L'actrice du film de Wissam Charaf, Dirty Difficult Dangerous, Clara Couturet, est nominée pour le Prix de la révélation féminine de l'année, aux Césars 2024. Dans le film, elle partage l'affiche avec Ziad Jallad, Rifaat Tarabay et Darina al-Joundi, sur une musique originale de Zeid Hamdan.
Dirty Difficult Dangerous sortira en salle au Liban le jeudi 11 janvier 2024. Le film sera lancé en avant-première le lundi 8 janvier à 18h30 au Grand Cinemas ABC-Achrafieh, en présence de l’équipe du film, sur invitation. Ce long-métrage a fait sa première mondiale au Festival de Venise 2022 où il a ouvert la section Giornate degli Autori. Il a également remporté le prix Europa Cinemas.
Dirty Difficult Dangerous de Wissam Charaf va au-delà de l’esthétique cinématographique pour raconter une expérience humaine. «Ahmed, réfugié syrien, espérait trouver l’amour en Mehdia, une femme de ménage éthiopienne. Mais à Beyrouth, cela semble impossible. Ce couple de réfugiés sentimentaux réussira-t-il à trouver sa voie vers la liberté alors qu’Ahmed, survivant de la guerre en Syrie, semble rongé par un mal mystérieux qui transforme son corps peu à peu en métal?»
Dans un entretien accordé à Ici Beyrouth après que le film a été primé à Venise, Wissam Charaf déclare: «Le jeu de Clara Couturet est particulièrement touchant dans ce film, elle qui incarne une employée de maison immigrée amoureuse d’un réfugié. Dans une dimension humaine, transcendantale, la dimension psychologique des acteurs est au cœur de l’exil et de la quête d’amour.» En ce qui concerne la direction d’acteurs, le réalisateur leur avait simplement indiqué, dans un schéma inhabituel, de «ne pas jouer». C’est au montage qu’il dessine sa toile cinématographique. Le jeu de Clara Couturet se révèle donc brut, au plus près de la vérité. «Ils étaient très différents de taille; Ziad est très grand et Clara est très petite et menue. Elle a dû jouer en parlant l’arabe qu’elle ne connaît pas, ainsi que l’éthiopien. Elle portait des chaussures double semelle pour que le couple ne fasse pas Laurel et Hardy, ce qui n’était pas chose facile. Clara a surtout été horrifiée et choquée par le traitement réservé aux Éthiopiennes au Liban», poursuit le réalisateur.
Sur les traces de Clara Couturet, on va au cœur de l’étranger, on apprend à le connaître, à comprendre ses peurs, et à l’aimer. Par-delà les préjugés, le regard des autres, Clara illumine l’écran. Elle se présente dans une mise à nu de l’âme et offre à la caméra sa vulnérabilité et son authenticité de jeu. Clara Couturet défie le jeu, les lumières, l’exil et les jugements. Devant la caméra, elle est… simplement une femme.
Marie-Christine Tayah
Instagram: @mariechristine.tayah
Dirty Difficult Dangerous sortira en salle au Liban le jeudi 11 janvier 2024. Le film sera lancé en avant-première le lundi 8 janvier à 18h30 au Grand Cinemas ABC-Achrafieh, en présence de l’équipe du film, sur invitation. Ce long-métrage a fait sa première mondiale au Festival de Venise 2022 où il a ouvert la section Giornate degli Autori. Il a également remporté le prix Europa Cinemas.
Dirty Difficult Dangerous de Wissam Charaf va au-delà de l’esthétique cinématographique pour raconter une expérience humaine. «Ahmed, réfugié syrien, espérait trouver l’amour en Mehdia, une femme de ménage éthiopienne. Mais à Beyrouth, cela semble impossible. Ce couple de réfugiés sentimentaux réussira-t-il à trouver sa voie vers la liberté alors qu’Ahmed, survivant de la guerre en Syrie, semble rongé par un mal mystérieux qui transforme son corps peu à peu en métal?»
Dans un entretien accordé à Ici Beyrouth après que le film a été primé à Venise, Wissam Charaf déclare: «Le jeu de Clara Couturet est particulièrement touchant dans ce film, elle qui incarne une employée de maison immigrée amoureuse d’un réfugié. Dans une dimension humaine, transcendantale, la dimension psychologique des acteurs est au cœur de l’exil et de la quête d’amour.» En ce qui concerne la direction d’acteurs, le réalisateur leur avait simplement indiqué, dans un schéma inhabituel, de «ne pas jouer». C’est au montage qu’il dessine sa toile cinématographique. Le jeu de Clara Couturet se révèle donc brut, au plus près de la vérité. «Ils étaient très différents de taille; Ziad est très grand et Clara est très petite et menue. Elle a dû jouer en parlant l’arabe qu’elle ne connaît pas, ainsi que l’éthiopien. Elle portait des chaussures double semelle pour que le couple ne fasse pas Laurel et Hardy, ce qui n’était pas chose facile. Clara a surtout été horrifiée et choquée par le traitement réservé aux Éthiopiennes au Liban», poursuit le réalisateur.
Sur les traces de Clara Couturet, on va au cœur de l’étranger, on apprend à le connaître, à comprendre ses peurs, et à l’aimer. Par-delà les préjugés, le regard des autres, Clara illumine l’écran. Elle se présente dans une mise à nu de l’âme et offre à la caméra sa vulnérabilité et son authenticité de jeu. Clara Couturet défie le jeu, les lumières, l’exil et les jugements. Devant la caméra, elle est… simplement une femme.
Marie-Christine Tayah
Instagram: @mariechristine.tayah
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