©Sébastien Ogier (à droite) devant le magnifique Hôtel de Paris, samedi à Monte-Carlo.
Sébastien ou Sébastien ? Ogier ou Loeb ? Les deux titans français du rallye mondial se rendent coup pour coup au Rallye Monde-Carlo: avant l'explication finale dimanche, le premier a repris 21 secondes d'avance sur le second, ancien leader.
Les années passent mais les champions restent. A bord de toutes nouvelles voitures désormais hybrides sur le championnat du monde (WRC), Ogier (Toyota), 38 ans, et Loeb (M-Sport Ford), 47 ans, se montrent encore une fois à la hauteur de leurs immenses palmarès.
Ni Ogier (huit fois champion du monde depuis l'an dernier), ni Loeb (neuf fois entre 2004 et 2012) ne feront une saison complète et ne joueront donc le titre. Mais ce sont eux qui mènent la danse, avec un bel avantage pour Ogier (21,1 secondes) samedi soir.
Situation paradoxale pour le WRC, ceux qui se battront pour le sacre ne suivent pas le rythme.
Vice-champion du monde 2020 et 2021, Elfyn Evans (Toyota), qui était à moins de dix secondes avant l'ES11, a percuté un talus dans une portion pourtant sèche, avant de finir garé dans le fossé. Il a pu repartir mais est hors course (à vingt minutes).
Pour Hyundai, Ott Tänak n'a pas fini la journée après un accident et une crevaison, Thierry Neuville a plus de sept minutes de retard après des problèmes mécaniques et Oliver Solberg s'est planté dans un arbre (il roule encore mais 40 minutes derrière).
Résultat, Craig Breen (M-Sport Ford) se retrouve 3e à plus d'une minute d'Ogier.
Loeb: "on est un peu loin"
Comme toujours au Monte-Carlo, l'important est d'éviter les pièges. La stratégie et le choix de pneus jouent, aussi, un rôle primordial.
Ogier le sait plus que tous, alors il s'est adapté à son seul rival avant la dernière spéciale du jour: le deuxième passage entre Saint-Geniez et Thoard (Alpes-de-Haute-Provence), où alternaient tronçons verglacés ou enneigés et d'autres très secs. Où les autres concurrents se sont cassé les dents.
"J'avais prévu de prendre les pneus neige parce que c'était l'option la plus sûre, mais j'ai vu que Seb (Loeb) prenait des slicks, alors j'ai changé à la dernière minute", a-t-il souri. "C'était délicat par endroits sur la glace mais cool sur les parties sèches".
Pari gagnant: c'est ici qu'il a pris 16 secondes sur Loeb, qui ne pouvait que constater: "Maintenant on est un peu loin".
"Nous avons tenté le coup (avec les slicks, ndlr), mais Ogier l'a vu et il a changé aussi. C'était vraiment délicat, très facile de faire une erreur, donc le principal est d'avoir terminé", a-t-il relativisé.
Octuple champion du monde depuis 2021, Ogier est aussi devenu recordman de victoires sur le Monte-Carlo l'an passé avec un huitième succès. Il est en passe d'en ajouter un neuvième.
Mais Loeb est encore là, pour l'histoire: il pourrait devenir, à bientôt 48 ans, le pilote le plus âgé vainqueur en WRC.
Au programme dominical, épingles en cascade et verglas surprise le long de deux boucles de deux spéciales dans les Alpes-Maritimes (La Penne/Collongues ES14 et ES16 ; Briançonnet/Entrevaux ES15 et ES17).
La dernière spéciale pourrait être une finale entre les deux Français. Leurs poursuivants voudront eux aller grappiller les points bonus de la Power Stage, à défaut de la prestigieuse victoire sur le port de Monaco.
Lire aussi : Ryding écrit l’histoire du ski alpin britannique à Kitzbühel
Les années passent mais les champions restent. A bord de toutes nouvelles voitures désormais hybrides sur le championnat du monde (WRC), Ogier (Toyota), 38 ans, et Loeb (M-Sport Ford), 47 ans, se montrent encore une fois à la hauteur de leurs immenses palmarès.
Ni Ogier (huit fois champion du monde depuis l'an dernier), ni Loeb (neuf fois entre 2004 et 2012) ne feront une saison complète et ne joueront donc le titre. Mais ce sont eux qui mènent la danse, avec un bel avantage pour Ogier (21,1 secondes) samedi soir.
Situation paradoxale pour le WRC, ceux qui se battront pour le sacre ne suivent pas le rythme.
Vice-champion du monde 2020 et 2021, Elfyn Evans (Toyota), qui était à moins de dix secondes avant l'ES11, a percuté un talus dans une portion pourtant sèche, avant de finir garé dans le fossé. Il a pu repartir mais est hors course (à vingt minutes).
Pour Hyundai, Ott Tänak n'a pas fini la journée après un accident et une crevaison, Thierry Neuville a plus de sept minutes de retard après des problèmes mécaniques et Oliver Solberg s'est planté dans un arbre (il roule encore mais 40 minutes derrière).
Résultat, Craig Breen (M-Sport Ford) se retrouve 3e à plus d'une minute d'Ogier.
Loeb: "on est un peu loin"
Comme toujours au Monte-Carlo, l'important est d'éviter les pièges. La stratégie et le choix de pneus jouent, aussi, un rôle primordial.
Ogier le sait plus que tous, alors il s'est adapté à son seul rival avant la dernière spéciale du jour: le deuxième passage entre Saint-Geniez et Thoard (Alpes-de-Haute-Provence), où alternaient tronçons verglacés ou enneigés et d'autres très secs. Où les autres concurrents se sont cassé les dents.
"J'avais prévu de prendre les pneus neige parce que c'était l'option la plus sûre, mais j'ai vu que Seb (Loeb) prenait des slicks, alors j'ai changé à la dernière minute", a-t-il souri. "C'était délicat par endroits sur la glace mais cool sur les parties sèches".
Pari gagnant: c'est ici qu'il a pris 16 secondes sur Loeb, qui ne pouvait que constater: "Maintenant on est un peu loin".
"Nous avons tenté le coup (avec les slicks, ndlr), mais Ogier l'a vu et il a changé aussi. C'était vraiment délicat, très facile de faire une erreur, donc le principal est d'avoir terminé", a-t-il relativisé.
Octuple champion du monde depuis 2021, Ogier est aussi devenu recordman de victoires sur le Monte-Carlo l'an passé avec un huitième succès. Il est en passe d'en ajouter un neuvième.
Mais Loeb est encore là, pour l'histoire: il pourrait devenir, à bientôt 48 ans, le pilote le plus âgé vainqueur en WRC.
Au programme dominical, épingles en cascade et verglas surprise le long de deux boucles de deux spéciales dans les Alpes-Maritimes (La Penne/Collongues ES14 et ES16 ; Briançonnet/Entrevaux ES15 et ES17).
La dernière spéciale pourrait être une finale entre les deux Français. Leurs poursuivants voudront eux aller grappiller les points bonus de la Power Stage, à défaut de la prestigieuse victoire sur le port de Monaco.
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