Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé vendredi que la riposte à l’assassinat de Saleh el-Arouri, numéro deux du Hamas, est «inéluctable» et qu’elle aura lieu «sur le champ de bataille».
Dans sa quatrième allocution télévisée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, et la seconde depuis l’assassinat du numéro deux du Hamas au Liban, Saleh el-Arouri, mardi dans la banlieue sud, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah a prononcé vendredi un discours qui ne peut être qualifié que de justificatif. À juste titre, puisque les doutes concernant l’importance et l’utilité de l’ouverture du front sud en soutien au Hamas à Gaza ne font que croître.
Aussi, Hassan Nasrallah a-t-il affirmé que ce front a deux objectifs: d’une part, mettre la pression sur «l’ennemi israélien et son gouvernement pour arrêter ses attaques contre Gaza» et, d’autre part, «alléger la pression sur la résistance à Gaza», c’est-à-dire le Hamas. Les trois autres fronts ouverts par les milices pro-iraniennes en Syrie, au Yémen et en Irak, ont les mêmes objectifs, a ajouté Hassan Nasrallah, lors d’une cérémonie funéraire en hommage à Mohammad Hassan Yaghi, l’un des fondateurs du Hezbollah, mort il y a une semaine.
Pour le secrétaire général du Hezbollah, ces objectifs ont été atteints puisque «les Israéliens ont été obligés de mobiliser 100.000 soldats sur le front sud et, donc, de se dégager de Gaza». «Le porte-parole militaire israélien a lui-même déclaré que les troupes sont épuisées», a poursuivi Hassan Nasrallah.
Selon lui, Israël a imposé un blackout médiatique en dissimulant le nombre de morts et de blessés dans ses rangs pour ne pas porter un coup au «moral des troupes» et pour éviter de soulever des questions sur la scène intérieure quant à la légitimité de la guerre.
Selon lui, l’ouverture du front sud – qui a causé à ce jour le déplacement de dizaines de milliers de personnes fuyant les bombardements des villages frontaliers et la mort de plus de dix personnes – et les pertes humaines enregistrées dans les rangs de l’armée israélienne sont une preuve des «capacités de dissuasion» dont dispose le Hezbollah. Cela ouvrira, selon lui, la voie à la libération de toutes les terres libanaises occupées. «Nous en reparlerons à la fin de la guerre», a-t-il indiqué.
Dans une tentative de gagner le soutien de la base populaire du parti en faveur des opérations sur le front sud, Hassan Nasrallah s’est évertué à donner des chiffres sur les opérations militaires menées par le Hezbollah contre les positions israéliennes. Il a ainsi annoncé que son parti a mené en l’espace de trois mois 670 opérations, avec une moyenne de six à sept opérations par jour, et ciblé 17 colonies. Il a également évoqué la destruction des équipements de surveillance israélienne et de la plupart des positions militaires «sur une étendue de plus de 100 km».
«C’est la raison pour laquelle notre public doit serrer les rangs et faire preuve de solidarité sur les plans moral et financier. Cette guerre est la guerre du Liban, autant que celle de Gaza et de Jérusalem», a martelé Hassan Nasrallah, s’érigeant une fois de plus en décideur unilatéral au niveau du choix de guerre et de paix au Liban.
Soulignant ne pas avoir directement attaqué de civils en Israël, Hassan Nasrallah a noté que son parti a ciblé des maisons, «uniquement en réponse aux attaques israéliennes contre des civils» au Liban.
Hassan Nasrallah a par ailleurs fait remarquer que les déplacés internes en Israël – dont le nombre est très élevé – peuvent mettre la pression sur leur gouvernement pour arrêter la guerre à Gaza, d’autant que c’est la première fois qu’un aussi grand nombre de civils israéliens sont obligés de quitter leurs habitations.
Concernant l’assassinat de Saleh el-Arouri, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que la riposte est «inéluctable» et qu’elle aura lieu «sur le champ de bataille».
La frappe sur la banlieue sud de Beyrouth "est grave et ne restera pas sans réponse", a prévenu Hassan Nasrallah dans un discours télévisé, assurant que son mouvement allait "répondre" sur "le champ de bataille".
Hassan Nasrallah a aussi fait un tour d’horizon géopolitique, constatant que l’administration américaine essaie par tous les moyens d’éviter que la guerre à Gaza ne se propage dans la région. Il a expliqué cela par le fait que les États-Unis sont pris en étau en Ukraine. Il a enfin abordé les répercussions de la guerre de Gaza en Irak et au Yémen.
Dans sa quatrième allocution télévisée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, et la seconde depuis l’assassinat du numéro deux du Hamas au Liban, Saleh el-Arouri, mardi dans la banlieue sud, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah a prononcé vendredi un discours qui ne peut être qualifié que de justificatif. À juste titre, puisque les doutes concernant l’importance et l’utilité de l’ouverture du front sud en soutien au Hamas à Gaza ne font que croître.
Aussi, Hassan Nasrallah a-t-il affirmé que ce front a deux objectifs: d’une part, mettre la pression sur «l’ennemi israélien et son gouvernement pour arrêter ses attaques contre Gaza» et, d’autre part, «alléger la pression sur la résistance à Gaza», c’est-à-dire le Hamas. Les trois autres fronts ouverts par les milices pro-iraniennes en Syrie, au Yémen et en Irak, ont les mêmes objectifs, a ajouté Hassan Nasrallah, lors d’une cérémonie funéraire en hommage à Mohammad Hassan Yaghi, l’un des fondateurs du Hezbollah, mort il y a une semaine.
Pour le secrétaire général du Hezbollah, ces objectifs ont été atteints puisque «les Israéliens ont été obligés de mobiliser 100.000 soldats sur le front sud et, donc, de se dégager de Gaza». «Le porte-parole militaire israélien a lui-même déclaré que les troupes sont épuisées», a poursuivi Hassan Nasrallah.
Selon lui, Israël a imposé un blackout médiatique en dissimulant le nombre de morts et de blessés dans ses rangs pour ne pas porter un coup au «moral des troupes» et pour éviter de soulever des questions sur la scène intérieure quant à la légitimité de la guerre.
Selon lui, l’ouverture du front sud – qui a causé à ce jour le déplacement de dizaines de milliers de personnes fuyant les bombardements des villages frontaliers et la mort de plus de dix personnes – et les pertes humaines enregistrées dans les rangs de l’armée israélienne sont une preuve des «capacités de dissuasion» dont dispose le Hezbollah. Cela ouvrira, selon lui, la voie à la libération de toutes les terres libanaises occupées. «Nous en reparlerons à la fin de la guerre», a-t-il indiqué.
Dans une tentative de gagner le soutien de la base populaire du parti en faveur des opérations sur le front sud, Hassan Nasrallah s’est évertué à donner des chiffres sur les opérations militaires menées par le Hezbollah contre les positions israéliennes. Il a ainsi annoncé que son parti a mené en l’espace de trois mois 670 opérations, avec une moyenne de six à sept opérations par jour, et ciblé 17 colonies. Il a également évoqué la destruction des équipements de surveillance israélienne et de la plupart des positions militaires «sur une étendue de plus de 100 km».
«C’est la raison pour laquelle notre public doit serrer les rangs et faire preuve de solidarité sur les plans moral et financier. Cette guerre est la guerre du Liban, autant que celle de Gaza et de Jérusalem», a martelé Hassan Nasrallah, s’érigeant une fois de plus en décideur unilatéral au niveau du choix de guerre et de paix au Liban.
Soulignant ne pas avoir directement attaqué de civils en Israël, Hassan Nasrallah a noté que son parti a ciblé des maisons, «uniquement en réponse aux attaques israéliennes contre des civils» au Liban.
Hassan Nasrallah a par ailleurs fait remarquer que les déplacés internes en Israël – dont le nombre est très élevé – peuvent mettre la pression sur leur gouvernement pour arrêter la guerre à Gaza, d’autant que c’est la première fois qu’un aussi grand nombre de civils israéliens sont obligés de quitter leurs habitations.
Concernant l’assassinat de Saleh el-Arouri, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que la riposte est «inéluctable» et qu’elle aura lieu «sur le champ de bataille».
La frappe sur la banlieue sud de Beyrouth "est grave et ne restera pas sans réponse", a prévenu Hassan Nasrallah dans un discours télévisé, assurant que son mouvement allait "répondre" sur "le champ de bataille".
Hassan Nasrallah a aussi fait un tour d’horizon géopolitique, constatant que l’administration américaine essaie par tous les moyens d’éviter que la guerre à Gaza ne se propage dans la région. Il a expliqué cela par le fait que les États-Unis sont pris en étau en Ukraine. Il a enfin abordé les répercussions de la guerre de Gaza en Irak et au Yémen.
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