Baye-Dam Cissé, mieux connu sous le pseudonyme de Rakajoo, incarne une trajectoire de vie remarquable. À 37 ans, ce boxeur et artiste autodidacte originaire de Saint-Denis, en banlieue parisienne, fait l’objet d’une première exposition solo au prestigieux Palais de Tokyo, à Paris.
Cette rétrospective met en lumière une série d’œuvres colorées et allégoriques où se mêlent figures humaines et paysages urbains, révélant un style affirmé et une technique maîtrisée. Parallèlement, l’exposition présente des planches de sa première bande dessinée, Entre les cordes, ainsi que des portraits intimes, dont celui de sa mère, disparue en 2019.
Rakajoo, dont le surnom signifie «tête de mule» en wolof, langue de ses ancêtres sénégalais, a surmonté de nombreux obstacles pour parvenir à cette reconnaissance artistique. Son enfance, marquée par un déménagement forcé dans un logement exigu du nord de Paris, l’a poussé à chercher refuge dans l’art. Attiré par les peintres de Montmartre et les musées parisiens, Rakajoo a également dû faire face à la frustration et la colère liées à sa situation familiale précaire.
Refusant de se laisser dicter sa conduite par son environnement, Rakajoo a suivi un parcours scolaire en technologie, malgré son intérêt prononcé pour les arts appliqués. Cette résilience se reflète également dans sa carrière de boxeur. Il s'est ainsi illustré au Boxing Beats d’Aubervilliers, sous la houlette de Saïd Bennajem, entraîneur renommé.
Sa première commande artistique, une fresque sur le thème de la boxe pour son club, a marqué le début de sa carrière dans les arts visuels. Rakajoo a ensuite exploré divers horizons professionnels, incluant le film d’animation et la création d’une start-up de jeux mobiles, avant de se consacrer pleinement à la peinture.
Sa quête d’identité et d’appartenance l’a aussi amené à se reconnecter avec ses racines sénégalaises, tout en naviguant dans le paysage complexe de l’art contemporain parisien. La rencontre avec l’école Kourtrajmé, fondée par le réalisateur Ladj Ly, a été déterminante. Ce collectif d’artistes, offrant une formation rapide et gratuite, a permis à Rakajoo de s’inscrire dans une dynamique collective et inclusive.
Aujourd’hui, Rakajoo ne se contente pas de vivre de son art; il aspire à créer au Sénégal un espace éducatif et artistique, véritable sanctuaire pour les animaux et les jeunes talents. Son parcours, à la fois temporel et géographique, illustre un message d’espoir et de persévérance: grâce à la détermination, les barrières sociales et culturelles peuvent être transcendées.
Avec AFP
Cette rétrospective met en lumière une série d’œuvres colorées et allégoriques où se mêlent figures humaines et paysages urbains, révélant un style affirmé et une technique maîtrisée. Parallèlement, l’exposition présente des planches de sa première bande dessinée, Entre les cordes, ainsi que des portraits intimes, dont celui de sa mère, disparue en 2019.
Rakajoo, dont le surnom signifie «tête de mule» en wolof, langue de ses ancêtres sénégalais, a surmonté de nombreux obstacles pour parvenir à cette reconnaissance artistique. Son enfance, marquée par un déménagement forcé dans un logement exigu du nord de Paris, l’a poussé à chercher refuge dans l’art. Attiré par les peintres de Montmartre et les musées parisiens, Rakajoo a également dû faire face à la frustration et la colère liées à sa situation familiale précaire.
Refusant de se laisser dicter sa conduite par son environnement, Rakajoo a suivi un parcours scolaire en technologie, malgré son intérêt prononcé pour les arts appliqués. Cette résilience se reflète également dans sa carrière de boxeur. Il s'est ainsi illustré au Boxing Beats d’Aubervilliers, sous la houlette de Saïd Bennajem, entraîneur renommé.
Sa première commande artistique, une fresque sur le thème de la boxe pour son club, a marqué le début de sa carrière dans les arts visuels. Rakajoo a ensuite exploré divers horizons professionnels, incluant le film d’animation et la création d’une start-up de jeux mobiles, avant de se consacrer pleinement à la peinture.
Sa quête d’identité et d’appartenance l’a aussi amené à se reconnecter avec ses racines sénégalaises, tout en naviguant dans le paysage complexe de l’art contemporain parisien. La rencontre avec l’école Kourtrajmé, fondée par le réalisateur Ladj Ly, a été déterminante. Ce collectif d’artistes, offrant une formation rapide et gratuite, a permis à Rakajoo de s’inscrire dans une dynamique collective et inclusive.
Aujourd’hui, Rakajoo ne se contente pas de vivre de son art; il aspire à créer au Sénégal un espace éducatif et artistique, véritable sanctuaire pour les animaux et les jeunes talents. Son parcours, à la fois temporel et géographique, illustre un message d’espoir et de persévérance: grâce à la détermination, les barrières sociales et culturelles peuvent être transcendées.
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