Saleh el-Arouri, membre fondateur des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et vice-président du bureau politique du Hamas, a été tué mardi, vers 17h45, heure locale, dans une explosion survenue dans la banlieue sud de Beyrouth. Le mouvement islamiste palestinien a confirmé la mort du vice-président et de deux autres cadres, dont Samir Fandi (Abou Amer), aide d’El-Arouri et responsable des opérations du Hamas au Liban-Sud, et Azzam el-Aqraa (Abou Ammar).
La puissante explosion dans la zone Moawad de la banlieue sud de Beyrouth a causé d’importants dégâts à l’immeuble dans lequel se trouve le bureau du Hamas et plusieurs voitures ont brûlé.
Certains médias israéliens ont fait état d’une attaque au drone par l’armée de l’État hébreu. Une frappe aurait visé l’appartement dans lequel des cadres palestiniens étaient réunis, et une autre la voiture de Saleh el-Arouri, garée au bas de l’immeuble.
Les rapports préliminaires, non confirmés, faisaient état de 6 morts et 11 blessés à 19h30.
La défense civile s’emploie à éteindre l’incendie et à transporter les blessés. Selon les correspondants d’Ici Beyrouth et This is Beirut présents sur les lieux, les membres de la sécurité du Hezbollah sont déployés dans le quartier et dans l’immeuble visé.
Juste après l’explosion, l’aviation israélienne a survolé Beyrouth, la banlieue sud et Khaldé jusqu’à Saïda. Les avions ont aussi survolé Tripoli à basse altitude.
Selon les médias israéliens, Saleh el-Arouri devait se réunir mercredi avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. M. Nasrallah doit prononcer un discours mercredi à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Qassem Soleimani – une information confirmée par le bureau de presse du groupe pro-iranien.
Selon certaines sources, une réunion de factions palestiniennes se tenait dans l’appartement qui a été visé.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a condamné l’explosion. Il s’agit d’«un nouvel acte israélien visant à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontations après les attaques quotidiennes continues dans le sud», a déclaré M. Mikati.
Il a poursuivi: «Le Liban est engagé à respecter les décisions de la communauté internationale, en particulier la 1701.» M. Mikati a aussi déclaré que la décision de la guerre est entre les mains d’Israël. Le Premier ministre sortant a examiné avec les chefs militaires et ceux des services de sécurité concernés les détails de l’explosion et ses circonstances.
M. Mikati a instruit le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, de déposer une plainte au Conseil de sécurité des Nations unies contre Israël, accusé d'atteinte à la souveraineté en raison de l'attaque sur la banlieue sud de Beyrouth et d'autres violations. Pour ce faire, M. Bou Habib a chargé le délégué du Liban aux Nations unies à New York, Hadi Hachem, ainsi que le chargé d'affaires de l'ambassade du Liban à Washington, Waël Hachem, d'entreprendre les démarches nécessaires. Le Liban a l'intention de protester fermement contre cette grave agression israélienne, visant à provoquer une escalade régionale, et exige une condamnation d'Israël.
Dans une autre réaction, le conseiller du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré au media MSNBC qu’Israël n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque à Beyrouth, ajoutant qu’elle ne visait ni le gouvernement libanais, ni le Hezbollah. Dans le même contexte, le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que M. Netanyahou a demandé à ses ministres de ne pas commenter l’assassinat de Saleh el-Arouri. Toutefois, un responsable américain de la Défense a annoncé au Washington Post, sous couvert d’anonymat, que l’armée israélienne était responsable de l’attaque et qu’une évaluation était en cours pour déterminer si El-Arouri était mort.
Selon les médias israéliens, la réponse du Hezbollah à la frappe dans la banlieue sud ouvrira une nouvelle phase du conflit.
Des responsables israéliens ont déclaré que l’assassinat d’El-Arouri est une opération de grande qualité et que le destin de tous les dirigeants du Hamas est la mort.
Le membre du bureau politique du Hamas Ezzat el-Richq a affirmé que l’assassinat de Saleh el-Arouri n’affectera pas «la poursuite de la résistance».
Le parti progressiste socialiste a fermement condamné «l’agression flagrante d’Israël contre la banlieue sud», tout en insistant sur la «brutalité continue d’Israël qui perpétue des cimes et des attaques en Palestine et dans le sud du Liban».
Le chef du courant de Marada, Sleiman Frangié, a estimé que l’explosion est une violation claire de la souveraineté libanaise et une atteinte à la résolution 1701.
La direction du Fateh au Liban a condamné l’assassinat d’El-Arouri, promettant «de poursuivre la lutte jusqu’à la victoire».
Le conseiller du guide suprême iranien a annoncé que Washington et ses alliés doivent comprendre que les factions de la résistance riposteront à l’assassinat d’El-Arouri.
La puissante explosion dans la zone Moawad de la banlieue sud de Beyrouth a causé d’importants dégâts à l’immeuble dans lequel se trouve le bureau du Hamas et plusieurs voitures ont brûlé.
Certains médias israéliens ont fait état d’une attaque au drone par l’armée de l’État hébreu. Une frappe aurait visé l’appartement dans lequel des cadres palestiniens étaient réunis, et une autre la voiture de Saleh el-Arouri, garée au bas de l’immeuble.
Les rapports préliminaires, non confirmés, faisaient état de 6 morts et 11 blessés à 19h30.
La défense civile s’emploie à éteindre l’incendie et à transporter les blessés. Selon les correspondants d’Ici Beyrouth et This is Beirut présents sur les lieux, les membres de la sécurité du Hezbollah sont déployés dans le quartier et dans l’immeuble visé.
Juste après l’explosion, l’aviation israélienne a survolé Beyrouth, la banlieue sud et Khaldé jusqu’à Saïda. Les avions ont aussi survolé Tripoli à basse altitude.
Selon les médias israéliens, Saleh el-Arouri devait se réunir mercredi avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. M. Nasrallah doit prononcer un discours mercredi à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Qassem Soleimani – une information confirmée par le bureau de presse du groupe pro-iranien.
Selon certaines sources, une réunion de factions palestiniennes se tenait dans l’appartement qui a été visé.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a condamné l’explosion. Il s’agit d’«un nouvel acte israélien visant à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontations après les attaques quotidiennes continues dans le sud», a déclaré M. Mikati.
Il a poursuivi: «Le Liban est engagé à respecter les décisions de la communauté internationale, en particulier la 1701.» M. Mikati a aussi déclaré que la décision de la guerre est entre les mains d’Israël. Le Premier ministre sortant a examiné avec les chefs militaires et ceux des services de sécurité concernés les détails de l’explosion et ses circonstances.
M. Mikati a instruit le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, de déposer une plainte au Conseil de sécurité des Nations unies contre Israël, accusé d'atteinte à la souveraineté en raison de l'attaque sur la banlieue sud de Beyrouth et d'autres violations. Pour ce faire, M. Bou Habib a chargé le délégué du Liban aux Nations unies à New York, Hadi Hachem, ainsi que le chargé d'affaires de l'ambassade du Liban à Washington, Waël Hachem, d'entreprendre les démarches nécessaires. Le Liban a l'intention de protester fermement contre cette grave agression israélienne, visant à provoquer une escalade régionale, et exige une condamnation d'Israël.
Dans une autre réaction, le conseiller du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré au media MSNBC qu’Israël n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque à Beyrouth, ajoutant qu’elle ne visait ni le gouvernement libanais, ni le Hezbollah. Dans le même contexte, le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que M. Netanyahou a demandé à ses ministres de ne pas commenter l’assassinat de Saleh el-Arouri. Toutefois, un responsable américain de la Défense a annoncé au Washington Post, sous couvert d’anonymat, que l’armée israélienne était responsable de l’attaque et qu’une évaluation était en cours pour déterminer si El-Arouri était mort.
Selon les médias israéliens, la réponse du Hezbollah à la frappe dans la banlieue sud ouvrira une nouvelle phase du conflit.
Des responsables israéliens ont déclaré que l’assassinat d’El-Arouri est une opération de grande qualité et que le destin de tous les dirigeants du Hamas est la mort.
Le membre du bureau politique du Hamas Ezzat el-Richq a affirmé que l’assassinat de Saleh el-Arouri n’affectera pas «la poursuite de la résistance».
Le parti progressiste socialiste a fermement condamné «l’agression flagrante d’Israël contre la banlieue sud», tout en insistant sur la «brutalité continue d’Israël qui perpétue des cimes et des attaques en Palestine et dans le sud du Liban».
Le chef du courant de Marada, Sleiman Frangié, a estimé que l’explosion est une violation claire de la souveraineté libanaise et une atteinte à la résolution 1701.
La direction du Fateh au Liban a condamné l’assassinat d’El-Arouri, promettant «de poursuivre la lutte jusqu’à la victoire».
Le conseiller du guide suprême iranien a annoncé que Washington et ses alliés doivent comprendre que les factions de la résistance riposteront à l’assassinat d’El-Arouri.
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