Calme précaire au Liban-Sud depuis l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza
Les villages du sud du Liban connaissent un calme prudent depuis l’entrée en vigueur, vendredi, de la trêve des combats entre Israël et le Hamas. À l’entrée du sud, le trafic a été perturbé, un grand nombre de citoyens, qui avaient fui la région en raison des attaques israéliennes, s'étant précipité vers les villages de la région pour inspecter leurs propriétés.

"Un calme précaire règne à la frontière sud, avec le début de l'entrée en vigueur de la trêve humanitaire à Gaza à 07H00 du matin (05H00 GMT)", a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Un habitant de la région frontalière d'Alma al-Chaab a également affirmé que "le calme régnait", ajoutant qu'il n'entendait pas "les avions israéliens ni même les avions de reconnaissance" qui survolaient jusque là constamment le sud du Liban.

Ce calme intervient au lendemain d'une journée au cours de laquelle le Hezbollah pro-iranien a intensifié ses attaques contre l'armée israélienne, qui de son côté avait pilonné les zones frontalières du sud du Liban.

Des bombardements israéliens, suivis de fortes explosions, ont visé le centre de la plaine de Marjayoun ainsi que les environs du commissariat d’Odaisseh, faisant un blessé parmi les Forces de sécurité intérieure.


Des tirs d'artillerie ont également été enregistrés peu après minuit à Khiam et à la périphérie des villes de Markaba et de Kfar Kila. L’armée israélienne a, par ailleurs, lancé des fusées éclairantes à l’aube du vendredi, sur plusieurs villages frontaliers, dont Aïta el-Chaab et Ramya, mais aussi sur Tyr et la côte, alors que des avions de reconnaissance israéliens ont survolé les villages des secteurs ouest et du centre.

La formation chiite avait revendiqué vendredi 22 attaques contre des positions israéliennes depuis le sud du Liban, où elle a perdu en un jour sept de ses combattants, dont des membres de son unité d'élite.

Les affrontements transfrontaliers ont fait 109 morts, selon un décompte de l'AFP. Au moins 77 sont des combattants du Hezbollah, auxquels s'ajoutent au moins 14 civils incluant trois journalistes.

Parmi les tués figurent le fils du chef du bloc parlementaire du Hezbollah et un responsable de la branche militaire du Hamas au Liban.
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