 15 morts dans une école de l'ONU où s'abritent des déplacés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Jabaliya (nord).
Plusieurs bombardements meurtriers ces derniers jours sur ce camp, le plus grand du territoire, sur plusieurs écoles abritant des déplacés ainsi qu'une frappe vendredi sur une ambulance ont suscité, en vain, de multiples appels à épargner les civils.
Les soldats israéliens, qui ont "intensifié" leurs opérations selon l'armée, encerclent depuis jeudi la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas.
L'armée a affirmé samedi que les soldats avaient subi plusieurs attaques dans le nord de Gaza et avaient tué "des dizaines de terroristes et détruit des infrastructures" du mouvement.
Les forces israéliennes ont également mené un "raid ciblé" dans le sud du territoire, où elles ont ouvert le feu sur "une cellule terroriste qui sortait d'un tunnel", tuant les combattants ennemis, selon l'armée. Toujours dans le sud, de nouvelles frappes ont visé samedi la ville de Khan Younès, selon un journaliste de l'AFP.
Le Hamas a affirmé de son côté avoir frappé un convoi israélien avec des tirs de mortiers.
En presque un mois, cette guerre a fait des milliers de morts, provoqué d'immenses destructions et entraîné le déplacement d'1,4 million de personnes, selon l'ONU, à l'intérieur du petit territoire palestinien, où la situation humanitaire est catastrophique. D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.
L'armée, qui appelle depuis la mi-octobre les civils à évacuer le nord de la bande de Gaza, a envoyé samedi des messages à la population affirmant que la route principale reliant le nord au sud serait ouverte pendant trois heures dans l'après-midi.
Vendredi, l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa, le plus important du territoire, qui transportait selon elle des membres du Hamas. Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, a démenti.
Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés. Ils ont affirmé que l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait des blessés vers l'Egypte.
Un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié". "Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes", a-t-il ajouté.
Une autre frappe visant une école transformée en avril pour les déplacés, dans le nord de Gaza, a fait 20 morts et des dizaines de blessés vendredi, selon le gouvernement du Hamas.
D'après un bilan publié samedi par cette source, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.
En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.
Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée israélienne.
341 soldats, selon l'armée, ont été tués depuis le 7 octobre. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu que l'opération au sol était "difficile" et générait des "pertes douloureuses".
Les échanges de tirs de part et d'autre de la frontière ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah. Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.
La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.
Israël a poursuivi samedi sans répit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les États-Unis pour soulager la population prise au piège dans le territoire palestinien assiégé.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, après une étape à Tel-Aviv, devait rencontrer samedi plusieurs dirigeants arabes en Jordanie, quatre semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante menée par le mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.
Israël, qui en représailles pilonne sans relâche la bande de Gaza et a juré "d'anéantir" le Hamas, mène aussi depuis plus d'une semaine des combats au sol acharnés, au milieu des ruines, contre le mouvement islamiste dont les combattants sont retranchés dans un réseau de tunnels.
Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a affirmé samedi qu'un bombardement israélien avait fait 15 morts dans une école de l'ONU où s'abritent des déplacés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Jabaliya (nord).
Plusieurs bombardements meurtriers ces derniers jours sur ce camp, le plus grand du territoire, sur plusieurs écoles abritant des déplacés ainsi qu'une frappe vendredi sur une ambulance ont suscité, en vain, de multiples appels à épargner les civils.
Les soldats israéliens, qui ont "intensifié" leurs opérations selon l'armée, encerclent depuis jeudi la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas.
L'armée a affirmé samedi que les soldats avaient subi plusieurs attaques dans le nord de Gaza et avaient tué "des dizaines de terroristes et détruit des infrastructures" du mouvement.
Les forces israéliennes ont également mené un "raid ciblé" dans le sud du territoire, où elles ont ouvert le feu sur "une cellule terroriste qui sortait d'un tunnel", tuant les combattants ennemis, selon l'armée. Toujours dans le sud, de nouvelles frappes ont visé samedi la ville de Khan Younès, selon un journaliste de l'AFP.
Le Hamas a affirmé de son côté avoir frappé un convoi israélien avec des tirs de mortiers.
En presque un mois, cette guerre a fait des milliers de morts, provoqué d'immenses destructions et entraîné le déplacement d'1,4 million de personnes, selon l'ONU, à l'intérieur du petit territoire palestinien, où la situation humanitaire est catastrophique. D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.
L'armée, qui appelle depuis la mi-octobre les civils à évacuer le nord de la bande de Gaza, a envoyé samedi des messages à la population affirmant que la route principale reliant le nord au sud serait ouverte pendant trois heures dans l'après-midi.
Vendredi, l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa, le plus important du territoire, qui transportait selon elle des membres du Hamas. Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, a démenti.
Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés. Ils ont affirmé que l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait des blessés vers l'Egypte.
Un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié". "Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes", a-t-il ajouté.
Une autre frappe visant une école transformée en avril pour les déplacés, dans le nord de Gaza, a fait 20 morts et des dizaines de blessés vendredi, selon le gouvernement du Hamas.
D'après un bilan publié samedi par cette source, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.
En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.
Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée israélienne.
341 soldats, selon l'armée, ont été tués depuis le 7 octobre. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu que l'opération au sol était "difficile" et générait des "pertes douloureuses".
Les échanges de tirs de part et d'autre de la frontière ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah. Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.
La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.
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