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- Le commandant des forces navales du Hamas liquidé par Israël
©Photo Said Khatib/AFP
L'armée israélienne a annoncé avoir abattu le commandant des forces navales du Hamas à Khan Younès, quelques heures avant l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, vendredi à 7h.
Amar Abou Jalalah, commandant des forces navales du Hamas à Khan Younès, a été abattu par l'armée israélienne jeudi soir, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne. Il a été éliminé lors d'un raid sur Khan Younès, quelques heures avant la trêve annoncée par le Qatar.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, avait affirmé jeudi dans l'après-midi que la trêve "débutera à 07H00 (locales, 05H00 GMT) vendredi" et que "le premier groupe de civils otages sera libéré aux alentours de 16H00 le même jour (14H00 GMT)".
Selon lui, 13 femmes et enfants seront libérés, tandis que le nombre de prisonniers palestiniens qui seront relâchés n'a pas été précisé.
La branche armée du Hamas a déclaré dans un communiqué que la trêve "durera quatre jours à compter de vendredi matin et comprend un arrêt complet des activités militaires".
Pendant cette période, "50 prisonniers sionistes (otages, ndlr) femmes et enfants de moins de 19 ans seront libérés" en contrepartie, pour chacun d'entre eux, de la libération de "trois prisonniers palestiniens, femmes et enfants", a-t-elle ajouté.
Le Jihad islamique a de son côté fait état de combats au coeur de la ville de Gaza, dans le nord, où les troupes israéliennes opèrent également au sol.
Dans son discours, le porte-parole militaire des brigades Al-Qassam a revendiqué plusieurs offensives couronnées de succès contre des soldats israéliens dans le quartier de Cheikh Radwan et à Beit Hanoun. Selon lui, 33 véhicules de l'armée israélienne auraient été détruits. Il a notamment déclaré que les termes de l'accord conclu sous médiation qatarie correspondaient aux demandes du Hamas, tout en affirmant que les brigades Al-Qods étaient prêtes à continuer d'affronter l'armée israélienne, quelle que soit la durée de l'offensive. "Les informations collectées sur le terrain par nos combattants nous informent que les soldats ennemis ne sont pas prêts au combat" a-t-il révélé.
Il a notamment appelé à une "escalade de la confrontation" en Cisjordanie et sur tous les fronts de la résistance. ""Nous appelons nos frères de Jordanie à intensifier les actions de résistance populaire, et nous appelons tous les peuples du monde libre à s'en prendre à Israël" a-t-il ajouté.
La trêve devait dans un premier temps entrer en vigueur jeudi, selon plusieurs médias, mais elle a été repoussée à cause de discussions "de dernière minute", d'après un responsable palestinien ayant requis l'anonymat.
Le Bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué disposer d'une "première liste de noms" d'otages et être en lien avec leurs familles. Il n'a pas précisé s'il parlait de tous les otages, de toutes les personnes susceptibles d'être libérées ou des premiers potentiellement concernés vendredi.
La nuit a été particulièrement dure dans le sud de la bande de Gaza, avec des frappes qui n'ont pas cessé sur Khan Younès. Des journalistes de l'AFP à Rafah ont rapporté que ces frappes pourtant à plusieurs kilomètres faisaient trembler les maisons de la ville frontalière de l'Égypte.
Khaled Abou Samra, chef de service à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, a annoncé l'arrestation du directeur de l'établissement, actuellement sous le contrôle de l'armée israélienne qui dit y chercher des installations militaires du Hamas.
Le médecin a été "transféré pour être interrogé" par les services de renseignements, a précisé l'armée israélienne. "Sous sa direction, l'hôpital a été le théâtre de nombreuses activités terroristes du Hamas", ajoute le communiqué. L'enquête déterminera "s'il sera soumis à d'autres interrogatoires".
Selon un dernier bilan du gouvernement du Hamas, 14.854 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre, dont 6.150 enfants et 4.000 femmes.
Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait 1.200 morts, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon les autorités. Selon l'armée, 68 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Avec AFP
Amar Abou Jalalah, commandant des forces navales du Hamas à Khan Younès, a été abattu par l'armée israélienne jeudi soir, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne. Il a été éliminé lors d'un raid sur Khan Younès, quelques heures avant la trêve annoncée par le Qatar.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, avait affirmé jeudi dans l'après-midi que la trêve "débutera à 07H00 (locales, 05H00 GMT) vendredi" et que "le premier groupe de civils otages sera libéré aux alentours de 16H00 le même jour (14H00 GMT)".
Selon lui, 13 femmes et enfants seront libérés, tandis que le nombre de prisonniers palestiniens qui seront relâchés n'a pas été précisé.
La branche armée du Hamas a déclaré dans un communiqué que la trêve "durera quatre jours à compter de vendredi matin et comprend un arrêt complet des activités militaires".
Pendant cette période, "50 prisonniers sionistes (otages, ndlr) femmes et enfants de moins de 19 ans seront libérés" en contrepartie, pour chacun d'entre eux, de la libération de "trois prisonniers palestiniens, femmes et enfants", a-t-elle ajouté.
Le Jihad islamique a de son côté fait état de combats au coeur de la ville de Gaza, dans le nord, où les troupes israéliennes opèrent également au sol.
Dans son discours, le porte-parole militaire des brigades Al-Qassam a revendiqué plusieurs offensives couronnées de succès contre des soldats israéliens dans le quartier de Cheikh Radwan et à Beit Hanoun. Selon lui, 33 véhicules de l'armée israélienne auraient été détruits. Il a notamment déclaré que les termes de l'accord conclu sous médiation qatarie correspondaient aux demandes du Hamas, tout en affirmant que les brigades Al-Qods étaient prêtes à continuer d'affronter l'armée israélienne, quelle que soit la durée de l'offensive. "Les informations collectées sur le terrain par nos combattants nous informent que les soldats ennemis ne sont pas prêts au combat" a-t-il révélé.
Il a notamment appelé à une "escalade de la confrontation" en Cisjordanie et sur tous les fronts de la résistance. ""Nous appelons nos frères de Jordanie à intensifier les actions de résistance populaire, et nous appelons tous les peuples du monde libre à s'en prendre à Israël" a-t-il ajouté.
La trêve devait dans un premier temps entrer en vigueur jeudi, selon plusieurs médias, mais elle a été repoussée à cause de discussions "de dernière minute", d'après un responsable palestinien ayant requis l'anonymat.
Le Bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué disposer d'une "première liste de noms" d'otages et être en lien avec leurs familles. Il n'a pas précisé s'il parlait de tous les otages, de toutes les personnes susceptibles d'être libérées ou des premiers potentiellement concernés vendredi.
La nuit a été particulièrement dure dans le sud de la bande de Gaza, avec des frappes qui n'ont pas cessé sur Khan Younès. Des journalistes de l'AFP à Rafah ont rapporté que ces frappes pourtant à plusieurs kilomètres faisaient trembler les maisons de la ville frontalière de l'Égypte.
Khaled Abou Samra, chef de service à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, a annoncé l'arrestation du directeur de l'établissement, actuellement sous le contrôle de l'armée israélienne qui dit y chercher des installations militaires du Hamas.
Le médecin a été "transféré pour être interrogé" par les services de renseignements, a précisé l'armée israélienne. "Sous sa direction, l'hôpital a été le théâtre de nombreuses activités terroristes du Hamas", ajoute le communiqué. L'enquête déterminera "s'il sera soumis à d'autres interrogatoires".
Selon un dernier bilan du gouvernement du Hamas, 14.854 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre, dont 6.150 enfants et 4.000 femmes.
Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait 1.200 morts, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon les autorités. Selon l'armée, 68 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Avec AFP
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