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- Israël: le Hamas «a perdu le contrôle à Gaza»
©(Photo de SAID KHATIB/AFP)
Au 38ème jours de la guerre entre Israël et le Hamas, l'armée israélienne continue sa progression dans l'enclave. Les hôpitaux de Gaza sont pour la plupart hors service en raison du manque de carburant.
Le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud", a affirmé lundi le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant après plus de cinq semaines de guerre avec le mouvement islamiste palestinien.
Des civils "pillent les bases du Hamas. Ils ne croient plus au gouvernement (du Hamas, ndlr)" au pouvoir dans le petit territoire palestinien pilonné sans relâche par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique, a aussi assuré le ministre dans un message vidéo diffusé par plusieurs chaînes de télévision.
Au moins 11.240 personnes, essentiellement des civils, incluant 4 609 enfants et 3 100 femmes, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé de Gaza.
L'attaque du Hamas a fait environ 1.200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les chiffres officiels israéliens.
L'armée israélienne a annoncé lundi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 44 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.
Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Youssef Abou Rich, a indiqué lundi à l'AFP que tous les hôpitaux du nord du territoire côtier étaient désormais "hors service", faute de carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs d'électricité.
Il a ajouté que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts en raison du manque d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza.
Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, Thomas White, a prévenu que les "opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n'étant autorisé à entrer à Gaza", assiégée par Israël et en proie aux combats entre le Hamas et Israël.
Joe Biden a demandé à Israël de protéger le principal hôpital de Gaza, près duquel se déroulent des combats entre l'armée israélienne et des combattants du Hamas.
"J'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital", a déclaré le président américain à la Maison-Blanche, questionné par des journalistes pour savoir s'il en avait parlé avec les dirigeants israéliens. "L'hôpital doit être protégé", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen a estimé que la "pression internationale" allait s'intensifier "vraiment" sur son pays avec la guerre à Gaza d'ici deux ou trois semaines.
"Le ministère des Affaires étrangères s'efforce d'élargir la fenêtre de légitimité et les combats se poursuivront aussi longtemps que nécessaire", a dit M. Cohen.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a évoqué la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer des otages retenus dans la bande de Gaza, lors d'une interview à NBC.
L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage lors de l'attaque initiale du Hamas.
Le gouvernement israélien a en outre annoncé le blocage dans le pays des sites internet de la chaîne libanaise pro-iranienne Mayadeen TV, devenue selon lui un "porte-parole du Hezbollah" libanais.
Minute de silence et drapeaux en berne, l'ONU a rendu lundi un hommage mondial en mémoire de ses dizaines de collaborateurs tués dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé qu'une minute de silence soit observée à 9H30 heure locale dans chaque pays où l'organisation dispose d'une représentation.
Le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud", a affirmé lundi le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant après plus de cinq semaines de guerre avec le mouvement islamiste palestinien.
Des civils "pillent les bases du Hamas. Ils ne croient plus au gouvernement (du Hamas, ndlr)" au pouvoir dans le petit territoire palestinien pilonné sans relâche par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique, a aussi assuré le ministre dans un message vidéo diffusé par plusieurs chaînes de télévision.
Au moins 11.240 personnes, essentiellement des civils, incluant 4 609 enfants et 3 100 femmes, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé de Gaza.
L'attaque du Hamas a fait environ 1.200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les chiffres officiels israéliens.
L'armée israélienne a annoncé lundi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 44 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.
Hôpitaux hors service
Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Youssef Abou Rich, a indiqué lundi à l'AFP que tous les hôpitaux du nord du territoire côtier étaient désormais "hors service", faute de carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs d'électricité.
Il a ajouté que "sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" étaient morts en raison du manque d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza.
Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, Thomas White, a prévenu que les "opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n'étant autorisé à entrer à Gaza", assiégée par Israël et en proie aux combats entre le Hamas et Israël.
Joe Biden a demandé à Israël de protéger le principal hôpital de Gaza, près duquel se déroulent des combats entre l'armée israélienne et des combattants du Hamas.
"J'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital", a déclaré le président américain à la Maison-Blanche, questionné par des journalistes pour savoir s'il en avait parlé avec les dirigeants israéliens. "L'hôpital doit être protégé", a-t-il ajouté.
La "pression internationale" va s'accroître sur Israël
Le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen a estimé que la "pression internationale" allait s'intensifier "vraiment" sur son pays avec la guerre à Gaza d'ici deux ou trois semaines.
"Le ministère des Affaires étrangères s'efforce d'élargir la fenêtre de légitimité et les combats se poursuivront aussi longtemps que nécessaire", a dit M. Cohen.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a évoqué la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer des otages retenus dans la bande de Gaza, lors d'une interview à NBC.
L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage lors de l'attaque initiale du Hamas.
Le gouvernement israélien a en outre annoncé le blocage dans le pays des sites internet de la chaîne libanaise pro-iranienne Mayadeen TV, devenue selon lui un "porte-parole du Hezbollah" libanais.
Hommage de l'ONU
Minute de silence et drapeaux en berne, l'ONU a rendu lundi un hommage mondial en mémoire de ses dizaines de collaborateurs tués dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé qu'une minute de silence soit observée à 9H30 heure locale dans chaque pays où l'organisation dispose d'une représentation.
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