Gaza suspendu à l'accord sur les otages
©(Photo de John MACDOUGALL/AFP)
Au 46ème jour de la guerre entre le Hamas et Israël, un accord pour la libération des otages semble imminent. La situation humanitaire reste catastrophique dans l'enclave en raison de nombreuses pénuries. 

Un accord sur la libération des otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas est "très proche", a déclaré le président américain Joe Biden mardi depuis la Maison-Blanche.

Les négociations n'ont "jamais été aussi proches d'un accord", a déclaré avant lui un représentant du Qatar, médiateur dans ce dossier.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a estimé devant son gouvernement, réuni mardi soir pour se décider sur l'accord en négociation pour une libération d'otages, qu'il s'agit de "la bonne décision".

M. Netanyahou, qui avait rencontré lundi soir des proches des otages, avait auparavant fait état de "progrès" dans les négociations et dit espérer de "bonnes nouvelles bientôt".

"Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", avait déclaré lundi le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh.


Une "tragédie" sanitaire en vue

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a prévenu mardi qu'une véritable "tragédie" sanitaire se profilait dans ce territoire, en raison du manque de carburant et d'eau.
Mort de bébés prématurés


Deux des 33 bébés prématurés qui devaient être évacués de l'hôpital al-Chifa, dans le nord de la bande Gaza, sont morts pendant la nuit qui a précédé leur évacuation, a indiqué l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) mardi.

Vingt-huit bébés ont été transférés lundi en Égypte.


Les Brics appellent à une trêve

Les pays membres des Brics ont appelé mardi à une "trêve humanitaire immédiate" conduisant à un cessez-le-feu, "la protection des civils et la fourniture d'aide humanitaire" dans la bande de Gaza, à l'occasion d'un sommet extraordinaire.

À cette occasion, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a accusé Israël de "crimes de guerre" de "génocide" à Gaza, évoquant "la punition collective des civils palestiniens par l'usage illégal de la force" et "le refus délibéré de fournir des médicaments, du carburant, de la nourriture et de l'eau aux habitants de Gaza".

Par ailleurs, les députés sud-africains ont voté mardi en faveur de la fermeture de l'ambassade israélienne à Pretoria et de la suspension de toutes les relations diplomatiques jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit conclu.


53 journalistes tués

Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi.
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