Le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea, a déclaré que le Hezbollah, qui «semble ne pas vouloir s’immiscer dans la guerre», cherche plutôt à «renforcer son pouvoir sur la scène intérieure pour, d’une part, réaliser ses objectifs et, d’autre part, permettre à l’Iran de mettre en avant ses intérêts sur le plan régional».
Or, d’après M. Geagea, «Israël n'est pas satisfait de la situation telle qu’elle se présente actuellement à la frontière avec le Liban». Aussi, Tel Aviv compte «faire pression pour un retrait complet du Hezbollah du sud du fleuve Litani ou de recourir à la force pour y parvenir et faire en sorte que ce retrait soit définitif, avec un contrôle de la frontière par l’armée libanaise, en coopération avec les forces internationales». Le chef des FL a tenu ces propos dans le cadre d’une rencontre, vendredi, avec des moukhtars de diverses régions libanaises.
Nous pouvons, de ce fait, comprendre, toujours selon M. Geagea, les «déplacements des négociateurs, dont Amos Hochstein». L’émissaire américain, qui devrait arriver dans le courant de la semaine prochaine, aurait l’intention de «tenter de convaincre le Hezbollah de s’éloigner de la frontière pour éviter une véritable guerre entre le Liban et Israël», a souligné M. Geagea.
S'interrogeant sur la réaction du Hezbollah, le chef des FL a indiqué que «les mois à venir seront révélateurs de la décision du parti». «Se retirera-t-il “dans la mesure du possible” du Liban-Sud (retrait d’une distance de 10 km et non de 30 km comme prévu par les Israéliens, ndlr) ou, au contraire, refusera-t-il de le faire, infligeant ainsi de nouveaux développements à la situation?»
Se penchant sur l'assassinat, le 2 janvier, du membre fondateur de la branche militaire du Hamas, Saleh el-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth, M. Geagea a rappelé que «le Hezbollah a œuvré, depuis l’arrivée du numéro 2 du Hamas au Liban, à assurer sa protection». Le raid ayant eu lieu dans le fief du Hezbollah, cela suscite des interrogations qui demeurent sans réponse, selon M. Geagea.
Présidentielle
Par ailleurs, M. Geagea a évoqué le dossier de la présidentielle au Liban. Il a, dans ce sens, dit regretter «l'absence d'indicateurs sérieux en la matière, d'autant que l'autre partie (le Hezbollah et ses alliés, ndlr) tient toujours à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié». Il a, dans ce contexte, estimé que «tant que la guerre à Gaza persistera, le tandem chiite ne renoncera pas à soutenir son candidat».
Or, d’après M. Geagea, «Israël n'est pas satisfait de la situation telle qu’elle se présente actuellement à la frontière avec le Liban». Aussi, Tel Aviv compte «faire pression pour un retrait complet du Hezbollah du sud du fleuve Litani ou de recourir à la force pour y parvenir et faire en sorte que ce retrait soit définitif, avec un contrôle de la frontière par l’armée libanaise, en coopération avec les forces internationales». Le chef des FL a tenu ces propos dans le cadre d’une rencontre, vendredi, avec des moukhtars de diverses régions libanaises.
Nous pouvons, de ce fait, comprendre, toujours selon M. Geagea, les «déplacements des négociateurs, dont Amos Hochstein». L’émissaire américain, qui devrait arriver dans le courant de la semaine prochaine, aurait l’intention de «tenter de convaincre le Hezbollah de s’éloigner de la frontière pour éviter une véritable guerre entre le Liban et Israël», a souligné M. Geagea.
S'interrogeant sur la réaction du Hezbollah, le chef des FL a indiqué que «les mois à venir seront révélateurs de la décision du parti». «Se retirera-t-il “dans la mesure du possible” du Liban-Sud (retrait d’une distance de 10 km et non de 30 km comme prévu par les Israéliens, ndlr) ou, au contraire, refusera-t-il de le faire, infligeant ainsi de nouveaux développements à la situation?»
Se penchant sur l'assassinat, le 2 janvier, du membre fondateur de la branche militaire du Hamas, Saleh el-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth, M. Geagea a rappelé que «le Hezbollah a œuvré, depuis l’arrivée du numéro 2 du Hamas au Liban, à assurer sa protection». Le raid ayant eu lieu dans le fief du Hezbollah, cela suscite des interrogations qui demeurent sans réponse, selon M. Geagea.
Présidentielle
Par ailleurs, M. Geagea a évoqué le dossier de la présidentielle au Liban. Il a, dans ce sens, dit regretter «l'absence d'indicateurs sérieux en la matière, d'autant que l'autre partie (le Hezbollah et ses alliés, ndlr) tient toujours à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié». Il a, dans ce contexte, estimé que «tant que la guerre à Gaza persistera, le tandem chiite ne renoncera pas à soutenir son candidat».
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