Frappes américaines en Syrie: huit combattants pro-iraniens tués
Huit combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes américaines dans l’est de la Syrie. Les États-Unis ont annoncé avoir mené ces frappes en réponse aux attaques répétées contre leur personnel en Irak et en Syrie. 

«Huit combattants pro-iraniens ont été tués, dont au moins un Syrien et des Irakiens» dans les frappes dimanche, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Les États-Unis avaient annoncé avoir mené «des frappes de précision sur des installations dans l’est de la Syrie utilisées par le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran et des groupes affiliés à l’Iran, en réponse aux attaques continues contre le personnel américain en Irak et en Syrie».

«Les frappes ont été menées respectivement contre un centre d’entraînement et une résidence protégée» près des villes de Boukamal et Mayadine, a précisé le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

Selon l’OSDH, basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d’un large réseau de sources en Syrie, les frappes ont entièrement détruit un dépôt d’armes dans les environs de Boukamal, proche de la frontière avec l’Irak, ce qui a provoqué une série d’explosions.

Les raids ont également visé une plate-forme de lancement de roquettes près de la ville de Mayadine dans le même secteur.


C’est la troisième fois en moins de trois semaines que l’armée américaine prend pour cible des sites en Syrie affiliés à l’Iran, qui soutient des groupes armés accusés par Washington d’être à l’origine d’une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient.

Ces frappes sont menées par Washington en réponse à la multiplication des attaques de groupes pro-iraniens visant son armée en Syrie et en Irak – plus de 45 depuis le 17 octobre – dans le contexte de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, les États-Unis ayant apporté leur soutien militaire à Israël.

Lundi, 15 roquettes ont été tirées par des combattants pro-iraniens sur une base de la coalition internationale dirigée par les États-Unis dans le champ gazier de Conoco, dans l’est de la Syrie, selon l’OSDH.

Un groupe se faisant appeler la «Résistance islamique en Irak» a, pour sa part, revendiqué une attaque contre une autre base de la coalition sur le champ pétrolier d’Al-Omar dans la même région.

Maria Chami, avec AFP

 
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