- Accueil
- Guerre au Moyen-Orient
- Malgré les pressions internationales, Israël poursuit son offensive à Gaza
©(Photo de MOHAMMED ABED/AFP)
Au 68ème jour de la guerre entre le Hamas et Israël, l'offensive israélienne se poursuit dans le sud de Gaza. Malgré les pressions internationales, Israël est résolu à continuer sa guerre contre le Hamas.
Mercredi, les frappes aériennes et les combats au sol se sont poursuivis, en particulier à Khan Younès et Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et dans la ville de Gaza (nord).
Le ministère de la Santé de Gaza a accusé l'armée israélienne d'avoir renforcé le siège de l'hôpital Kamal Adwan dans le nord du territoire palestinien, et d'avoir «tiré sur les chambres des patients».
Mardi, le Hamas avait déclaré qu'Israël avait lancé un assaut contre l'établissement «assiégé et bombardé» depuis plusieurs jours.
Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des hôpitaux, des écoles et des mosquées pour abriter des installations militaires, ce qu'il dément.
«Rien nous ne arrêtera» sur le chemin de «la victoire» dans la guerre contre le Hamas, ni la mort de soldats ni «les pressions internationales» en faveur d'un cessez-le-feu, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Son chef de la diplomatie, Eli Cohen, a lui affirmé que son pays poursuivrait la guerre «avec ou sans soutien international».
L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de 115 soldats à Gaza depuis le 27 octobre.
Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, se rend jeudi et vendredi en Israël pour rencontrer M. Netanyahou, son «cabinet de guerre» et le président israélien, Isaac Herzog.
Fervent soutien d'Israël, Joe Biden a critiqué mardi de manière inédite le gouvernement israélien pour son opposition à une solution «à deux États» du conflit avec les Palestiniens, et l'a mis en garde contre une érosion du soutien international à cause des «bombardements aveugles» à Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza a mis en garde contre un «épuisement des stocks de vaccins» pour enfants.
Cette pénurie «aurait des répercussions catastrophiques sur la santé des enfants et la propagation des maladies, en particulier parmi les déplacés qui vivent dans des camps surpeuplés».
Le Cogat, l'organe israélien du ministère de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, a affirmé mercredi que 195 camions d'aide humanitaire étaient entrés la veille dans le territoire assiégée, en hausse comparé aux jours précédents.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est dite favorable à des sanctions contre les colons «extrémistes» en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Selon l'ONG Human Rights Watch, les violences commises par des colons contre des Palestiniens en Cisjordanie se sont multipliées depuis le 7 octobre.
Mercredi, les frappes aériennes et les combats au sol se sont poursuivis, en particulier à Khan Younès et Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et dans la ville de Gaza (nord).
Siège de l'hôpital Kamal Adwan
Le ministère de la Santé de Gaza a accusé l'armée israélienne d'avoir renforcé le siège de l'hôpital Kamal Adwan dans le nord du territoire palestinien, et d'avoir «tiré sur les chambres des patients».
Mardi, le Hamas avait déclaré qu'Israël avait lancé un assaut contre l'établissement «assiégé et bombardé» depuis plusieurs jours.
Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des hôpitaux, des écoles et des mosquées pour abriter des installations militaires, ce qu'il dément.
«Rien ne nous arrêtera»
«Rien nous ne arrêtera» sur le chemin de «la victoire» dans la guerre contre le Hamas, ni la mort de soldats ni «les pressions internationales» en faveur d'un cessez-le-feu, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Son chef de la diplomatie, Eli Cohen, a lui affirmé que son pays poursuivrait la guerre «avec ou sans soutien international».
L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de 115 soldats à Gaza depuis le 27 octobre.
Le conseiller de Biden en Israël
Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, se rend jeudi et vendredi en Israël pour rencontrer M. Netanyahou, son «cabinet de guerre» et le président israélien, Isaac Herzog.
Fervent soutien d'Israël, Joe Biden a critiqué mardi de manière inédite le gouvernement israélien pour son opposition à une solution «à deux États» du conflit avec les Palestiniens, et l'a mis en garde contre une érosion du soutien international à cause des «bombardements aveugles» à Gaza.
Vaccins et aide humanitaire
Le ministère de la Santé de Gaza a mis en garde contre un «épuisement des stocks de vaccins» pour enfants.
Cette pénurie «aurait des répercussions catastrophiques sur la santé des enfants et la propagation des maladies, en particulier parmi les déplacés qui vivent dans des camps surpeuplés».
Le Cogat, l'organe israélien du ministère de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, a affirmé mercredi que 195 camions d'aide humanitaire étaient entrés la veille dans le territoire assiégée, en hausse comparé aux jours précédents.
Sanctions contre des colons «extrémistes»
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est dite favorable à des sanctions contre les colons «extrémistes» en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Selon l'ONG Human Rights Watch, les violences commises par des colons contre des Palestiniens en Cisjordanie se sont multipliées depuis le 7 octobre.
Lire aussi
Commentaires