À l’approche du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, le Hezbollah serait en train de relancer la communication avec différentes composantes de la communauté chrétienne dont les positions divergent au sujet de l’avenir du commandement de l’armée.
Selon des sources informées citées par le média affilié Houna Loubnan, Walid Ghayad, responsable médiatique du patriarcat maronite, et les cadres du Hezbollah, Mohammed Said al-Khansa et Moustapha al-Hage Ali, se sont réunis à huis clos dans la résidence du député Farid al-Khazen, pour «relancer les discussions et rétablir les relations» entre Bkerké et Haret Hreik.
D’après ces mêmes sources, M. Ghayad en a saisi l’occasion pour éclaircir la position du patriarche Béchara Boutros Raï à l’égard du dossier du commandement de l’armée et communiquer à la formation pro-iranienne le désir de Bkerké de ne pas négliger la vacance présidentielle au profit du commandant en chef de l’armée.
Le patriarche Raï, quant à lui, rejette catégoriquement toute vacance au niveau du commandement de l’armée quand le général Joseph Aoun aura pris sa retraite le 10 janvier. Son refus signifie un soutien implicite à la proposition faite par les députés des Forces libanaises de retarder d’un an la retraite du général Aoun.
D’autre part, selon des informations recueillies par Ici Beyrouth, le responsable de liaison et de coordination du Hezbollah, Wafic Safa, a renoué avec le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, après un froid dû aux critiques adressées par celui-ci au «Sayed» (le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah).
Les réunions sont demeurées confidentielles, alors que les événements régionaux – notamment la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, soutenu par le Hezbollah – ont contribué à la relance de la communication. Cette initiative est liée à l’intention du «parti de Dieu» de sauver son alliance avec le CPL.
Dans ce même contexte, la formation pro-iranienne semble aller dans le sens de M. Bassil en ce qui concerne le dossier du commandement de l’armée. Que l’initiative soit prise par le gouvernement ou le Parlement, le chef du CPL s’oppose fermement au prolongement de l’âge de retraite du général Joseph Aoun, déclamant une violation de la Constitution. Cela dit, il est tout aussi inhabituel de nommer un nouveau commandant en chef de l’armée en l’absence d’un président de la République, comme le revendique M. Bassil.
Il semblerait que le Hezbollah est devant un dilemme: sauver sa relation avec sa couverture chrétienne incarnée par le CPL, ou risquer le vide au niveau du commandement de l’armée en cette période critique.
Il n’y a toujours rien de nouveau à signaler au sujet du comité conjoint entre le Hezbollah et le CPL, dont la mission est d’élaborer un nouvel accord pour remplacer l’entente de Mar Mikhael. Le «parti de Dieu» étudie toujours les propositions de Gebran Bassil et les dossiers qu’il a soulevés, dont celui de la décentralisation généralisée.
Selon des sources informées citées par le média affilié Houna Loubnan, Walid Ghayad, responsable médiatique du patriarcat maronite, et les cadres du Hezbollah, Mohammed Said al-Khansa et Moustapha al-Hage Ali, se sont réunis à huis clos dans la résidence du député Farid al-Khazen, pour «relancer les discussions et rétablir les relations» entre Bkerké et Haret Hreik.
D’après ces mêmes sources, M. Ghayad en a saisi l’occasion pour éclaircir la position du patriarche Béchara Boutros Raï à l’égard du dossier du commandement de l’armée et communiquer à la formation pro-iranienne le désir de Bkerké de ne pas négliger la vacance présidentielle au profit du commandant en chef de l’armée.
Le patriarche Raï, quant à lui, rejette catégoriquement toute vacance au niveau du commandement de l’armée quand le général Joseph Aoun aura pris sa retraite le 10 janvier. Son refus signifie un soutien implicite à la proposition faite par les députés des Forces libanaises de retarder d’un an la retraite du général Aoun.
D’autre part, selon des informations recueillies par Ici Beyrouth, le responsable de liaison et de coordination du Hezbollah, Wafic Safa, a renoué avec le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, après un froid dû aux critiques adressées par celui-ci au «Sayed» (le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah).
Les réunions sont demeurées confidentielles, alors que les événements régionaux – notamment la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, soutenu par le Hezbollah – ont contribué à la relance de la communication. Cette initiative est liée à l’intention du «parti de Dieu» de sauver son alliance avec le CPL.
Dans ce même contexte, la formation pro-iranienne semble aller dans le sens de M. Bassil en ce qui concerne le dossier du commandement de l’armée. Que l’initiative soit prise par le gouvernement ou le Parlement, le chef du CPL s’oppose fermement au prolongement de l’âge de retraite du général Joseph Aoun, déclamant une violation de la Constitution. Cela dit, il est tout aussi inhabituel de nommer un nouveau commandant en chef de l’armée en l’absence d’un président de la République, comme le revendique M. Bassil.
Il semblerait que le Hezbollah est devant un dilemme: sauver sa relation avec sa couverture chrétienne incarnée par le CPL, ou risquer le vide au niveau du commandement de l’armée en cette période critique.
Il n’y a toujours rien de nouveau à signaler au sujet du comité conjoint entre le Hezbollah et le CPL, dont la mission est d’élaborer un nouvel accord pour remplacer l’entente de Mar Mikhael. Le «parti de Dieu» étudie toujours les propositions de Gebran Bassil et les dossiers qu’il a soulevés, dont celui de la décentralisation généralisée.
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