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- Blinken met en garde contre le ''déplacement forcé'' des civils
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a tenté d'obtenir dimanche, lors d'étapes en Cisjordanie puis à Chypre, des avancées sur le sort de la population de Gaza, prise au piège de la guerre qui fait rage depuis près d'un mois entre Israël et le Hamas.
En visite en Cisjordanie occupée pour la première fois depuis le début de la guerre le 7 octobre, le secrétaire d'Etat américain a mis en garde contre le "déplacement forcé" des civils palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive déclenchée en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur son sol.
Israël appelle depuis la mi-octobre les civils à évacuer le nord du territoire, où les combats sont les plus intenses, vers le sud. Dimanche, l'armée israélienne a une nouvelle fois dispersé dans le ciel de Gaza des messages en ce sens.
Alors que les bombardements israéliens ont fait désormais, selon le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, près de 10.000 morts dont la moitié d'enfants, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé lors de sa rencontre à Ramallah avec M. Blinken "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël à Gaza.
Côté israélien, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas, dans une attaque d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.
Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, pilonne depuis sans répit le petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique. L'armée israélienne y mène en parallèle depuis le 27 octobre des opérations terrestres de plus en plus profondes face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.
Selon son porte-parole, le secrétaire d'État a réaffirmé dimanche "l'engagement des États-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale et la reprise des services essentiels à Gaza".
À Chypre, M. Blinken a ensuite rencontré le président Nikos Christodoulides pour discuter, selon la présidence chypriote, de la création "d'un couloir maritime", proposé par l'île de Méditerranée orientale afin de fournir une assistance humanitaire à Gaza.
Antony Blinken a aussi réclamé l'arrêt "des violences des extrémistes" en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où les violences qui ont redoublé depuis le début de la guerre font craindre une extension du conflit. Plus de 150 Palestiniens, selon l'Autorité palestinienne, y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre.
L'Autorité palestinienne n'exerce plus aucun contrôle sur la bande de Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
Et Mahmoud Abbas a lié dimanche son retour à Gaza à l'issue de la guerre, évoqué par Washington, à un "règlement politique" qui engloberait aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.
Antony Blinken est encore attendu dimanche soir en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré rompre tout contact avec Benjamin Netanyahu pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza.
Les tensions sont très vives aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement pro-iranien Hezbollah, allié du Hamas.
Depuis le 7 octobre, 76 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 58 combattants du Hezbollah. Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien.
Maria Chami, avec AFP
En visite en Cisjordanie occupée pour la première fois depuis le début de la guerre le 7 octobre, le secrétaire d'Etat américain a mis en garde contre le "déplacement forcé" des civils palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive déclenchée en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur son sol.
Israël appelle depuis la mi-octobre les civils à évacuer le nord du territoire, où les combats sont les plus intenses, vers le sud. Dimanche, l'armée israélienne a une nouvelle fois dispersé dans le ciel de Gaza des messages en ce sens.
Alors que les bombardements israéliens ont fait désormais, selon le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, près de 10.000 morts dont la moitié d'enfants, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé lors de sa rencontre à Ramallah avec M. Blinken "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël à Gaza.
Côté israélien, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas, dans une attaque d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.
Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, pilonne depuis sans répit le petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique. L'armée israélienne y mène en parallèle depuis le 27 octobre des opérations terrestres de plus en plus profondes face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.
Selon son porte-parole, le secrétaire d'État a réaffirmé dimanche "l'engagement des États-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale et la reprise des services essentiels à Gaza".
À Chypre, M. Blinken a ensuite rencontré le président Nikos Christodoulides pour discuter, selon la présidence chypriote, de la création "d'un couloir maritime", proposé par l'île de Méditerranée orientale afin de fournir une assistance humanitaire à Gaza.
Antony Blinken a aussi réclamé l'arrêt "des violences des extrémistes" en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où les violences qui ont redoublé depuis le début de la guerre font craindre une extension du conflit. Plus de 150 Palestiniens, selon l'Autorité palestinienne, y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre.
L'Autorité palestinienne n'exerce plus aucun contrôle sur la bande de Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
Et Mahmoud Abbas a lié dimanche son retour à Gaza à l'issue de la guerre, évoqué par Washington, à un "règlement politique" qui engloberait aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.
Antony Blinken est encore attendu dimanche soir en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré rompre tout contact avec Benjamin Netanyahu pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza.
Les tensions sont très vives aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement pro-iranien Hezbollah, allié du Hamas.
Depuis le 7 octobre, 76 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 58 combattants du Hezbollah. Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien.
Maria Chami, avec AFP
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