©Le Premier ministre hongrois Viktor Orban arrive pour assister à une cérémonie interconfessionnelle à la cathédrale métropolitaine, près du palais gouvernemental Casa Rosada à Buenos Aires, lors de la journée d'investiture du nouveau président argentin, Javier Milei, le 10 décembre 2023. (Photo JUAN MABROMATA / AFP)
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a mis en garde, lundi, contre les «conséquences dévastatrices» qu’aurait une absence de consensus des Vingt-sept sur l’ouverture de négociations d’adhésion de son pays à l’UE.
«Je ne peux pas imaginer, je ne veux même pas envisager de parler des conséquences dévastatrices qui se produiraient si le Conseil européen (les 27) échouait à prendre une décision, non seulement pour l’Ukraine mais aussi pour l'élargissement» de l'UE, a déclaré M. Kouleba à son arrivée à Bruxelles.
«Nous avons fait notre part du travail. Nous attendons de l’Union européenne qu’elle fasse la sienne», a-t-il poursuivi, à trois jours d’un sommet crucial au cours duquel les dirigeants des 27 doivent se prononcer sur le lancement des négociations d’adhésion de l’Ukraine.
«Vous ne pouvez aller contre le sens de l’Histoire, a-t-il poursuivi. L’Ukraine deviendra un membre de l’UE. La seule question est de savoir si quelqu’un ralentira le processus – ce qui aura un coût – ou si nous arriverons à avancer sans heurts.»
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, reste jusqu’ici inflexible dans son opposition à l’ouverture de ce processus, comme à l’augmentation de l’aide à l’Ukraine.
La Commission européenne a préconisé, en novembre, l’ouverture de négociations d’adhésion à l’UE de l’Ukraine et de la Moldavie, deux pays qui ont obtenu le statut de candidat à l’UE en juin 2022, quelques mois après le déclenchement de la guerre par Moscou.
L’exécutif européen a aussi proposé d’allouer une aide de 50 milliards d’euros jusqu’en 2027 à l’Ukraine, dans le cadre d’une révision à mi-parcours du budget à long terme de l’UE.
Maria Chami, avec AFP
«Je ne peux pas imaginer, je ne veux même pas envisager de parler des conséquences dévastatrices qui se produiraient si le Conseil européen (les 27) échouait à prendre une décision, non seulement pour l’Ukraine mais aussi pour l'élargissement» de l'UE, a déclaré M. Kouleba à son arrivée à Bruxelles.
«Nous avons fait notre part du travail. Nous attendons de l’Union européenne qu’elle fasse la sienne», a-t-il poursuivi, à trois jours d’un sommet crucial au cours duquel les dirigeants des 27 doivent se prononcer sur le lancement des négociations d’adhésion de l’Ukraine.
«Vous ne pouvez aller contre le sens de l’Histoire, a-t-il poursuivi. L’Ukraine deviendra un membre de l’UE. La seule question est de savoir si quelqu’un ralentira le processus – ce qui aura un coût – ou si nous arriverons à avancer sans heurts.»
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, reste jusqu’ici inflexible dans son opposition à l’ouverture de ce processus, comme à l’augmentation de l’aide à l’Ukraine.
La Commission européenne a préconisé, en novembre, l’ouverture de négociations d’adhésion à l’UE de l’Ukraine et de la Moldavie, deux pays qui ont obtenu le statut de candidat à l’UE en juin 2022, quelques mois après le déclenchement de la guerre par Moscou.
L’exécutif européen a aussi proposé d’allouer une aide de 50 milliards d’euros jusqu’en 2027 à l’Ukraine, dans le cadre d’une révision à mi-parcours du budget à long terme de l’UE.
Maria Chami, avec AFP
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