©Photo de Handout/Syrian Presidency Facebook page/AFP)
La Syrie doit tout mettre en oeuvre pour mettre fin aux actes relevant de la "torture" et autres "traitements cruels" qui ont fait des dizaines de milliers de morts selon les enquêteurs, a jugé jeudi la plus haute juridiction de l'ONU.
"La République arabe syrienne doit (...) prendre toutes les mesures en son pouvoir afin de prévenir les actes de torture et autres actes constitutifs de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants", a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ) dans le cadre de la première affaire concernant la guerre civile dans ce pays qui a commencé en 2011.
Le Canada et les Pays-Bas avaient appelé la Cour internationale de Justice (CIJ) à ordonner «de toute urgence» l’arrêt de la torture dans les prisons syriennes, arguant que «chaque jour compte» pour ceux qui croupissent toujours en détention.
Cette démarche survient un jour après que la justice française a émis un mandat d’arrêt international contre le président syrien Bachar al-Assad, accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques perpétrées en Syrie en 2013.
En octobre, les juges de la CIJ, qui siège à La Haye, ont entendu des témoignages poignants de détenus syriens décrivant des viols collectifs, des mutilations et des punitions consistant à contorsionner des personnes dans un pneu de voiture et à les battre.
La torture en Syrie est «omniprésente et enracinée (...) et continue aujourd’hui», ont écrit le Canada et les Pays-Bas dans leur requête à la CIJ.
Les victimes endurent «une douleur et des souffrances physiques et mentales inimaginables à la suite d’actes de torture, y compris (...) des violences sexuelles et basées sur le genre», ajoute le document.
«Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, ou sont présumées mortes, des suites de la torture», ont ajouté les deux pays, citant un rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Damas ne s’est pas présenté à des audiences en octobre et avait précédemment rejeté l’affaire, estimant qu’il s’agit «de désinformation et de mensonges», et que les allégations «manquent du moindre degré de crédibilité».
Avec AFP
"La République arabe syrienne doit (...) prendre toutes les mesures en son pouvoir afin de prévenir les actes de torture et autres actes constitutifs de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants", a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ) dans le cadre de la première affaire concernant la guerre civile dans ce pays qui a commencé en 2011.
Le Canada et les Pays-Bas avaient appelé la Cour internationale de Justice (CIJ) à ordonner «de toute urgence» l’arrêt de la torture dans les prisons syriennes, arguant que «chaque jour compte» pour ceux qui croupissent toujours en détention.
Cette démarche survient un jour après que la justice française a émis un mandat d’arrêt international contre le président syrien Bachar al-Assad, accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques perpétrées en Syrie en 2013.
En octobre, les juges de la CIJ, qui siège à La Haye, ont entendu des témoignages poignants de détenus syriens décrivant des viols collectifs, des mutilations et des punitions consistant à contorsionner des personnes dans un pneu de voiture et à les battre.
La torture en Syrie est «omniprésente et enracinée (...) et continue aujourd’hui», ont écrit le Canada et les Pays-Bas dans leur requête à la CIJ.
Les victimes endurent «une douleur et des souffrances physiques et mentales inimaginables à la suite d’actes de torture, y compris (...) des violences sexuelles et basées sur le genre», ajoute le document.
«Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, ou sont présumées mortes, des suites de la torture», ont ajouté les deux pays, citant un rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Damas ne s’est pas présenté à des audiences en octobre et avait précédemment rejeté l’affaire, estimant qu’il s’agit «de désinformation et de mensonges», et que les allégations «manquent du moindre degré de crédibilité».
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires