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- Washington va continuer à fournir des armes à Israël
©(AFP)
Les États-Unis ont dit lundi être prêts à "continuer à fournir" des armes à Israël, tout en appelant à acheminer davantage d'aide à Gaza, où les frappes israéliennes ont encore tué des dizaines de Palestiniens et la situation humanitaire reste catastrophique.
En visite lundi en Israël, le chef du Pentagone Lloyd Austin a assuré au Premier ministre Benjamin Netanyahou que Washington continuerait à "fournir à Israël l'équipement dont vous avez besoin (...), y compris des munitions critiques, des véhicules tactiques et des systèmes de défense aérienne".
Les États-Unis ne souhaitent pas "imposer un calendrier" à Israël, a-t-il encore dit alors que Washington commençait à montrer ces derniers jours des signes d'impatience face à son allié israélien, dans un contexte marqué par une indignation internationale croissante face aux très lourdes pertes civiles dans le territoire palestinien, géré par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Alors que l'aide internationale, dont l'entrée est soumise à l'autorisation d'Israël, arrive en quantité très limitée, le ministre américain a ainsi mis en avant la nécessité de "fournir une aide humanitaire accrue aux près de deux millions de personnes déplacées à Gaza" et de "mieux répartir cette aide".
L'organisation Human Rights Watch a accusé lundi Israël d'utiliser "la famine des civils comme technique de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre".
Le gouvernement israélien a réagi qualifiant HRW "d'organisation antisémite et anti-israélienne".
"L'armée israélienne bloque délibérément l'accès à l'eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant intentionnellement l'aide humanitaire, en détruisant semble-t-il des zones agricoles et en privant la population civile de produits indispensables à sa survie", souligne HRW.
Sur le plan diplomatique, 10 jours après un veto américain, le Conseil de sécurité de l'ONU devait se prononcer lundi ou mardi sur un nouveau texte appelant à une "cessation urgente et durable des hostilités" à Gaza.
En parallèle, des tractations se poursuivent pour la mise en oeuvre d'une nouvelle trêve.
Le Qatar, principal médiateur avec les États-Unis et l'Égypte, a assuré que des "efforts diplomatiques étaient en cours pour renouveler la pause humanitaire".
D'après le site d'informations Axios, le patron de la CIA, Bill Burns, a rencontré à Varsovie des responsables israéliens et qataris en vue de nouvelles négociations sur la libération d'otages.
Avec AFP
En visite lundi en Israël, le chef du Pentagone Lloyd Austin a assuré au Premier ministre Benjamin Netanyahou que Washington continuerait à "fournir à Israël l'équipement dont vous avez besoin (...), y compris des munitions critiques, des véhicules tactiques et des systèmes de défense aérienne".
Les États-Unis ne souhaitent pas "imposer un calendrier" à Israël, a-t-il encore dit alors que Washington commençait à montrer ces derniers jours des signes d'impatience face à son allié israélien, dans un contexte marqué par une indignation internationale croissante face aux très lourdes pertes civiles dans le territoire palestinien, géré par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Alors que l'aide internationale, dont l'entrée est soumise à l'autorisation d'Israël, arrive en quantité très limitée, le ministre américain a ainsi mis en avant la nécessité de "fournir une aide humanitaire accrue aux près de deux millions de personnes déplacées à Gaza" et de "mieux répartir cette aide".
L'organisation Human Rights Watch a accusé lundi Israël d'utiliser "la famine des civils comme technique de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre".
Le gouvernement israélien a réagi qualifiant HRW "d'organisation antisémite et anti-israélienne".
"L'armée israélienne bloque délibérément l'accès à l'eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant intentionnellement l'aide humanitaire, en détruisant semble-t-il des zones agricoles et en privant la population civile de produits indispensables à sa survie", souligne HRW.
Sur le plan diplomatique, 10 jours après un veto américain, le Conseil de sécurité de l'ONU devait se prononcer lundi ou mardi sur un nouveau texte appelant à une "cessation urgente et durable des hostilités" à Gaza.
En parallèle, des tractations se poursuivent pour la mise en oeuvre d'une nouvelle trêve.
Le Qatar, principal médiateur avec les États-Unis et l'Égypte, a assuré que des "efforts diplomatiques étaient en cours pour renouveler la pause humanitaire".
D'après le site d'informations Axios, le patron de la CIA, Bill Burns, a rencontré à Varsovie des responsables israéliens et qataris en vue de nouvelles négociations sur la libération d'otages.
Avec AFP
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