"Après le coup porté au système bancaire, les décisions envisagées par le gouvernement porteront un coup fatal au système économique libéral du Liban", a mis en garde le patriarche Raï.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a contesté certains points du projet de Budget 2022, mettant notamment en garde contre des majorations « indirectes » de salaires dans le secteur public, sous prétexte de primes et d’allocations, alors que le Liban est pratiquement en faillite et n’a toujours pas lancé un chantier de réformes.
Dans son homélie dimanche à Bkerké, Béchara Raï a insisté sur le fait que l’avant-projet de budget ne correspond pas aux exigences d’un redressement économique et financier. « Nous mettons en garde contre les tentatives de faire passer des décisions financières qui ressemblent à une nouvelle grille des salaires camouflée pour le secteur public », a-t-il insisté, en avertissant également contre les conséquences des nouvelles taxes envisagées. « Des impôts et des taxes sont imposés durant une phase de rétablissement et non pas d’effondrement, de croissance et non pas de marasme, et dans le cadre d’un plan de réformes global mené par un pouvoir qui a la confiance du peuple et des deux communautés arabe et internationale », a-t-il dit. « La réforme économique commence par une réforme politique et nationale et non pas en faisant assumer à la population de nouvelles charges fiscales », a insisté Béchara Raï.
« Après le coup porté au système bancaire, les décisions envisagées par le gouvernement vont accentuer l’effondrement économique sans pour autant améliorer le pouvoir d’achat des familles. Elles porteront un coup fatal au système économique libéral du Liban, à l’origine de la prospérité du pays », a averti le patriarche qui a insisté sur la nécessité qu’un « souffle nouveau soit introduit à la vie politique libanaise ».
Faisant écho aux propos du chef de la diplomatie koweitienne, cheikh Ahmad Nasser al-Mohammad al-Sabah, qui, en visite officielle à Beyrouth, a soumis aux autorités libanaises, une feuille de route pour un retour à la normale au niveau des relations libano-arabes, Béchara Raï a appelé avec insistance les dirigeants libanais à « coopérer avec les amis du Liban qui essaient de le tenir à l’écart des répercussions des conflits dans la région, afin que les Libanais puissent réorganiser leur partenariat national et recouvrer la souveraineté, l’indépendance et la stabilité de leur pays ». Il en a profité pour plaider de nouveau en faveur de la neutralité du Liban.
Lire aussi : Le budget 2022, nouvelles mesures en série
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a contesté certains points du projet de Budget 2022, mettant notamment en garde contre des majorations « indirectes » de salaires dans le secteur public, sous prétexte de primes et d’allocations, alors que le Liban est pratiquement en faillite et n’a toujours pas lancé un chantier de réformes.
Dans son homélie dimanche à Bkerké, Béchara Raï a insisté sur le fait que l’avant-projet de budget ne correspond pas aux exigences d’un redressement économique et financier. « Nous mettons en garde contre les tentatives de faire passer des décisions financières qui ressemblent à une nouvelle grille des salaires camouflée pour le secteur public », a-t-il insisté, en avertissant également contre les conséquences des nouvelles taxes envisagées. « Des impôts et des taxes sont imposés durant une phase de rétablissement et non pas d’effondrement, de croissance et non pas de marasme, et dans le cadre d’un plan de réformes global mené par un pouvoir qui a la confiance du peuple et des deux communautés arabe et internationale », a-t-il dit. « La réforme économique commence par une réforme politique et nationale et non pas en faisant assumer à la population de nouvelles charges fiscales », a insisté Béchara Raï.
« Après le coup porté au système bancaire, les décisions envisagées par le gouvernement vont accentuer l’effondrement économique sans pour autant améliorer le pouvoir d’achat des familles. Elles porteront un coup fatal au système économique libéral du Liban, à l’origine de la prospérité du pays », a averti le patriarche qui a insisté sur la nécessité qu’un « souffle nouveau soit introduit à la vie politique libanaise ».
Faisant écho aux propos du chef de la diplomatie koweitienne, cheikh Ahmad Nasser al-Mohammad al-Sabah, qui, en visite officielle à Beyrouth, a soumis aux autorités libanaises, une feuille de route pour un retour à la normale au niveau des relations libano-arabes, Béchara Raï a appelé avec insistance les dirigeants libanais à « coopérer avec les amis du Liban qui essaient de le tenir à l’écart des répercussions des conflits dans la région, afin que les Libanais puissent réorganiser leur partenariat national et recouvrer la souveraineté, l’indépendance et la stabilité de leur pays ». Il en a profité pour plaider de nouveau en faveur de la neutralité du Liban.
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