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- Macron condamne les bombardements de civils à Gaza
©Photo Mahmud Hams AFP
Le président français Emmanuel Macron a «condamné avec la plus grande fermeté», mercredi, les bombardements d’infrastructures civiles, dans la guerre qui oppose Israël au Hamas, lors d’une conférence de presse à Berne.
«Nous condamnons, avec la plus grande fermeté, tous les bombardements de civils, en particulier d’infrastructures civiles qui doivent être protégées au titre de notre droit international et du droit humanitaire», a dit le président lors du premier jour de sa visite d’État en Suisse, répondant à une question sur la situation de l’hôpital Al-Chifa, le plus important de la bande de Gaza.
Il a insisté sur le fait que cela ne valait «pas seulement pour les bâtiments mais les personnes qui y soignent», rappelant que des dizaines d’humanitaires et de fonctionnaires internationaux avaient trouvé la mort dans les bombardements intensifs que mène Israël dans l’enclave palestinienne depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.
L’opération de l’armée israélienne dans l’hôpital Al-Chifa, abritant, selon elle, une base stratégique du Hamas, a suscité vives inquiétudes et condamnations mercredi de la part d’acteurs de la communauté internationale.
Avant le président, la diplomatie française avait fait part de sa «très vive préoccupation» vis-à-vis de cette opération, estimant que la population palestinienne n’avait «pas à payer pour les crimes du Hamas».
Le président français a également été interpellé sur un manque de clarté concernant la guerre entre Israël et le Hamas que lui reprochent certains.
Il a affirmé défendre une position «équilibrée» et qui n’a «jamais varié».
«Nous reconnaissons, de manière complète, le droit d’Israël de se défendre et de lutter contre le terrorisme, mais parce qu’Israël est une démocratie (...) ce droit à se défendre doit s’inscrire dans le cadre du droit international humanitaire et en respectant les règles de la guerre (...). Nous n’avons jamais varié», a-t-il lancé.
Cette position «est de ne jamais transiger sur le droit d’Israël de vivre en paix et en sécurité dans la région et la France a aussi toujours soutenu les aspirations légitimes du peuple palestinien et continuera d’œuvrer pour une solution à deux États», a martelé le président.
«Nous n’avons jamais varié», a-t-il insisté.
Il a aussi affirmé «assumer la totalité des propos» tenus dans un entretien à la BBC, qui ont incité les Israéliens à demander «une clarification».
«Je revendique et j’assume la totalité des propos que j’ai pu tenir devant vos confrères de la presse anglo-saxonne, parce qu’ils correspondent à cette ligne qui condamne aussi les bombardements contre les populations civiles et qui s’émeut de la même manière d’un enfant qui est tué.»
«Il n’y a pas de double standard pour la France», a-t-il dit.
Avec AFP
«Nous condamnons, avec la plus grande fermeté, tous les bombardements de civils, en particulier d’infrastructures civiles qui doivent être protégées au titre de notre droit international et du droit humanitaire», a dit le président lors du premier jour de sa visite d’État en Suisse, répondant à une question sur la situation de l’hôpital Al-Chifa, le plus important de la bande de Gaza.
Il a insisté sur le fait que cela ne valait «pas seulement pour les bâtiments mais les personnes qui y soignent», rappelant que des dizaines d’humanitaires et de fonctionnaires internationaux avaient trouvé la mort dans les bombardements intensifs que mène Israël dans l’enclave palestinienne depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.
L’opération de l’armée israélienne dans l’hôpital Al-Chifa, abritant, selon elle, une base stratégique du Hamas, a suscité vives inquiétudes et condamnations mercredi de la part d’acteurs de la communauté internationale.
Avant le président, la diplomatie française avait fait part de sa «très vive préoccupation» vis-à-vis de cette opération, estimant que la population palestinienne n’avait «pas à payer pour les crimes du Hamas».
Le président français a également été interpellé sur un manque de clarté concernant la guerre entre Israël et le Hamas que lui reprochent certains.
Il a affirmé défendre une position «équilibrée» et qui n’a «jamais varié».
«Nous reconnaissons, de manière complète, le droit d’Israël de se défendre et de lutter contre le terrorisme, mais parce qu’Israël est une démocratie (...) ce droit à se défendre doit s’inscrire dans le cadre du droit international humanitaire et en respectant les règles de la guerre (...). Nous n’avons jamais varié», a-t-il lancé.
Cette position «est de ne jamais transiger sur le droit d’Israël de vivre en paix et en sécurité dans la région et la France a aussi toujours soutenu les aspirations légitimes du peuple palestinien et continuera d’œuvrer pour une solution à deux États», a martelé le président.
«Nous n’avons jamais varié», a-t-il insisté.
Il a aussi affirmé «assumer la totalité des propos» tenus dans un entretien à la BBC, qui ont incité les Israéliens à demander «une clarification».
«Je revendique et j’assume la totalité des propos que j’ai pu tenir devant vos confrères de la presse anglo-saxonne, parce qu’ils correspondent à cette ligne qui condamne aussi les bombardements contre les populations civiles et qui s’émeut de la même manière d’un enfant qui est tué.»
«Il n’y a pas de double standard pour la France», a-t-il dit.
Avec AFP
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