Le président de la Chambre, Nabih Berry, a affirmé, dans un entretien au quotidien Al-Joumhouria, que ses démarches concernant le dossier relatif au retard du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, débuteront le 1ᵉʳ décembre et qu’il convoquera à une séance législative avant le 15 décembre.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a réitéré son attachement à «l’application de la résolution 1701» du Conseil de sécurité des Nations unies, soulignant que «c’est Israël qui l’a violée», à maintes reprises.
Rejetant tout amendement de cette résolution, il a affirmé que «personne ne peut imposer des conditions au Liban, encore moins des amendements ou de nouvelles dispositions» concernant la 1701. «Nous ferons face à toute mesure qui pourrait être prise en ce sens», a poursuivi M. Berry dans un entretien accordé au quotidien Al-Joumhouria. «Seule une application de cette résolution est demandée», a-t-il encore martelé. Il a rappelé, à cet égard, que sur les 13 points litigieux le long de la Ligne bleue, certains ont fait l’objet d’un accord, alors que d’autres doivent encore faire l’objet de négociations.
Se penchant sur la guerre à Gaza et les tentatives menées pour la prolonger, M. Berry a mis en garde contre «les intentions belliqueuses d’Israël, que ce soit à Gaza ou au Liban». «C’est ce que nous avons d’ailleurs affirmé à tous les émissaires, a-t-il avancé. Nous leur avons assuré qu’Israël est la source du danger qui guette le Liban et la région.»
Se penchant sur la question du retard du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, M. Berry a fait savoir que ses démarches concernant ce dossier débuteront le 1ᵉʳ décembre. «Je convoquerai à une séance législative avant le 15 décembre, qui sera précédée par une réunion du bureau de la Chambre et à l’ordre du jour de laquelle figureront notamment les propositions de lois revêtues du caractère de double urgence et les projets de loi présentés en ce sens», a-t-il assuré.
Interrogé sur la présidentielle, M. Berry a affirmé que ce dossier constitue une priorité absolue. Selon lui, il n’est plus concevable de retarder l’élection d’un président, affirmant que ce report est dû à des «différends maronito-maronites», en référence aux Forces libanaises et au Courant patriotique libre. «Qu’ils prennent une décision afin que nous puissions élire le président. Sans quoi, nous continuerons à tourner en rond», a conclu M. Berry.
La réponse de Samir Geagea, chef des FL, ne s’est pas fait attendre. «Est-ce que ce sont les maronites qui quittent l’hémicycle et qui bloquent la séance parlementaire consacrée à l’élection d’un président?» s’est-il ainsi interrogé sur son compte X. Il a rappelé que lors de la dernière séance du 14 juin 2023, «les maronites s’étaient entendus sur la candidature de (l’ancien ministre et directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international) Jihad Azour». «Comment pourraient-ils être la source du problème?» a-t-il conclu.
Pour rappel, la séance parlementaire pour l’élection d’un président de la République s’était terminée comme celles qui l’avaient précédée: les députés du tandem Amal-Hezbollah étaient sortis de l’hémicycle dès la fin du vote, ce qui a causé un défaut de quorum pour un éventuel second tour.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a réitéré son attachement à «l’application de la résolution 1701» du Conseil de sécurité des Nations unies, soulignant que «c’est Israël qui l’a violée», à maintes reprises.
Rejetant tout amendement de cette résolution, il a affirmé que «personne ne peut imposer des conditions au Liban, encore moins des amendements ou de nouvelles dispositions» concernant la 1701. «Nous ferons face à toute mesure qui pourrait être prise en ce sens», a poursuivi M. Berry dans un entretien accordé au quotidien Al-Joumhouria. «Seule une application de cette résolution est demandée», a-t-il encore martelé. Il a rappelé, à cet égard, que sur les 13 points litigieux le long de la Ligne bleue, certains ont fait l’objet d’un accord, alors que d’autres doivent encore faire l’objet de négociations.
Se penchant sur la guerre à Gaza et les tentatives menées pour la prolonger, M. Berry a mis en garde contre «les intentions belliqueuses d’Israël, que ce soit à Gaza ou au Liban». «C’est ce que nous avons d’ailleurs affirmé à tous les émissaires, a-t-il avancé. Nous leur avons assuré qu’Israël est la source du danger qui guette le Liban et la région.»
Se penchant sur la question du retard du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, M. Berry a fait savoir que ses démarches concernant ce dossier débuteront le 1ᵉʳ décembre. «Je convoquerai à une séance législative avant le 15 décembre, qui sera précédée par une réunion du bureau de la Chambre et à l’ordre du jour de laquelle figureront notamment les propositions de lois revêtues du caractère de double urgence et les projets de loi présentés en ce sens», a-t-il assuré.
Interrogé sur la présidentielle, M. Berry a affirmé que ce dossier constitue une priorité absolue. Selon lui, il n’est plus concevable de retarder l’élection d’un président, affirmant que ce report est dû à des «différends maronito-maronites», en référence aux Forces libanaises et au Courant patriotique libre. «Qu’ils prennent une décision afin que nous puissions élire le président. Sans quoi, nous continuerons à tourner en rond», a conclu M. Berry.
La réponse de Samir Geagea, chef des FL, ne s’est pas fait attendre. «Est-ce que ce sont les maronites qui quittent l’hémicycle et qui bloquent la séance parlementaire consacrée à l’élection d’un président?» s’est-il ainsi interrogé sur son compte X. Il a rappelé que lors de la dernière séance du 14 juin 2023, «les maronites s’étaient entendus sur la candidature de (l’ancien ministre et directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international) Jihad Azour». «Comment pourraient-ils être la source du problème?» a-t-il conclu.
Pour rappel, la séance parlementaire pour l’élection d’un président de la République s’était terminée comme celles qui l’avaient précédée: les députés du tandem Amal-Hezbollah étaient sortis de l’hémicycle dès la fin du vote, ce qui a causé un défaut de quorum pour un éventuel second tour.
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