©Crédit photo : Bertrand Guay /AFP
Jean-Baptiste Andrea, avec son roman Veiller sur elle, tisse une odyssée émotionnelle qui a su conquérir le jury du prix Goncourt 2023. Dans cette fresque fascinante, mêlant les vicissitudes de l’amour au drame du fascisme italien, l’auteur offre un regard à la fois tendre et cru sur l’existence humaine. Andrea, déjà lauréat du prix du roman Fnac, se voit ainsi récompensé par la plus haute distinction littéraire française, confirmant son talent de conteur d’histoires où la beauté se dessine dans l’écho des silences et la force des symboles.
Dans le paysage littéraire français, une nouvelle étoile brille : Jean-Baptiste Andrea a remporté le convoité prix Goncourt. Son œuvre Veiller sur elle , publiée aux éditions L’Iconoclaste, a conquis le jury après un suspense qui s’est étiré sur quatorze tours de scrutin. Ce roman, d’une portée métaphysique saisissante, explore les interstices de l’amour dans l’Italie des ombres fascistes. Il a déjà conquis le cœur des critiques et s’est vu attribuer le prix du roman Fnac avant de triompher aujourd’hui.
Crédit photo : Bertrand Guay /AFP
Au fil des 592 pages, vendues à 22,50 euros en librairie et à 16 euros en format numérique, Andrea déroule l’épopée d’une vie et d’une œuvre – celle d’une pietà aux pouvoirs mystérieux, sculptée par les mains d’un artiste fictionnel, Mimo Vitaliani. Le récit, à mi-chemin entre la biographie et la confession, tisse une trame où se reflètent la lumière et les ténèbres de l’existence.
Éclipsant ses rivaux – le vibrant Triste tigre de Neige Sinno, le profond Humus de Gaspard Koenig, et Sarah, Susanne et l’écrivain d’Eric Reinhardt, ce dernier goûtant à l’amertume de la défaite une seconde fois après sa sélection non couronnée de 2014 – Andrea s’impose avec une œuvre qui résonne comme un hommage à la création et à la résistance.
Le roman de Reinhardt, toutefois, porte en creux une autre histoire, celle d’une ambition qui semble avoir flirté avec la malchance. En effet, une anecdote croustillante circule dans les cercles littéraires : une journaliste marocaine, ayant vainement tenté d’obtenir une entrevue avec l’écrivain, aurait murmuré sur son sort un vent de déveine. Serait-ce là le fruit d’une arrogance méconnue ? L’ironie du destin semble en tout cas suggérer à Reinhardt qu’un zeste de modestie pourrait bien être la clé d’un futur triomphe.
Crédit photo : Bertrand Guay /AFP
Tandis que Veiller sur elle gravit les sommets de la renommée, on ne peut que se rappeler les autres enfants de l’imagination d’Andrea – des âmes en quête d’appartenance, modelant leur réalité brisée en des récits qui transcendent le temps et l’espace. De l’enfance meurtrie au glacier des Dolomites, ses héros dépeints avec la précision d’un Jules Vallès ou d’un Jules Renard, se réinventent dans l’aventure et la création.
Dans la constellation des prix littéraires, la lumière de Jean-Baptiste Andrea ne cesse de croître. Avec Veiller sur elle, il nous offre une pièce maîtresse, un hymne à la vie qui, comme la pierre sous le ciseau du sculpteur, révèle sa forme véritable dans le retrait de matière, dans le silence entre les mots. Le Goncourt, en couronnant ce roman, ne fait pas que récompenser un auteur ; il veille sur l’essence même de la littérature française, celle qui sait capturer le palpable et l’indicible dans un même souffle.
Dans le paysage littéraire français, une nouvelle étoile brille : Jean-Baptiste Andrea a remporté le convoité prix Goncourt. Son œuvre Veiller sur elle , publiée aux éditions L’Iconoclaste, a conquis le jury après un suspense qui s’est étiré sur quatorze tours de scrutin. Ce roman, d’une portée métaphysique saisissante, explore les interstices de l’amour dans l’Italie des ombres fascistes. Il a déjà conquis le cœur des critiques et s’est vu attribuer le prix du roman Fnac avant de triompher aujourd’hui.
Crédit photo : Bertrand Guay /AFP
Au fil des 592 pages, vendues à 22,50 euros en librairie et à 16 euros en format numérique, Andrea déroule l’épopée d’une vie et d’une œuvre – celle d’une pietà aux pouvoirs mystérieux, sculptée par les mains d’un artiste fictionnel, Mimo Vitaliani. Le récit, à mi-chemin entre la biographie et la confession, tisse une trame où se reflètent la lumière et les ténèbres de l’existence.
Éclipsant ses rivaux – le vibrant Triste tigre de Neige Sinno, le profond Humus de Gaspard Koenig, et Sarah, Susanne et l’écrivain d’Eric Reinhardt, ce dernier goûtant à l’amertume de la défaite une seconde fois après sa sélection non couronnée de 2014 – Andrea s’impose avec une œuvre qui résonne comme un hommage à la création et à la résistance.
Le roman de Reinhardt, toutefois, porte en creux une autre histoire, celle d’une ambition qui semble avoir flirté avec la malchance. En effet, une anecdote croustillante circule dans les cercles littéraires : une journaliste marocaine, ayant vainement tenté d’obtenir une entrevue avec l’écrivain, aurait murmuré sur son sort un vent de déveine. Serait-ce là le fruit d’une arrogance méconnue ? L’ironie du destin semble en tout cas suggérer à Reinhardt qu’un zeste de modestie pourrait bien être la clé d’un futur triomphe.
Crédit photo : Bertrand Guay /AFP
Tandis que Veiller sur elle gravit les sommets de la renommée, on ne peut que se rappeler les autres enfants de l’imagination d’Andrea – des âmes en quête d’appartenance, modelant leur réalité brisée en des récits qui transcendent le temps et l’espace. De l’enfance meurtrie au glacier des Dolomites, ses héros dépeints avec la précision d’un Jules Vallès ou d’un Jules Renard, se réinventent dans l’aventure et la création.
Dans la constellation des prix littéraires, la lumière de Jean-Baptiste Andrea ne cesse de croître. Avec Veiller sur elle, il nous offre une pièce maîtresse, un hymne à la vie qui, comme la pierre sous le ciseau du sculpteur, révèle sa forme véritable dans le retrait de matière, dans le silence entre les mots. Le Goncourt, en couronnant ce roman, ne fait pas que récompenser un auteur ; il veille sur l’essence même de la littérature française, celle qui sait capturer le palpable et l’indicible dans un même souffle.
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