- Accueil
- Guerre au Moyen-Orient
- Israël, en attente de l'émissaire américain, intensifie ses raids à Gaza
Israël reçoit, jeudi, le conseiller américain à la sécurité nationale, qui devrait répéter que les États-Unis attendent une meilleure protection des civils, premières victimes des bombardements dans la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza a déploré la mort de 67 personnes durant la nuit, à travers le petit territoire palestinien surpeuplé. Le bilan des victimes palestiniennes dépasse désormais 18.600 personnes, en grande majorité des femmes, des enfants et adolescents, d'après cette même source.
Sans remettre en cause leur soutien à l'opération israélienne, les États-Unis ont exprimé ces derniers jours leur impatience, le président Joe Biden évoquant des "bombardements aveugles" et une possible "érosion" du soutien occidental à Israël.
Israël doit trouver un moyen de réduire l'intensité des frappes, a suggéré Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale attendu jeudi et vendredi à Jérusalem pour des entretiens avec le Premier ministre Netanyahou notamment.
Il va évoquer le besoin de mener des frappes "plus précises afin de réduire les pertes civiles", a indiqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Semblant faire écho à cette demande, l'armée israélienne indique avoir mené jeudi des "interventions ciblées" sur plusieurs sites aux alentours de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, où elle a découvert un arsenal et détruit deux descentes dans des tunnels du Hamas.
De violents affrontements au sol ont été observés pendant la nuit autour de Deir al-Balah, à l'est de Bani Suhaila, ou autour du camp de Khan Younès par des journalistes de l'AFP. D'après Keren Hajioff, porte-parole de l'armée, les troupes ont trouvé "de vastes dépôts d'armes et des tunnels dans de multiples écoles". Israël soutient que le Hamas utilise des infrastructures civiles pour mener des attaques contre son territoire, ce que le mouvement islamiste dément.
L'armée israélienne a également déploré la mort d'un soldat dans le sud de la bande de Gaza, portant à 116 le bilan des combattants israéliens morts dans le territoire palestinien.
Des sirènes ont de nouveau retenti jeudi pour alerter sur la menace de roquettes lancées par le Hamas vers le sud d'Israël.
Les dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ont répété, mercredi, que leur pays poursuivrait "jusqu'au bout" sa guerre pour anéantir le Hamas, classé organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni, entre autres.
Mais le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a qualifié d'"illusion" tout plan d'après-guerre qui imaginerait Gaza sans le Hamas et les "mouvements de résistance".
Dans un discours depuis le Qatar où il est basé, M. Haniyeh s'est toutefois dit ouvert à des discussions sur "une voie politique qui assurera le droit des Palestiniens à un État indépendant avec Jérusalem pour capitale".
Tout au sud, à Rafah, les tentes montées à partir de morceaux de bois et de bâches ont parfois été balayées par les intempéries, tandis que d'autres sont inondées, comme celle de Bilal al-Qassas, 41 ans.
La violence s'est par ailleurs intensifiée en Cisjordanie, avec environ 270 Palestiniens tués par les tirs israéliens et les attaques des colons depuis le 7 octobre, selon des responsables palestiniens.
L'Autorité palestinienne a évoqué jeudi dix morts lors d’un raid israélien.
Les familles des otages se disent "choquées" de l'annonce du directeur du Mossad de refuser de mener de nouvelles négociations pour libérer les captifs.
Maria Chami, avec AFP
Le ministère de la Santé de Gaza a déploré la mort de 67 personnes durant la nuit, à travers le petit territoire palestinien surpeuplé. Le bilan des victimes palestiniennes dépasse désormais 18.600 personnes, en grande majorité des femmes, des enfants et adolescents, d'après cette même source.
Sans remettre en cause leur soutien à l'opération israélienne, les États-Unis ont exprimé ces derniers jours leur impatience, le président Joe Biden évoquant des "bombardements aveugles" et une possible "érosion" du soutien occidental à Israël.
Israël doit trouver un moyen de réduire l'intensité des frappes, a suggéré Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale attendu jeudi et vendredi à Jérusalem pour des entretiens avec le Premier ministre Netanyahou notamment.
Il va évoquer le besoin de mener des frappes "plus précises afin de réduire les pertes civiles", a indiqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Semblant faire écho à cette demande, l'armée israélienne indique avoir mené jeudi des "interventions ciblées" sur plusieurs sites aux alentours de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, où elle a découvert un arsenal et détruit deux descentes dans des tunnels du Hamas.
De violents affrontements au sol ont été observés pendant la nuit autour de Deir al-Balah, à l'est de Bani Suhaila, ou autour du camp de Khan Younès par des journalistes de l'AFP. D'après Keren Hajioff, porte-parole de l'armée, les troupes ont trouvé "de vastes dépôts d'armes et des tunnels dans de multiples écoles". Israël soutient que le Hamas utilise des infrastructures civiles pour mener des attaques contre son territoire, ce que le mouvement islamiste dément.
L'armée israélienne a également déploré la mort d'un soldat dans le sud de la bande de Gaza, portant à 116 le bilan des combattants israéliens morts dans le territoire palestinien.
Des sirènes ont de nouveau retenti jeudi pour alerter sur la menace de roquettes lancées par le Hamas vers le sud d'Israël.
Les dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ont répété, mercredi, que leur pays poursuivrait "jusqu'au bout" sa guerre pour anéantir le Hamas, classé organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni, entre autres.
Mais le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a qualifié d'"illusion" tout plan d'après-guerre qui imaginerait Gaza sans le Hamas et les "mouvements de résistance".
Dans un discours depuis le Qatar où il est basé, M. Haniyeh s'est toutefois dit ouvert à des discussions sur "une voie politique qui assurera le droit des Palestiniens à un État indépendant avec Jérusalem pour capitale".
Tout au sud, à Rafah, les tentes montées à partir de morceaux de bois et de bâches ont parfois été balayées par les intempéries, tandis que d'autres sont inondées, comme celle de Bilal al-Qassas, 41 ans.
Lire aussi
Pluie, maladie et famine à Gaza
Pluie, maladie et famine à Gaza
La violence s'est par ailleurs intensifiée en Cisjordanie, avec environ 270 Palestiniens tués par les tirs israéliens et les attaques des colons depuis le 7 octobre, selon des responsables palestiniens.
L'Autorité palestinienne a évoqué jeudi dix morts lors d’un raid israélien.
Les familles des otages se disent "choquées" de l'annonce du directeur du Mossad de refuser de mener de nouvelles négociations pour libérer les captifs.
Maria Chami, avec AFP
Lire aussi
Commentaires