©Enea Bastianini célèbre sa victoire sur le podium après le Grand Prix de Malaisie. Mohd Rasfan/AFP
Belle journée pour l'équipe Ducati ! L'Italien Enea Bastianini a remporté le Grand Prix de Malaisie de MotoGP dimanche, alors que son compatriote Francesco Bagnaia, troisième, a devancé l'Espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac) et un peu augmenté son avance en tête du championnat.
Solide dimanche dans la chaleur étouffante de Sepang, le champion du monde en titre a consolidé sa place de leader et s'est rapproché d'un deuxième sacre repart: arrivé en Malaisie avec 13 points de plus que la Madrilène, il repart avec 14 longueurs d'avance alors il ne reste que deux manches et 74 points à distribuer.
Après avoir terminé quatrième du sprint samedi derrière Martin, Bagnaia s'est bien repris dimanche en surclassant son dauphin, relégué à sept secondes. Il se présentera donc au Qatar dans quelques jours en plein confiance et avec la possibilité de décrocher sa deuxième couronne consécutive.
Martin frustré
"Le week-end est très positif. Hier, je n'avais pas un bon feeling sur la moto mais aujourd'hui c'était beaucoup mieux. J'ai perdu du temps sur les deux premiers mais j'ai réussi à creuser l'écart sur Jorge (Martin). L'important c'est d'avoir repris des points au championnat", a souligné le Turinois.
Martin, lui, a connu une journée très frustrante. Il a freiné très tard au premier virage pour passer en première position, mais il est sorti trop large et s'est retrouvé cinquième. Revenu dans la roue de Bagnaia, il a été à la lutte durant cinq tours et a même réussi à dépasser l'Italien deux fois. Mais ce dernier a répondu avec fermeté en reprenant sa troisième place dans la foulée à chaque fois, avant de s'échapper irrémédiablement.
"On a fait des changements après le warm-up et ce n'était pas la bonne décision, je ne me sentais pas bien sur la moto. Quatrième c'était le maximum que je pouvais faire. Parfois c'est mieux de ne rien changer. Il faudra être intelligent pour être à la lutte avec +Pecco+ (Bagnaia) lors des deux prochains week-ends", a estimé Martin, visiblement touché, au micro de Canal+.
Bastianini intouchable
Intouchable, Bastianini a décroché la cinquième victoire de sa carrière en MotoGP, la première depuis 14 mois et un succès en Aragon. Le champion du monde de Moto2 2020 a frappé un grand coup alors que des rumeurs annonçaient qu'il pourrait perdre son guidon au profit de Martin.
"C'est fantastique. Je voulais être en tête après les deux premiers virages et j'ai réussi. J'ai beaucoup poussé dans les cinq premiers tours pour augmenter mon avance et après j'ai pu gérer", a-t-il expliqué.
Le natif de Rimini, troisième du championnat en 2022 au guidon d'une Ducati-Gresini, a enfin confirmé son potentiel après une saison catastrophique perturbée par les blessures. Jamais meilleur que huitième avant la Malaisie, il repart de Sepang avec un succès et une quatrième place dans le sprint, et a peut-être ainsi sauvé sa place dans l'équipe officielle pour 2024.
L'Espagnol Alex Marquez (Ducati-Gresini) a lui aussi connu un superbe week-end. Vainqueur du sprint samedi, il a pris une belle deuxième place lors du Grand Prix dimanche.
"J'ai tout essayé. J'avais une moto parfaite ce week-end mais Enea (Bastianini) était plus rapide aujourd'hui, c'était trop dur d'aller le chercher", a-t-il déclaré.
Son frère Marc, sextuple champion du monde de MotoGP et seulement 13e dimanche au guidon de sa Honda, doit se frotter les mains à l'idée de piloter l'an prochain une Ducati-Gresini qui ne cesse de s'améliorer ces dernières semaines.
Au lendemain d'un sprint décevant en raison d'un mauvais départ, le Français Fabio Quartararo (Yamaha) a réalisé une superbe course pour terminer à la cinquième place après s'être élancé en huitième position.
"J'ai pris du plaisir, mais comme depuis pas mal de temps, j'ai du mal à dépasser. On a fait une belle course avec ce qu'on a, mais on termine loin, à 15 secondes du vainqueur. Le résultat est important mais il faut trouver une solution pour être plus proche", a souligné le champion du monde 2021.
Son compatriote Johann Zarco (Ducati-Pramac) n'était pas dans le rythme dimanche et a terminé douzième, le même rang que sa place sur la grille de départ.
Solide dimanche dans la chaleur étouffante de Sepang, le champion du monde en titre a consolidé sa place de leader et s'est rapproché d'un deuxième sacre repart: arrivé en Malaisie avec 13 points de plus que la Madrilène, il repart avec 14 longueurs d'avance alors il ne reste que deux manches et 74 points à distribuer.
Après avoir terminé quatrième du sprint samedi derrière Martin, Bagnaia s'est bien repris dimanche en surclassant son dauphin, relégué à sept secondes. Il se présentera donc au Qatar dans quelques jours en plein confiance et avec la possibilité de décrocher sa deuxième couronne consécutive.
Martin frustré
"Le week-end est très positif. Hier, je n'avais pas un bon feeling sur la moto mais aujourd'hui c'était beaucoup mieux. J'ai perdu du temps sur les deux premiers mais j'ai réussi à creuser l'écart sur Jorge (Martin). L'important c'est d'avoir repris des points au championnat", a souligné le Turinois.
Martin, lui, a connu une journée très frustrante. Il a freiné très tard au premier virage pour passer en première position, mais il est sorti trop large et s'est retrouvé cinquième. Revenu dans la roue de Bagnaia, il a été à la lutte durant cinq tours et a même réussi à dépasser l'Italien deux fois. Mais ce dernier a répondu avec fermeté en reprenant sa troisième place dans la foulée à chaque fois, avant de s'échapper irrémédiablement.
"On a fait des changements après le warm-up et ce n'était pas la bonne décision, je ne me sentais pas bien sur la moto. Quatrième c'était le maximum que je pouvais faire. Parfois c'est mieux de ne rien changer. Il faudra être intelligent pour être à la lutte avec +Pecco+ (Bagnaia) lors des deux prochains week-ends", a estimé Martin, visiblement touché, au micro de Canal+.
Bastianini intouchable
Intouchable, Bastianini a décroché la cinquième victoire de sa carrière en MotoGP, la première depuis 14 mois et un succès en Aragon. Le champion du monde de Moto2 2020 a frappé un grand coup alors que des rumeurs annonçaient qu'il pourrait perdre son guidon au profit de Martin.
"C'est fantastique. Je voulais être en tête après les deux premiers virages et j'ai réussi. J'ai beaucoup poussé dans les cinq premiers tours pour augmenter mon avance et après j'ai pu gérer", a-t-il expliqué.
Le natif de Rimini, troisième du championnat en 2022 au guidon d'une Ducati-Gresini, a enfin confirmé son potentiel après une saison catastrophique perturbée par les blessures. Jamais meilleur que huitième avant la Malaisie, il repart de Sepang avec un succès et une quatrième place dans le sprint, et a peut-être ainsi sauvé sa place dans l'équipe officielle pour 2024.
L'Espagnol Alex Marquez (Ducati-Gresini) a lui aussi connu un superbe week-end. Vainqueur du sprint samedi, il a pris une belle deuxième place lors du Grand Prix dimanche.
"J'ai tout essayé. J'avais une moto parfaite ce week-end mais Enea (Bastianini) était plus rapide aujourd'hui, c'était trop dur d'aller le chercher", a-t-il déclaré.
Son frère Marc, sextuple champion du monde de MotoGP et seulement 13e dimanche au guidon de sa Honda, doit se frotter les mains à l'idée de piloter l'an prochain une Ducati-Gresini qui ne cesse de s'améliorer ces dernières semaines.
Au lendemain d'un sprint décevant en raison d'un mauvais départ, le Français Fabio Quartararo (Yamaha) a réalisé une superbe course pour terminer à la cinquième place après s'être élancé en huitième position.
"J'ai pris du plaisir, mais comme depuis pas mal de temps, j'ai du mal à dépasser. On a fait une belle course avec ce qu'on a, mais on termine loin, à 15 secondes du vainqueur. Le résultat est important mais il faut trouver une solution pour être plus proche", a souligné le champion du monde 2021.
Son compatriote Johann Zarco (Ducati-Pramac) n'était pas dans le rythme dimanche et a terminé douzième, le même rang que sa place sur la grille de départ.
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