©Karim Adeyemi célèbre son but marqué contre le Paris Saint-Germain au stade de Dortmund. Ina Fassbender/AFP
Le Paris Saint-Germain s'est difficilement qualifié mercredi en huitièmes de finale de Ligue des champions grâce à un match nul contre le Borussia Dortmund (1-1) et évite de justesse une élimination précoce.
Les Parisiens (8 points) ont profité de la défaite (2-1) de Newcastle (5 pts) contre Milan (8 pts) à St James' Park, favorable à la qualification du PSG grâce à la différence de buts particulière.
Ils terminent deuxièmes du groupe derrière le BVB, sans forcément aller chercher la première place dans les dernières minutes de la rencontre.
Ils ont donc évité de peu le pire dans l'ambiance bouillonnante de l'antre du BVB, le Westfalenstadion, devant plus de 81.000 spectateurs et face au "mur jaune". Et ont éloigné, en tout cas pour quelques mois, la crise qu'aurait provoqué une élimination si précoce.
"L’objectif était de finir premier, mais c’est bien on est qualifié après des matches compliqués", a soufflé le président du club Nasser Al-Khelaïfi sur Canal +, pour qui le PSG "aurait mérité de gagner".
Il s'est dit "content du style offensif" imprimé à l'équipe par Luis Enrique, entraîneur arrivé à l'été.
WZE sème la révolte
Alors qu'ils étaient virtuellement éliminés jusqu'à l'égalisation de Milan (1-1, 59e), c'est Warren Zaïre-Emery, 17 ans et 280 jours, le plus jeune buteur français en Ligue des champions selon le statisticien Opta, qui a sonné la révolte, en marquant son quatrième but de la saison (56e).
Il a égalisé d'une frappe à ras de terre, servi par Kylian Mbappé. Un but indispensable, car ce sont les joueurs du BVB qui avaient ouvert le score cinq minutes plus tôt grâce à Karim Adeyemi (51e), à la suite d'une erreur de relance courte.
Le jeune milieu français, de retour de blessure après avoir été touché à la cheville avec les Bleus, a réussi là où le trio d'attaquants parisiens a échoué: Kylian Mbappé, Randal Kolo Muani et Bradley Barcola se sont montrés maladroits - un but de la star de Bondy a été refusé pour hors-jeu (76e) -.
Surtout en première période, où ils ont eu un nombre trop élevé d'occasions manquées: le sauvetage magnifique de Niklas Süle (17e), la frappe de Barcola qui a trouvé le poteau (20e), les arrêts de Gregor Kobel (12e, 45e).
Les trois français ont raté chacun leur tour, alors qu'ils créaient de l'espace et ont souvent pris de vitesse la défense du BVB. Des échecs qui n'étaient pas sans rappeler les nombreux loupés du match retour contre Newcastle (1-1) au Parc des princes deux semaines plus tôt.
Selon Opta, le Paris SG avait 67,4% de chances de se qualifier pour les 8es de finale de la Ligue des Champions. C'est désormais chose faite, mais ils sont passés par la petite porte, d'un rien.
Terminer troisième du groupe, et être reversé en Ligue Europa, aurait été un coup de tonnerre et un échec sportif et financier pour les Parisiens.
Sur un fil, les joueurs de Luis Enrique ont flirté de longues minutes avec l'élimination, une première si tôt dans la compétition sous l'ère qatarie.
Pour ce match capital sous les yeux de Nasser Al-Khelaïfi et des quelque 3.000 supporters qui ont fait le déplacement à Dortmund, il a aussi fallu un grand Gigio Donnarumma, qui avait accumulé plusieurs erreurs depuis trois matches.
Mercredi soir, il a sauvé à plusieurs reprises ses coéquipiers, auteurs d'arrêts de classe.
Menés au score, ils n'ont pas sombré mentalement. Une qualité qui avait manqué au PSG depuis le début de la saison européenne. Surtout quand il joue à l'extérieur, subissant deux défaites: 4-1 contre Newcastle à St James' Park et 2-1 contre l'AC Milan à San Siro.
"On a le caractère pour se qualifier. Si je ne l'avais pas, je ne serais pas ici, je serais resté à la maison. Tout le monde est prêt pour faire un grand match. Notre destin est entre nos mains", avait prévenu Marquinhos mardi, solide mais qui a bien failli se rendre coupable d'une erreur sur une relance.
Même si le futur de Luis Enrique ne semblait pas conditionné au résultat en C1, nul doute qu'une élimination si tôt dans la saison aurait plongé le PSG dans la déprime et la crise, alors même que Mbappé est libre de signer dans un nouveau club en 2024.
Les Parisiens (8 points) ont profité de la défaite (2-1) de Newcastle (5 pts) contre Milan (8 pts) à St James' Park, favorable à la qualification du PSG grâce à la différence de buts particulière.
Ils terminent deuxièmes du groupe derrière le BVB, sans forcément aller chercher la première place dans les dernières minutes de la rencontre.
Ils ont donc évité de peu le pire dans l'ambiance bouillonnante de l'antre du BVB, le Westfalenstadion, devant plus de 81.000 spectateurs et face au "mur jaune". Et ont éloigné, en tout cas pour quelques mois, la crise qu'aurait provoqué une élimination si précoce.
"L’objectif était de finir premier, mais c’est bien on est qualifié après des matches compliqués", a soufflé le président du club Nasser Al-Khelaïfi sur Canal +, pour qui le PSG "aurait mérité de gagner".
Il s'est dit "content du style offensif" imprimé à l'équipe par Luis Enrique, entraîneur arrivé à l'été.
WZE sème la révolte
Alors qu'ils étaient virtuellement éliminés jusqu'à l'égalisation de Milan (1-1, 59e), c'est Warren Zaïre-Emery, 17 ans et 280 jours, le plus jeune buteur français en Ligue des champions selon le statisticien Opta, qui a sonné la révolte, en marquant son quatrième but de la saison (56e).
Il a égalisé d'une frappe à ras de terre, servi par Kylian Mbappé. Un but indispensable, car ce sont les joueurs du BVB qui avaient ouvert le score cinq minutes plus tôt grâce à Karim Adeyemi (51e), à la suite d'une erreur de relance courte.
Le jeune milieu français, de retour de blessure après avoir été touché à la cheville avec les Bleus, a réussi là où le trio d'attaquants parisiens a échoué: Kylian Mbappé, Randal Kolo Muani et Bradley Barcola se sont montrés maladroits - un but de la star de Bondy a été refusé pour hors-jeu (76e) -.
Surtout en première période, où ils ont eu un nombre trop élevé d'occasions manquées: le sauvetage magnifique de Niklas Süle (17e), la frappe de Barcola qui a trouvé le poteau (20e), les arrêts de Gregor Kobel (12e, 45e).
Les trois français ont raté chacun leur tour, alors qu'ils créaient de l'espace et ont souvent pris de vitesse la défense du BVB. Des échecs qui n'étaient pas sans rappeler les nombreux loupés du match retour contre Newcastle (1-1) au Parc des princes deux semaines plus tôt.
Selon Opta, le Paris SG avait 67,4% de chances de se qualifier pour les 8es de finale de la Ligue des Champions. C'est désormais chose faite, mais ils sont passés par la petite porte, d'un rien.
Terminer troisième du groupe, et être reversé en Ligue Europa, aurait été un coup de tonnerre et un échec sportif et financier pour les Parisiens.
Sur un fil, les joueurs de Luis Enrique ont flirté de longues minutes avec l'élimination, une première si tôt dans la compétition sous l'ère qatarie.
Pour ce match capital sous les yeux de Nasser Al-Khelaïfi et des quelque 3.000 supporters qui ont fait le déplacement à Dortmund, il a aussi fallu un grand Gigio Donnarumma, qui avait accumulé plusieurs erreurs depuis trois matches.
Mercredi soir, il a sauvé à plusieurs reprises ses coéquipiers, auteurs d'arrêts de classe.
Menés au score, ils n'ont pas sombré mentalement. Une qualité qui avait manqué au PSG depuis le début de la saison européenne. Surtout quand il joue à l'extérieur, subissant deux défaites: 4-1 contre Newcastle à St James' Park et 2-1 contre l'AC Milan à San Siro.
"On a le caractère pour se qualifier. Si je ne l'avais pas, je ne serais pas ici, je serais resté à la maison. Tout le monde est prêt pour faire un grand match. Notre destin est entre nos mains", avait prévenu Marquinhos mardi, solide mais qui a bien failli se rendre coupable d'une erreur sur une relance.
Même si le futur de Luis Enrique ne semblait pas conditionné au résultat en C1, nul doute qu'une élimination si tôt dans la saison aurait plongé le PSG dans la déprime et la crise, alors même que Mbappé est libre de signer dans un nouveau club en 2024.
Lire aussi
Commentaires