©(Photo de MARCELO GARCIA/Venezuelan Presidency/AFP)
Les Vénézuéliens doivent se prononcer ce dimanche sur l'appartenance de l'Essequibo, une région du Guyana, riche en hydrocarbures, que Caracas revendique depuis des décennies.
«L'Essequibo est à nous», proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche lors du référendum sur ce territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.
Quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes pour ce scrutin qui suscite des inquiétudes à Georgetown et sur la scène politique internationale.
«Aujourd'hui, nous votons en tant que Venezuela pour une seule couleur, un seul sentiment. Nous votons pour que le Venezuela soit respecté», a déclaré le président Nicolas Maduro après avoir voté dans un fort militaire.
Les bureaux ont ouvert à 6h00 (10h00 GMT) et doivent fermer à 18h00. Les résultats sont attendus dans la soirée.
Le référendum – qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana – n'aura pas de conséquences concrètes à court terme. Par ce plébiscite attendu, Caracas cherche à renforcer sa crédibilité et ses prétentions.
«Depuis mon enfance, j'ai toujours vu sur la carte du Venezuela la zone revendiquée de l'Essequibo. Les Vénézuéliens s'expriment et le gouvernement aura donc le soutien du peuple pour réclamer» le territoire, estime Carmen Palacios, fonctionnaire, après avoir voté dans un quartier populaire du centre de Caracas.
Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.
Au Guyana, des milliers de personnes, dont beaucoup portant des drapeaux ou des t-shirts «L'Essequibo appartient au Guyana» ont formé des chaînes humaines le long des routes du pays pour montrer leur attachement à l'Essequibo.
«Il n'y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir», a affirmé le président guyanien sur Facebook dimanche. «Nous travaillons 24 heures sur 24 pour veiller à ce que nos frontières restent intactes».
«Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte», a-t-il ajouté, assurant que le pays jouissait d'un vaste soutien international.
Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires et l'évocation de l'installation de bases américaines.
Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km² représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.
Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle comme en 1777, à l'époque de l'empire espagnol, et estime que le Royaume-Uni s'est octroyé des terres vénézuéliennes au dix-neuvième siècle.
Le Guyana, dont les réserves de pétrole comptent au nombrees plus grandes du monde per capita, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et qu'elle a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage. Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.
Georgetown a saisi en vain la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
«L'Essequibo est à nous», proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche lors du référendum sur ce territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.
Quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes pour ce scrutin qui suscite des inquiétudes à Georgetown et sur la scène politique internationale.
«Aujourd'hui, nous votons en tant que Venezuela pour une seule couleur, un seul sentiment. Nous votons pour que le Venezuela soit respecté», a déclaré le président Nicolas Maduro après avoir voté dans un fort militaire.
Les bureaux ont ouvert à 6h00 (10h00 GMT) et doivent fermer à 18h00. Les résultats sont attendus dans la soirée.
Le référendum – qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana – n'aura pas de conséquences concrètes à court terme. Par ce plébiscite attendu, Caracas cherche à renforcer sa crédibilité et ses prétentions.
«Depuis mon enfance, j'ai toujours vu sur la carte du Venezuela la zone revendiquée de l'Essequibo. Les Vénézuéliens s'expriment et le gouvernement aura donc le soutien du peuple pour réclamer» le territoire, estime Carmen Palacios, fonctionnaire, après avoir voté dans un quartier populaire du centre de Caracas.
Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.
Au Guyana, des milliers de personnes, dont beaucoup portant des drapeaux ou des t-shirts «L'Essequibo appartient au Guyana» ont formé des chaînes humaines le long des routes du pays pour montrer leur attachement à l'Essequibo.
«Il n'y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir», a affirmé le président guyanien sur Facebook dimanche. «Nous travaillons 24 heures sur 24 pour veiller à ce que nos frontières restent intactes».
«Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte», a-t-il ajouté, assurant que le pays jouissait d'un vaste soutien international.
Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires et l'évocation de l'installation de bases américaines.
Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km² représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.
Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle comme en 1777, à l'époque de l'empire espagnol, et estime que le Royaume-Uni s'est octroyé des terres vénézuéliennes au dix-neuvième siècle.
Le Guyana, dont les réserves de pétrole comptent au nombrees plus grandes du monde per capita, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et qu'elle a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage. Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.
Georgetown a saisi en vain la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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