- Accueil
- Guerre au Moyen-Orient
- Gaza "de nouveau l'enfer sur terre", selon l'ONU
©Photo by John MACDOUGALL / AFP
Le secrétaire général de l'ONU "regrette profondément" la reprise des opérations militaires à Gaza, jugée "catastrophique" par le chef des droits de l'homme de l'organisation qui s'inquiète aussi d'une "extension" de l'offensive militaire.
"J'espère toujours qu'il sera possible de renouveler la pause qui a été instaurée. La reprise des hostilités ne fait que montrer combien il est important d'avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire", a déclaré Antonio Guterres dans un message posté vendredi sur X (ex-Twitter), quelques heures après la reprise des bombardements de l'armée israélienne sur le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé le Hamas d'avoir "violé l'accord" qui avait débouché sur une trêve humanitaire de plusieurs jours.
Elle a permis la libération de plusieurs dizaines d'otages qui étaient détenus à Gaza depuis la sanglante attaque du Hamas en Israël de 7 octobre.
L'accord prévoyait également la libération de prisonniers palestiniens en Israël et un accroissement significatif de l'aide humanitaire entrant dans Gaza.
Pour sa part, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié de "catastrophique" la reprise des hostilités, dans un communiqué.
"J’exhorte toutes les parties et tous les États ayant une influence sur eux à redoubler d’efforts, immédiatement, pour garantir un cessez-le-feu", écrit-il.
Il a aussi jugé "très troublantes" des déclarations israéliennes sur "une expansion et une intensification" de l'offensive militaire.
Ces dernières heures, le porte-parole du gouvernement israélien a promis la "pire des raclées" au Hamas après la fin de la trêve et l'armée israélienne a prévenu des habitants de la ville de Gaza mais aussi des villages bordant la frontière avec Israël dans le Sud qu’elle allait mener des "attaques militaires dures."
La porte-parole de M. Türk, Ravina Shamdasani, a indiqué que le Haut-Commissaire n'avait eu aucune réponse à sa demande de pouvoir se rendre en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.
Les autorités israéliennes actuelles ont souvent accusé --parfois de façon virulente-- M. Türk de biais pro-palestinien et estiment que "sa visite à l'heure actuelle n'apporterait rien".
Il réclame aussi "un accès rapide et sans entrave d'une aide humanitaire à la hauteur de l'immensité des besoins, la fin des pratiques de détention arbitraire d'Israël" et "le plein respect et la protection des droits de l'homme des Palestiniens et des Israéliens."
Présent à Gaza depuis plusieurs jours, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a dénoncé "ceux qui ont décidé que la tuerie des enfants pouvait reprendre".
Gaza "c'est de nouveau l'enfer sur terre" a résumé Jens Laerke, le porte-parole de l'agence onusienne chargée de la coordination humanitaire (OCHA) à Genève.
Maria Chami, avec AFP
"J'espère toujours qu'il sera possible de renouveler la pause qui a été instaurée. La reprise des hostilités ne fait que montrer combien il est important d'avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire", a déclaré Antonio Guterres dans un message posté vendredi sur X (ex-Twitter), quelques heures après la reprise des bombardements de l'armée israélienne sur le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé le Hamas d'avoir "violé l'accord" qui avait débouché sur une trêve humanitaire de plusieurs jours.
Elle a permis la libération de plusieurs dizaines d'otages qui étaient détenus à Gaza depuis la sanglante attaque du Hamas en Israël de 7 octobre.
L'accord prévoyait également la libération de prisonniers palestiniens en Israël et un accroissement significatif de l'aide humanitaire entrant dans Gaza.
Pour sa part, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié de "catastrophique" la reprise des hostilités, dans un communiqué.
"J’exhorte toutes les parties et tous les États ayant une influence sur eux à redoubler d’efforts, immédiatement, pour garantir un cessez-le-feu", écrit-il.
Il a aussi jugé "très troublantes" des déclarations israéliennes sur "une expansion et une intensification" de l'offensive militaire.
Ces dernières heures, le porte-parole du gouvernement israélien a promis la "pire des raclées" au Hamas après la fin de la trêve et l'armée israélienne a prévenu des habitants de la ville de Gaza mais aussi des villages bordant la frontière avec Israël dans le Sud qu’elle allait mener des "attaques militaires dures."
La porte-parole de M. Türk, Ravina Shamdasani, a indiqué que le Haut-Commissaire n'avait eu aucune réponse à sa demande de pouvoir se rendre en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.
Les autorités israéliennes actuelles ont souvent accusé --parfois de façon virulente-- M. Türk de biais pro-palestinien et estiment que "sa visite à l'heure actuelle n'apporterait rien".
Il réclame aussi "un accès rapide et sans entrave d'une aide humanitaire à la hauteur de l'immensité des besoins, la fin des pratiques de détention arbitraire d'Israël" et "le plein respect et la protection des droits de l'homme des Palestiniens et des Israéliens."
Présent à Gaza depuis plusieurs jours, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a dénoncé "ceux qui ont décidé que la tuerie des enfants pouvait reprendre".
Gaza "c'est de nouveau l'enfer sur terre" a résumé Jens Laerke, le porte-parole de l'agence onusienne chargée de la coordination humanitaire (OCHA) à Genève.
Maria Chami, avec AFP
Lire aussi
Commentaires