Le jeudi 7 décembre, une délégation du Comité de coordination libano-français (CCLF) s'est rendu au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris.
La délégation a soulevé les inquiétudes des Libanais et de la diaspora au regard de la guerre dans le sud du pays et a insisté sur l’importance de faire respecter la résolution n°1701. Le CCLF croit au pouvoir d’influence de la diplomatie française et espère que les efforts internationaux convergeront en ce sens.
À l’issue d’un échange, la délégation a remis une lettre adressée à Madame la Ministre, signée par les associations membres du CCLF, en partenariat avec l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) et quatre partis souverainistes libanais. Dans cette lettre, il était indiqué que:
«La situation dramatique du conflit à Gaza et sa possible extension au Liban nous amène à solliciter l’intervention forte de la diplomatie française. Ce courrier fait suite à celui que nous vous avons adressé en date du 9 octobre 2023.»
«La passivité du gouvernement libanais, qui met sa population en péril et laisse le Hezbollah seul décider de la guerre et de la paix, conduit les signataires, associations membres du Comité de coordination libano-français – CCLF, ainsi que l’Union libanaise culturelle mondiale – ULCM (France) et des partis souverainistes libanais à se soulever pour faire respecter la résolution n°1701 du Conseil de sécurité de l’ONU de 2006, acceptée par toutes les parties concernées. Tous les gouvernements libanais successifs s’y sont engagés depuis lors», lit-on aussi dans la lettre.
«À cette fin, les signataires demandent au gouvernement français d’user de son pouvoir pour empêcher l’extension du conflit et aider le Liban à se redresser:
La résolution n°1701 est un acquis. Elle ne peut en aucune façon servir de monnaie d’échange dans les discussions concernant l’élection d’un futur président. À l’inverse, c’est l’application des résolutions du Conseil de sécurité et le respect de la Constitution libanaise qui ouvrent la voie à l’élection rapide d’un président de la République, à l’indépendance de la justice et à la fin d’un pouvoir inepte qui a conduit le Liban dans le gouffre et qui, depuis quatre ans, échoue à l’en sortir.»
Et en conclusion: «La France trouvera la majorité des Libanais engagés en ce sens, malgré les campagnes d’intimidation et de terreur menées contre eux».
La délégation a soulevé les inquiétudes des Libanais et de la diaspora au regard de la guerre dans le sud du pays et a insisté sur l’importance de faire respecter la résolution n°1701. Le CCLF croit au pouvoir d’influence de la diplomatie française et espère que les efforts internationaux convergeront en ce sens.
À l’issue d’un échange, la délégation a remis une lettre adressée à Madame la Ministre, signée par les associations membres du CCLF, en partenariat avec l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) et quatre partis souverainistes libanais. Dans cette lettre, il était indiqué que:
«La situation dramatique du conflit à Gaza et sa possible extension au Liban nous amène à solliciter l’intervention forte de la diplomatie française. Ce courrier fait suite à celui que nous vous avons adressé en date du 9 octobre 2023.»
«La passivité du gouvernement libanais, qui met sa population en péril et laisse le Hezbollah seul décider de la guerre et de la paix, conduit les signataires, associations membres du Comité de coordination libano-français – CCLF, ainsi que l’Union libanaise culturelle mondiale – ULCM (France) et des partis souverainistes libanais à se soulever pour faire respecter la résolution n°1701 du Conseil de sécurité de l’ONU de 2006, acceptée par toutes les parties concernées. Tous les gouvernements libanais successifs s’y sont engagés depuis lors», lit-on aussi dans la lettre.
«À cette fin, les signataires demandent au gouvernement français d’user de son pouvoir pour empêcher l’extension du conflit et aider le Liban à se redresser:
- User de son pouvoir diplomatique, notamment au Conseil de sécurité, pour faire cesser les hostilités et éviter le pire. Ces hostilités ayant repris, la résolution n°1701 est bafouée. Il est du devoir du Conseil de sécurité d’intervenir pour en garantir le respect.
- Intervenir pour rétablir la zone d’exclusion entre le Liban et Israël prévue par ladite résolution. La communauté internationale est engagée aux côtés du Liban, et depuis bien longtemps, dans la défense de sa souveraineté. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a pour mission d’appuyer l’armée libanaise dans la formation d’une zone d’exclusion entre le Liban et Israël. Seule l’armée a droit d’action dans cette zone. En parallèle, exiger d’Israël d’arrêter de violer la souveraineté du Liban et de se retirer des territoires qu’il continue d'occuper.
- Mettre le gouvernement libanais devant ses responsabilités. Le gouvernement libanais ne cesse de réaffirmer son attachement à la résolution n°1701, mais reste passif, laissant le terrain libre aux diverses milices. Les signataires appellent la France à le mettre devant ses responsabilités et à y conditionner tout soutien diplomatique et financier.
La résolution n°1701 est un acquis. Elle ne peut en aucune façon servir de monnaie d’échange dans les discussions concernant l’élection d’un futur président. À l’inverse, c’est l’application des résolutions du Conseil de sécurité et le respect de la Constitution libanaise qui ouvrent la voie à l’élection rapide d’un président de la République, à l’indépendance de la justice et à la fin d’un pouvoir inepte qui a conduit le Liban dans le gouffre et qui, depuis quatre ans, échoue à l’en sortir.»
Et en conclusion: «La France trouvera la majorité des Libanais engagés en ce sens, malgré les campagnes d’intimidation et de terreur menées contre eux».
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