Le Liban a moins de quatre jours pour élaborer une réponse concertée au contenu de la feuille de route arabe pour une sortie de crise. Le chef de la diplomatie koweïtienne, cheikh Ahmad Nasser al-Mohammad al-Sabah, avait remis le document en main propre aux autorités durant sa visite officielle à Beyrouth, samedi et dimanche.
Le responsable koweïtien avait expliqué que la réponse libanaise à la douzaine de prérequis arabes pour un rétablissement de relations normales entre Beyrouth et les monarchies du Golfe, ébranlées par les attaques verbales régulières du Hezbollah contre celles-ci et par son implication dans les conflits régionaux, est attendue le 29 janvier, à l’occasion de la conférence ministérielle arabe qui se tiendra à Koweït et à laquelle le chef de la diplomatie, Abdallah Bou Habib, doit prendre part.
Si la formation pro-iranienne s’est abstenue jusque-là de toute observation au sujet de l’initiative koweïtienne, présentée au nom des États arabes, les forces et les personnalités souverainistes ont pressé les autorités libanaises de saisir cette occasion pour remédier aux anomalies qui caractérisent la politique étrangère du Liban, à cause d’un effacement singulier de la diplomatie libanaise au profit d’un Hezbollah qui s’est fait l’instrument d’un agenda régional iranien.
Le chef de l’État Michel Aoun a pour sa part promis des concertations au sujet des propositions arabes dont la partie relative au rétablissement de la souveraineté libanaise par le biais de la mise en œuvre des résolutions internationales prévoyant notamment le désarmement de toutes les milices, embarrassent des autorités qui n’ont pas les moyens de leur politique.
Hier, le chef du Courant patriotique libre (Gebran Bassil) a appelé au terme d’une réunion de son parti, fondé par le président, à un dialogue national autour de l’initiative koweïtienne. « Le document koweïtien comporte des points délicats dont certains font l’unanimité et d’autres pas (comme le monopole des armes aux mains de l’armée). Il contient des points qui figurent à l’ordre du jour de la conférence de dialogue national à laquelle le chef de l’État avait appelé », a-t-il dit, en référence notamment à la stratégie nationale de défense et à une décentralisation administrative et financière élargie. « Si seulement le président pouvait appeler les Libanais à un dialogue en vue d’une réponse unifiée au document koweïtien », a poursuivi Gebran Bassil, sachant que les principales forces politiques avaient déjà rejeté l’invitation présidentielle à un dialogue national, la jugeant inopportune à trois mois des législatives et estimant que son seul objectif est d’essayer de renflouer le camp présidentiel, en perte de vitesse depuis le soulèvement populaire d’octobre 2019.
Le chef du CPL a ensuite exprimé le souhait d’une « disparition des circonstances qui ont dicté » au chef du Courant du Futur, Saad Hariri, la suspension de son action politique. "Nous sommes tous tenus de coopérer ensemble et de constituer un front uni en tant que Libanais pour faire face à toutes les tentatives de discorde et à l’extrémisme », a-t-il souligné, en indiquant qu’il se tient « toujours aux côtés de ceux qui se sentent ciblés ».
Le responsable koweïtien avait expliqué que la réponse libanaise à la douzaine de prérequis arabes pour un rétablissement de relations normales entre Beyrouth et les monarchies du Golfe, ébranlées par les attaques verbales régulières du Hezbollah contre celles-ci et par son implication dans les conflits régionaux, est attendue le 29 janvier, à l’occasion de la conférence ministérielle arabe qui se tiendra à Koweït et à laquelle le chef de la diplomatie, Abdallah Bou Habib, doit prendre part.
Si la formation pro-iranienne s’est abstenue jusque-là de toute observation au sujet de l’initiative koweïtienne, présentée au nom des États arabes, les forces et les personnalités souverainistes ont pressé les autorités libanaises de saisir cette occasion pour remédier aux anomalies qui caractérisent la politique étrangère du Liban, à cause d’un effacement singulier de la diplomatie libanaise au profit d’un Hezbollah qui s’est fait l’instrument d’un agenda régional iranien.
Le chef de l’État Michel Aoun a pour sa part promis des concertations au sujet des propositions arabes dont la partie relative au rétablissement de la souveraineté libanaise par le biais de la mise en œuvre des résolutions internationales prévoyant notamment le désarmement de toutes les milices, embarrassent des autorités qui n’ont pas les moyens de leur politique.
Hier, le chef du Courant patriotique libre (Gebran Bassil) a appelé au terme d’une réunion de son parti, fondé par le président, à un dialogue national autour de l’initiative koweïtienne. « Le document koweïtien comporte des points délicats dont certains font l’unanimité et d’autres pas (comme le monopole des armes aux mains de l’armée). Il contient des points qui figurent à l’ordre du jour de la conférence de dialogue national à laquelle le chef de l’État avait appelé », a-t-il dit, en référence notamment à la stratégie nationale de défense et à une décentralisation administrative et financière élargie. « Si seulement le président pouvait appeler les Libanais à un dialogue en vue d’une réponse unifiée au document koweïtien », a poursuivi Gebran Bassil, sachant que les principales forces politiques avaient déjà rejeté l’invitation présidentielle à un dialogue national, la jugeant inopportune à trois mois des législatives et estimant que son seul objectif est d’essayer de renflouer le camp présidentiel, en perte de vitesse depuis le soulèvement populaire d’octobre 2019.
Le chef du CPL a ensuite exprimé le souhait d’une « disparition des circonstances qui ont dicté » au chef du Courant du Futur, Saad Hariri, la suspension de son action politique. "Nous sommes tous tenus de coopérer ensemble et de constituer un front uni en tant que Libanais pour faire face à toutes les tentatives de discorde et à l’extrémisme », a-t-il souligné, en indiquant qu’il se tient « toujours aux côtés de ceux qui se sentent ciblés ».
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