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Le patriarche maronite, Béchara Raï, s’est dit «satisfait» des résultats de la réunion qu’il a présidée mercredi à Bkerké pour discuter des deux lois relatives aux droits des enseignants, adoptées au Parlement, le 15 décembre. Dans ces deux textes, ont été modifiées certaines réglementations régissant l’autorité éducative dans les écoles privées et la gestion des budgets scolaires.
Ces deux lois avaient suscité une vague d’indignation au sein des administrations des écoles. Et, le 21 décembre, les écoles catholiques ont entamé une grève ouverte en guise de contestation. Le comité épiscopal et le secrétariat général des écoles catholiques dénoncent dans ce contexte l’adoption de ces lois sans que les parties prenantes n’aient été préalablement consultées. Ils en contestent plusieurs articles, notamment celui relatif à l’augmentation à 8% de la contribution mensuelle payée par les écoles et les enseignants à la Caisse d’indemnités.
Une seconde réunion est prévue jeudi, entre les différents acteurs concernés, comme l’a déclaré à Ici Beyrouth le président du syndicat des enseignants, Nehmé Mahfoud, qui était présent à la réunion. «Elle a pour objectif d’étudier les mesures susceptibles de permettre la mise en place des mécanismes d’application des lois prenant en considération les positions des parties prenantes.»
M. Mahfoud a toutefois dénoncé le refus du Premier ministre sortant, Najib Mikati, de signer la loi et de la publier au Journal officiel, estimant que «la loi, depuis son adoption par le Parlement et son approbation en Conseil des ministres, est exécutoire».
De fait, mardi soir, la présidence du Conseil des ministres a annoncé que M. Mikati n’a pas signé 3 des 14 lois votées par le Parlement les 14 et 15 décembre, puis approuvées par le Cabinet le 19 décembre. Parmi ces trois lois figurent celles relatives aux droits des enseignants.
Commentant la décision de M. Mikati, le député Mark Daou a estimé qu’il s’agit d’une «infraction» aux lois en vigueur. Il a exprimé sa solidarité avec les enseignants, affirmant qu’il œuvre à garantir la réalisation de «leurs justes revendications».
La réunion s’est tenue en présence notamment du ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, du directeur général du ministère en question, Imad Achkar, du président de la commission épiscopale des écoles catholiques, l’évêque Hanna Rahmé, du secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, et du président du syndicat des enseignants, Nehmé Mahfoud.
Ces deux lois avaient suscité une vague d’indignation au sein des administrations des écoles. Et, le 21 décembre, les écoles catholiques ont entamé une grève ouverte en guise de contestation. Le comité épiscopal et le secrétariat général des écoles catholiques dénoncent dans ce contexte l’adoption de ces lois sans que les parties prenantes n’aient été préalablement consultées. Ils en contestent plusieurs articles, notamment celui relatif à l’augmentation à 8% de la contribution mensuelle payée par les écoles et les enseignants à la Caisse d’indemnités.
Une seconde réunion est prévue jeudi, entre les différents acteurs concernés, comme l’a déclaré à Ici Beyrouth le président du syndicat des enseignants, Nehmé Mahfoud, qui était présent à la réunion. «Elle a pour objectif d’étudier les mesures susceptibles de permettre la mise en place des mécanismes d’application des lois prenant en considération les positions des parties prenantes.»
M. Mahfoud a toutefois dénoncé le refus du Premier ministre sortant, Najib Mikati, de signer la loi et de la publier au Journal officiel, estimant que «la loi, depuis son adoption par le Parlement et son approbation en Conseil des ministres, est exécutoire».
De fait, mardi soir, la présidence du Conseil des ministres a annoncé que M. Mikati n’a pas signé 3 des 14 lois votées par le Parlement les 14 et 15 décembre, puis approuvées par le Cabinet le 19 décembre. Parmi ces trois lois figurent celles relatives aux droits des enseignants.
Commentant la décision de M. Mikati, le député Mark Daou a estimé qu’il s’agit d’une «infraction» aux lois en vigueur. Il a exprimé sa solidarité avec les enseignants, affirmant qu’il œuvre à garantir la réalisation de «leurs justes revendications».
La réunion s’est tenue en présence notamment du ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, du directeur général du ministère en question, Imad Achkar, du président de la commission épiscopale des écoles catholiques, l’évêque Hanna Rahmé, du secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, et du président du syndicat des enseignants, Nehmé Mahfoud.
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