Un groupe pro-Iran a été visé par des frappes américaines en Irak, ce qui a conduit à la mort d’au moins cinq de ses combattants. Les attaques ont été menées en représailles aux récentes agressions contre les troupes américaines et la coalition internationale en Irak et en Syrie. Ces frappes marquent une escalade des tensions dans la région, sur fond de conflits, dont la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.
Au moins cinq combattants d’un groupe pro-Iran ont été tués tôt mercredi en Irak par les frappes américaines ayant visé deux sites au sud de la capitale Bagdad, indiquent à l’AFP deux sources de sécurité.
Plus tôt, le Commandement militaire américain au Moyen-Orient, Centcom, avait annoncé avoir mené des «frappes de précision» sur deux sites en Irak, en représailles aux récentes attaques de groupes pro-Iran contre les troupes américaines et les forces de la coalition internationale antijihadistes en Irak et en Syrie.
Mardi déjà, un bombardement dans la région d’Abou Ghraib près de Bagdad avait visé un véhicule du Hachd al-Chaabi, coalition d’ex-paramilitaires intégrés aux forces régulières, faisant un mort et des blessés, Washington revendiquant une frappe aérienne «d’autodéfense».
Ces frappes américaines sont les premières du genre en Irak dans un contexte de tensions régionales accrues depuis plus d’un mois, à la suite de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas à Gaza. »
«Cinq membres des Brigades du Hezbollah ont été tués par un bombardement aérien sur le secteur de Jurf al-Sakhr», indique mercredi à l’AFP un responsable au sein des services de sécurité irakiens s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Un responsable du Hachd al-Chaabi, a fait état de «cinq morts et quatre blessés» parmi les combattants de ce groupe influent.
La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a indiqué à la presse mardi que les forces américaines et la coalition internationale antijihadistes déployées en Irak et en Syrie avaient été visées à 66 reprises par des tirs de roquettes ou des frappes de drones depuis le 17 octobre, 10 jours après l’attaque sans précédent sur le sol israélien du Hamas. Les attaques ont fait une soixantaine de blessés parmi les effectifs américains, selon la même source.
En représailles aux attaques contre les forces américaines, Washington a déjà bombardé à trois reprises des sites liés à l’Iran en Syrie. Les États-Unis ont aussi adopté des sanctions contre sept personnes affiliées à deux groupes armés irakiens pro-iraniens, dont les Brigades du Hezbollah.
Ces dernières semaines, la plupart de ces attaques ont été revendiquées par la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse proche des groupes armés pro-Iran qui saluent son action sur leurs chaînes de l’application Telegram.
Le mouvement a annoncé mardi qu’un de ses combattants avait été tué au combat dans «la bataille» contre les forces américaines en Irak, allusion au bombardement d’Abou Ghraib.
Des funérailles se sont tenues mardi près d’une mosquée de Bagdad pour ce combattant, Fadel al-Maksoussi, en présence de plusieurs centaines de membres du Hachd al-Chaabi, selon un journaliste de l’AFP.
Son cercueil était recouvert d’un drapeau aux couleurs des Brigades du Hezbollah. Ce groupe avait récemment assuré que les attaques de la «Résistance islamique en Irak» faisaient partie d’une «stratégie d’usure».
Washington compte environ 900 soldats en Syrie et près de 2.500 en Irak qui combattent l’organisation djihadiste État islamique (EI).
Maria Chami, avec AFP
Au moins cinq combattants d’un groupe pro-Iran ont été tués tôt mercredi en Irak par les frappes américaines ayant visé deux sites au sud de la capitale Bagdad, indiquent à l’AFP deux sources de sécurité.
Plus tôt, le Commandement militaire américain au Moyen-Orient, Centcom, avait annoncé avoir mené des «frappes de précision» sur deux sites en Irak, en représailles aux récentes attaques de groupes pro-Iran contre les troupes américaines et les forces de la coalition internationale antijihadistes en Irak et en Syrie.
Mardi déjà, un bombardement dans la région d’Abou Ghraib près de Bagdad avait visé un véhicule du Hachd al-Chaabi, coalition d’ex-paramilitaires intégrés aux forces régulières, faisant un mort et des blessés, Washington revendiquant une frappe aérienne «d’autodéfense».
Ces frappes américaines sont les premières du genre en Irak dans un contexte de tensions régionales accrues depuis plus d’un mois, à la suite de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas à Gaza. »
«Cinq membres des Brigades du Hezbollah ont été tués par un bombardement aérien sur le secteur de Jurf al-Sakhr», indique mercredi à l’AFP un responsable au sein des services de sécurité irakiens s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Un responsable du Hachd al-Chaabi, a fait état de «cinq morts et quatre blessés» parmi les combattants de ce groupe influent.
La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a indiqué à la presse mardi que les forces américaines et la coalition internationale antijihadistes déployées en Irak et en Syrie avaient été visées à 66 reprises par des tirs de roquettes ou des frappes de drones depuis le 17 octobre, 10 jours après l’attaque sans précédent sur le sol israélien du Hamas. Les attaques ont fait une soixantaine de blessés parmi les effectifs américains, selon la même source.
En représailles aux attaques contre les forces américaines, Washington a déjà bombardé à trois reprises des sites liés à l’Iran en Syrie. Les États-Unis ont aussi adopté des sanctions contre sept personnes affiliées à deux groupes armés irakiens pro-iraniens, dont les Brigades du Hezbollah.
Ces dernières semaines, la plupart de ces attaques ont été revendiquées par la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse proche des groupes armés pro-Iran qui saluent son action sur leurs chaînes de l’application Telegram.
Le mouvement a annoncé mardi qu’un de ses combattants avait été tué au combat dans «la bataille» contre les forces américaines en Irak, allusion au bombardement d’Abou Ghraib.
Des funérailles se sont tenues mardi près d’une mosquée de Bagdad pour ce combattant, Fadel al-Maksoussi, en présence de plusieurs centaines de membres du Hachd al-Chaabi, selon un journaliste de l’AFP.
Son cercueil était recouvert d’un drapeau aux couleurs des Brigades du Hezbollah. Ce groupe avait récemment assuré que les attaques de la «Résistance islamique en Irak» faisaient partie d’une «stratégie d’usure».
Washington compte environ 900 soldats en Syrie et près de 2.500 en Irak qui combattent l’organisation djihadiste État islamique (EI).
Maria Chami, avec AFP
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