Le président du Parlement, Nabih Berry, a dénoncé vendredi «les campagnes de diffamation menées contre le patriarche maronite, Béchara Raï, à la suite de son appel sincère en faveur du soutien aux déplacés» du Liban-Sud.
«L’appel de Son Éminence à soutenir les déplacés reflète une position nationale et unificatrice», a déclaré M. Berry, condamnant les campagnes contre Mgr Raï qui résulteraient, selon lui, d’un «malentendu».
Pour rappel, le patriarche a appelé, mercredi, les paroisses à «fournir des contributions financières à nos compatriotes venant des villes du sud» et à leur remettre les collectes effectuées durant la messe du dimanche. Selon lui, ce déplacement forcé en raison des affrontements armés à la frontière sud du Liban «exacerbe la pauvreté».
De son côté, l’ancien chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a condamné «tout discours incitatif, en particulier envers le patriarche Raï, en cette période exceptionnellement critique pour le Liban et la région». «L’unité intérieure est au-dessus de toute considération», a-t-il précisé sur son compte X.
Quant au président du Centre catholique d’information, Mgr Abdo Abou Kassam, il a réagi aux critiques adressées au patriarche, soulignant que ses détracteurs «ne réussiront pas à porter atteinte à la dignité de Son Éminence».
À leur tour, les présidents de la Ligue maronite et du comité exécutif du Conseil général maronite, respectivement Khalil Karam et Michel Matta, ont dénoncé l’atteinte portée à la position patriarcale. Dans ce contexte, M. Karam a indiqué que «des mesures judiciaires seraient prises» à l’égard des diffamateurs.
Parallèlement, plusieurs députés ont dénoncé la campagne contre le patriarche, notamment Michel Moussa, membre du bloc parlementaire du mouvement Amal, Jimmy Jabbour, membre du bloc du Courant patriotique libre, et Salim el-Sayegh, membre du bloc Kataëb. Ce dernier a ainsi déclaré que cette campagne viserait à «transformer la question humanitaire et nationale, qui concerne tout le monde, en question confessionnelle».
Par ailleurs, Mgr Raï a reçu jeudi une délégation regroupant des présidents des conseils municipaux de villages du Liban-Sud qui ont salué l’initiative de Bkerké, exprimant leur gratitude au patriarche maronite pour sa position «basée sur l’évangile».
«L’appel de Son Éminence à soutenir les déplacés reflète une position nationale et unificatrice», a déclaré M. Berry, condamnant les campagnes contre Mgr Raï qui résulteraient, selon lui, d’un «malentendu».
Pour rappel, le patriarche a appelé, mercredi, les paroisses à «fournir des contributions financières à nos compatriotes venant des villes du sud» et à leur remettre les collectes effectuées durant la messe du dimanche. Selon lui, ce déplacement forcé en raison des affrontements armés à la frontière sud du Liban «exacerbe la pauvreté».
De son côté, l’ancien chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a condamné «tout discours incitatif, en particulier envers le patriarche Raï, en cette période exceptionnellement critique pour le Liban et la région». «L’unité intérieure est au-dessus de toute considération», a-t-il précisé sur son compte X.
Quant au président du Centre catholique d’information, Mgr Abdo Abou Kassam, il a réagi aux critiques adressées au patriarche, soulignant que ses détracteurs «ne réussiront pas à porter atteinte à la dignité de Son Éminence».
À leur tour, les présidents de la Ligue maronite et du comité exécutif du Conseil général maronite, respectivement Khalil Karam et Michel Matta, ont dénoncé l’atteinte portée à la position patriarcale. Dans ce contexte, M. Karam a indiqué que «des mesures judiciaires seraient prises» à l’égard des diffamateurs.
Parallèlement, plusieurs députés ont dénoncé la campagne contre le patriarche, notamment Michel Moussa, membre du bloc parlementaire du mouvement Amal, Jimmy Jabbour, membre du bloc du Courant patriotique libre, et Salim el-Sayegh, membre du bloc Kataëb. Ce dernier a ainsi déclaré que cette campagne viserait à «transformer la question humanitaire et nationale, qui concerne tout le monde, en question confessionnelle».
Par ailleurs, Mgr Raï a reçu jeudi une délégation regroupant des présidents des conseils municipaux de villages du Liban-Sud qui ont salué l’initiative de Bkerké, exprimant leur gratitude au patriarche maronite pour sa position «basée sur l’évangile».
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