©Photo Patrick Baz/AFP
Une nouvelle attaque de drone en Irak a visé mercredi des troupes américaines et de la coalition internationale antijihadiste stationnées sur une base militaire dans l'ouest du pays, sans faire de victimes ni de dommages, a rapporté un responsable militaire américain.
Depuis la fin de la trêve entre Israël et le Hamas palestinien début décembre, les groupes armés pro-Iran ont repris leurs tirs de roquettes et les frappes de drones contre les soldats américains et les forces de la coalition internationale antijihadiste déployés en Irak et en Syrie. Ces factions justifient leurs attaques en pointant du doigt le soutien apporté par Washington à Israël.
Mercredi matin, "un drone d'attaque a été lancé contre les forces américaines et celles de la coalition sur la base aérienne" d'Aïn Al-Assad, a indiqué à l'AFP un responsable militaire américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat.
"Aucune victime et aucun dommage aux infrastructures", a précisé cette source.
L'attaque contre Aïn Al-Assad, comme les dizaines d'autres l'ayant précédée, a été revendiquée dans un communiqué par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse formée par des groupes armés affiliés au Hachd al-Chaabi, coalition d'anciens paramilitaires intégrés aux forces régulières.
En représailles à ces attaques, Washington a confirmé plusieurs frappes menées en Irak contre des combattants pro-iraniens.
Le 3 décembre, la coalition antijihadiste avait mené dans la province de Kirkouk (nord) une frappe "d'auto-défense" contre "cinq combattants qui s'apprêtaient à lancer un drone d'attaque", selon un communiqué du Commandement militaire américain au Moyen-Orient, Centcom. Les cinq personnes ont été tuées.
Au total, Washington a recensé au moins 78 attaques menées depuis le 17 octobre contre ses troupes en Irak et en Syrie, dix jours après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien.
Un jour avant la frappe de Kirkouk, lors d'un appel avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani avait insisté sur "le refus de l'Irak de toute attaque visant le territoire irakien".
M. Soudani avait réitéré "l'engagement du gouvernement irakien à protéger les conseillers de la coalition internationale présents en Irak", en référence aux militaires américains déployés dans son pays dans le cadre d'une coalition antijihadiste pilotée par Washington.
Washington a aussi bombardé à trois reprises en Syrie des sites liés à l'Iran.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Depuis la fin de la trêve entre Israël et le Hamas palestinien début décembre, les groupes armés pro-Iran ont repris leurs tirs de roquettes et les frappes de drones contre les soldats américains et les forces de la coalition internationale antijihadiste déployés en Irak et en Syrie. Ces factions justifient leurs attaques en pointant du doigt le soutien apporté par Washington à Israël.
Mercredi matin, "un drone d'attaque a été lancé contre les forces américaines et celles de la coalition sur la base aérienne" d'Aïn Al-Assad, a indiqué à l'AFP un responsable militaire américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat.
"Aucune victime et aucun dommage aux infrastructures", a précisé cette source.
L'attaque contre Aïn Al-Assad, comme les dizaines d'autres l'ayant précédée, a été revendiquée dans un communiqué par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse formée par des groupes armés affiliés au Hachd al-Chaabi, coalition d'anciens paramilitaires intégrés aux forces régulières.
En représailles à ces attaques, Washington a confirmé plusieurs frappes menées en Irak contre des combattants pro-iraniens.
Le 3 décembre, la coalition antijihadiste avait mené dans la province de Kirkouk (nord) une frappe "d'auto-défense" contre "cinq combattants qui s'apprêtaient à lancer un drone d'attaque", selon un communiqué du Commandement militaire américain au Moyen-Orient, Centcom. Les cinq personnes ont été tuées.
Au total, Washington a recensé au moins 78 attaques menées depuis le 17 octobre contre ses troupes en Irak et en Syrie, dix jours après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien.
Un jour avant la frappe de Kirkouk, lors d'un appel avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani avait insisté sur "le refus de l'Irak de toute attaque visant le territoire irakien".
M. Soudani avait réitéré "l'engagement du gouvernement irakien à protéger les conseillers de la coalition internationale présents en Irak", en référence aux militaires américains déployés dans son pays dans le cadre d'une coalition antijihadiste pilotée par Washington.
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Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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