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- Guerre au Moyen-Orient
- Principaux points du sommet de Riyad
© (Thaer GHANAIM, AFP)
Les dirigeants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont publié un communiqué commun, à l'issue d'un sommet conjoint qui s'est tenu à Riyad samedi 11 novembre. De la qualification des actions israéliennes comme étant des «crimes de guerre» à l'appel à concrétiser la solution à deux États, ceux-ci ont tenu, à travers cette déclaration, à présenter un front uni.
Les dirigeants arabes et le président iranien se sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint qui devrait souligner l'urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, un conflit qui risque d'embraser la région.
Les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se sont tenues à Ryad, cinq semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, le 7 octobre.
Les pays concernés ont dans un premier temps lancé un appel à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à enquêter minutieusement sur l'utilisation d'armes chimiques par Israël, notamment de phosphore blanc. Ceux-ci ont aussi condamné le ciblage indiscriminé d'enfants, de femmes, ainsi que des journalistes et des secouristes dans le conflit.
L'appel collectif souligne le besoin immédiat d'arrêter les exactions des colons israéliens en Cisjordanie, ainsi que de cesser d'exporter des armes qui seraient utilisées par l'armée israélienne contre le peuple palestinien.
Les dirigeants participants au sommet ont refusé de caractériser la réponse israélienne comme relevant de la légitime défense, tout en qualifiant cette dernière de «crime de guerre de masse». Le sommet souligne le fait que la paix régionale ne peut être atteinte sans résoudre la question palestinienne.
L'appel insiste sur la nécessité d'une résolution reposant sur la base d'une solution à deux États, seul moyen de parvenir à une paix juste, durable et globale pouvant assurer la sécurité et la stabilité de la région.
Les participants au sommet ont rejeté catégoriquement toute tentative de déplacement forcé à Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem. Ces derniers considèrent aussi la libération de tous les prisonniers, détenus et civils comme une nécessité pour tout progrès vers la paix.
D'autre part, ceux-ci se sont accordés sur la nécessité de faire pression sur le conseil de sécurité de l'ONU, dans le sens d'une décision décisive et contraignante permettant d'arrêter l'agression israélienne et de freiner les activités de peuplement. Un soutien est aussi promis à l'Égypte dans ses efforts pour faire face aux conséquences des actions israéliennes dans la bande de Gaza.
Enfin, les dirigeants participant au sommet ont réitéré ensemble leur demande pour lever le siège de Gaza et faciliter l'entrée de l'aide humanitaire, alimentaire, médicale et énergétique. Ils ont condamné à l'unisson la campagne israélienne contre la bande de Gaza.
Les dirigeants arabes et le président iranien se sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint qui devrait souligner l'urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, un conflit qui risque d'embraser la région.
Les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se sont tenues à Ryad, cinq semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, le 7 octobre.
Les pays concernés ont dans un premier temps lancé un appel à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à enquêter minutieusement sur l'utilisation d'armes chimiques par Israël, notamment de phosphore blanc. Ceux-ci ont aussi condamné le ciblage indiscriminé d'enfants, de femmes, ainsi que des journalistes et des secouristes dans le conflit.
L'appel collectif souligne le besoin immédiat d'arrêter les exactions des colons israéliens en Cisjordanie, ainsi que de cesser d'exporter des armes qui seraient utilisées par l'armée israélienne contre le peuple palestinien.
Les dirigeants participants au sommet ont refusé de caractériser la réponse israélienne comme relevant de la légitime défense, tout en qualifiant cette dernière de «crime de guerre de masse». Le sommet souligne le fait que la paix régionale ne peut être atteinte sans résoudre la question palestinienne.
L'appel insiste sur la nécessité d'une résolution reposant sur la base d'une solution à deux États, seul moyen de parvenir à une paix juste, durable et globale pouvant assurer la sécurité et la stabilité de la région.
Les participants au sommet ont rejeté catégoriquement toute tentative de déplacement forcé à Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem. Ces derniers considèrent aussi la libération de tous les prisonniers, détenus et civils comme une nécessité pour tout progrès vers la paix.
D'autre part, ceux-ci se sont accordés sur la nécessité de faire pression sur le conseil de sécurité de l'ONU, dans le sens d'une décision décisive et contraignante permettant d'arrêter l'agression israélienne et de freiner les activités de peuplement. Un soutien est aussi promis à l'Égypte dans ses efforts pour faire face aux conséquences des actions israéliennes dans la bande de Gaza.
Enfin, les dirigeants participant au sommet ont réitéré ensemble leur demande pour lever le siège de Gaza et faciliter l'entrée de l'aide humanitaire, alimentaire, médicale et énergétique. Ils ont condamné à l'unisson la campagne israélienne contre la bande de Gaza.
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