Au bout de cinquante ans, après avoir survécu aux guerres, aux crises consécutives, économiques et financières, et même à la pire des pandémies, le Covid-19, le Top Café à Tripoli, au Liban-Nord, a mis la clé sous la porte, vendredi matin.
Nous pouvions y passer des heures, toujours en quête de pittoresque, buvant notre café à petites gorgées, immobiles, perdus dans nos rêveries…
Lieu de rencontre des copains, il était possible d’y vivre une expérience extraordinaire: voyager dans le passé, le temps d’un café, apprendre à regarder le présent autrement et à envisager l’avenir avec plus de sérénité…
Adieu à cet endroit tout de sensibilité et de finesse, aussi réconfortant qu’un bon café chaud.
Vendredi, une partie de notre existence s’en est allée.
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