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- Entretien Mikati-Raïssi à Riyad
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’est entretenu en marge du sommet arabe et islamique sur Gaza, à Riyad, avec le président iranien, Ebrahim Raïssi, qui a indiqué durant la conversation, que «la résistance (le Hezbollah) au Liban est indépendante, aux niveaux de sa décision et de son action, et ne prend pas d’ordres de l’Iran.»
Ses propos ont été rapportés par des médias arabes, qui ne précisent pas le contexte. Mais on peut facilement supposer que M. Mikati lui aurait fait part de la crainte des Libanais de se retrouver entraînés dans un conflit militaire qui ne les concerne pas et lui aurait demandé d’éviter au Liban des risques qui sont après tout, inutiles.
Selon ces mêmes médias, le président iranien a aussi estimé devant le Premier ministre libanais que «l’action du Hezbollah au Liban-sud est fondée sur la sagesse, la raison et la dissuasion face à l’agression» israélienne.
Dans son discours au sommet de Riyad, Najib Mikati, a réitéré samedi l’«attachement du Liban à la légalité internationale, notamment la résolution 1701» du Conseil de sécurité des Nations unies, mettant l’accent à cet égard sur «la nécessité d’exercer une pression sur Israël, afin qu’il en applique toutes les dispositions» et qu’il cesse «ses provocations» et «ses attaques» contre le Liban.
Appelant à «la solidarité» et à une «action conjointe pour sauver la Palestine et Gaza» des attaques israéliennes, M. Mikati a affirmé que la cause palestinienne reste en premier lieu «une cause arabe». «Nous devons, ensemble, œuvrer pour un cessez-le-feu non conditionné et pour ouvrir les passages et faire acheminer les aides humanitaires à Gaza», a-t-il poursuivi lors d’une allocution prononcée dans le cadre des travaux du sommet conjoint arabo-islamique qui se sont tenus samedi en Arabie saoudite, pour souligner l’urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas.
M. Mikati a estimé que pour mettre fin au conflit arabo-israélien, «la solution à deux États constitue «l’une des voies les plus prometteuses pour œuvrer à la construction d’un avenir meilleur» pour la région, «sur la base de l’Initiative de paix arabe, lancée lors du sommet de Beyrouth en 2002».
Pour le Premier ministre sortant, même si les hostilités à la frontière sud entre le Hezbollah et Israël «sont un écho de la guerre à Gaza», elles restent, en réalité, «le résultat des violations israéliennes continues de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701» du Conseil de sécurité de l’ONU. «Depuis le début de la guerre à Gaza, j’ai lancé à plusieurs reprises des appels à la retenue sur la frontière sud, a-t-il rappelé. J’ai même mis en garde contre une extension de la guerre à Gaza vers le sud du Liban et la région.»
Et M. Mikati d’affirmer que le Liban a toujours fait le choix de la «paix» et que «sa culture est celle de la paix, basée sur le droit, la justice, ainsi que le respect du droit international et des résolutions internationales». «Mais nous sommes un peuple qui n’accepte pas l’atteinte à sa souveraineté et à sa dignité nationale, ni les attaques contre les civils, notamment les enfants et les femmes», a-t-il conclu.
Ses propos ont été rapportés par des médias arabes, qui ne précisent pas le contexte. Mais on peut facilement supposer que M. Mikati lui aurait fait part de la crainte des Libanais de se retrouver entraînés dans un conflit militaire qui ne les concerne pas et lui aurait demandé d’éviter au Liban des risques qui sont après tout, inutiles.
Selon ces mêmes médias, le président iranien a aussi estimé devant le Premier ministre libanais que «l’action du Hezbollah au Liban-sud est fondée sur la sagesse, la raison et la dissuasion face à l’agression» israélienne.
Dans son discours au sommet de Riyad, Najib Mikati, a réitéré samedi l’«attachement du Liban à la légalité internationale, notamment la résolution 1701» du Conseil de sécurité des Nations unies, mettant l’accent à cet égard sur «la nécessité d’exercer une pression sur Israël, afin qu’il en applique toutes les dispositions» et qu’il cesse «ses provocations» et «ses attaques» contre le Liban.
Appelant à «la solidarité» et à une «action conjointe pour sauver la Palestine et Gaza» des attaques israéliennes, M. Mikati a affirmé que la cause palestinienne reste en premier lieu «une cause arabe». «Nous devons, ensemble, œuvrer pour un cessez-le-feu non conditionné et pour ouvrir les passages et faire acheminer les aides humanitaires à Gaza», a-t-il poursuivi lors d’une allocution prononcée dans le cadre des travaux du sommet conjoint arabo-islamique qui se sont tenus samedi en Arabie saoudite, pour souligner l’urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas.
M. Mikati a estimé que pour mettre fin au conflit arabo-israélien, «la solution à deux États constitue «l’une des voies les plus prometteuses pour œuvrer à la construction d’un avenir meilleur» pour la région, «sur la base de l’Initiative de paix arabe, lancée lors du sommet de Beyrouth en 2002».
Pour le Premier ministre sortant, même si les hostilités à la frontière sud entre le Hezbollah et Israël «sont un écho de la guerre à Gaza», elles restent, en réalité, «le résultat des violations israéliennes continues de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701» du Conseil de sécurité de l’ONU. «Depuis le début de la guerre à Gaza, j’ai lancé à plusieurs reprises des appels à la retenue sur la frontière sud, a-t-il rappelé. J’ai même mis en garde contre une extension de la guerre à Gaza vers le sud du Liban et la région.»
Et M. Mikati d’affirmer que le Liban a toujours fait le choix de la «paix» et que «sa culture est celle de la paix, basée sur le droit, la justice, ainsi que le respect du droit international et des résolutions internationales». «Mais nous sommes un peuple qui n’accepte pas l’atteinte à sa souveraineté et à sa dignité nationale, ni les attaques contre les civils, notamment les enfants et les femmes», a-t-il conclu.
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