©(Photo de Iranian Presidency/AFP)
L'Iran a célébré ce vendredi les funérailles des 89 victimes d'un double attentat suicide survenu mercredi à Kerman, dans le sud du pays. L'attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste État islamique.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s'est joint vendredi, à Kerman, à des milliers de personnes participant aux funérailles des victimes du double attentat suicide survenu mercredi à Kerman, dans le sud de l'Iran, lors d'une cérémonie commémorative près de la tombe du général Qassem Soleimani, l'ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué le 3 janvier 2020 par une frappe américaine en Irak.
Au total, 89 personnes y ont péri, parmi lesquelles des femmes et des enfants, selon un dernier bilan fourni par la télévision d'État, après la mort de cinq blessés, d'après les médias officiels. Au moins douze d'entre eux sont de nationalité afghane.
Les obsèques ont débuté dans la cour de la mosquée Imam Ali, où une foule en deuil s'est rassemblée devant des dizaines de cercueils enveloppés dans des drapeaux iraniens, selon des images diffusées par la télévision d'État.
Les victimes originaires de Kerman ont été inhumées au cimetière des martyrs, près de la tombe de Qassem Soleimani. Les autres ont été transférées dans leurs villes d'origine.
De nombreuses personnes ont brandi, outre le drapeau iranien, celui du Hezbollah, ainsi que des portraits de Qassem Soleimani.
M. Raïssi, qui s'est rendu sur la tombe de Qassem Soleimani, a affirmé dans un discours que l'EI avait été «formé» par Israël, l'ennemi juré de la République islamique. «Sachez que l'initiative nous appartient; le lieu et le moment (de riposter à l'attentat de Kerman) seront déterminés par nos forces», a averti M. Raïssi. Le président iranien s'était auparavant rendu dans un hôpital de Kerman au chevet des blessés, selon des images fournies par la présidence.
Malgré la revendication de l'EI, des responsables iraniens ont continué d'accuser les principaux ennemis de l'Iran, Israël et les États-Unis, de complicité dans l'attaque. Selon des informations des services de renseignements américains, l'attentat a été perpétré par la branche afghane de l'EI.
L'EI «a disparu» et «ne peut agir désormais que comme mercenaire pour le compte de la politique sioniste et américaine», a affirmé le général Salami.
Washington a jugé «absurde» toute suggestion d'une implication des États-Unis ou d'Israël. Un haut responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a jugé, lui, que l'attaque ressemblait «au genre de choses» faites par l'EI «par le passé». Israël n'a pas commenté l'attentat.
Ailleurs en Iran, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Téhéran, Tabriz (nord-ouest), Ahvaz (sud-ouest) et Bandar Abbas (sud) pour «condamner l'attentat terroriste» de l'EI.
Jeudi, le groupe jihadiste a revendiqué l'attaque via ses chaînes Telegram, affirmant que deux de ses membres avaient «activé leur ceinture explosive» au milieu «d'un grand rassemblement d'apostats près de la tombe de leur leader».
Dans un communiqué, vendredi, le ministère du Renseignement iranien a indiqué que «l'un des terroristes kamikazes» était «de nationalité tadjike», tandis que l'identité du second n'avait pas encore été établie.
Il a également fait état de l'arrestation de «neuf membres du réseau de soutien de la cellule terroriste» dans six provinces, ainsi que de deux individus ayant assuré un logement aux deux kamikazes dans la banlieue de Kerman.
«Des milliers de balles, deux gilets explosifs et deux appareils de télécommande ont été retrouvés» dans ce logement, a-t-il ajouté.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s'est joint vendredi, à Kerman, à des milliers de personnes participant aux funérailles des victimes du double attentat suicide survenu mercredi à Kerman, dans le sud de l'Iran, lors d'une cérémonie commémorative près de la tombe du général Qassem Soleimani, l'ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué le 3 janvier 2020 par une frappe américaine en Irak.
Au total, 89 personnes y ont péri, parmi lesquelles des femmes et des enfants, selon un dernier bilan fourni par la télévision d'État, après la mort de cinq blessés, d'après les médias officiels. Au moins douze d'entre eux sont de nationalité afghane.
Les obsèques ont débuté dans la cour de la mosquée Imam Ali, où une foule en deuil s'est rassemblée devant des dizaines de cercueils enveloppés dans des drapeaux iraniens, selon des images diffusées par la télévision d'État.
Les victimes originaires de Kerman ont été inhumées au cimetière des martyrs, près de la tombe de Qassem Soleimani. Les autres ont été transférées dans leurs villes d'origine.
De nombreuses personnes ont brandi, outre le drapeau iranien, celui du Hezbollah, ainsi que des portraits de Qassem Soleimani.
M. Raïssi, qui s'est rendu sur la tombe de Qassem Soleimani, a affirmé dans un discours que l'EI avait été «formé» par Israël, l'ennemi juré de la République islamique. «Sachez que l'initiative nous appartient; le lieu et le moment (de riposter à l'attentat de Kerman) seront déterminés par nos forces», a averti M. Raïssi. Le président iranien s'était auparavant rendu dans un hôpital de Kerman au chevet des blessés, selon des images fournies par la présidence.
Malgré la revendication de l'EI, des responsables iraniens ont continué d'accuser les principaux ennemis de l'Iran, Israël et les États-Unis, de complicité dans l'attaque. Selon des informations des services de renseignements américains, l'attentat a été perpétré par la branche afghane de l'EI.
L'EI «a disparu» et «ne peut agir désormais que comme mercenaire pour le compte de la politique sioniste et américaine», a affirmé le général Salami.
Washington a jugé «absurde» toute suggestion d'une implication des États-Unis ou d'Israël. Un haut responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a jugé, lui, que l'attaque ressemblait «au genre de choses» faites par l'EI «par le passé». Israël n'a pas commenté l'attentat.
Manifestations dans plusieurs villes
Ailleurs en Iran, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Téhéran, Tabriz (nord-ouest), Ahvaz (sud-ouest) et Bandar Abbas (sud) pour «condamner l'attentat terroriste» de l'EI.
Jeudi, le groupe jihadiste a revendiqué l'attaque via ses chaînes Telegram, affirmant que deux de ses membres avaient «activé leur ceinture explosive» au milieu «d'un grand rassemblement d'apostats près de la tombe de leur leader».
Dans un communiqué, vendredi, le ministère du Renseignement iranien a indiqué que «l'un des terroristes kamikazes» était «de nationalité tadjike», tandis que l'identité du second n'avait pas encore été établie.
Il a également fait état de l'arrestation de «neuf membres du réseau de soutien de la cellule terroriste» dans six provinces, ainsi que de deux individus ayant assuré un logement aux deux kamikazes dans la banlieue de Kerman.
«Des milliers de balles, deux gilets explosifs et deux appareils de télécommande ont été retrouvés» dans ce logement, a-t-il ajouté.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Lire aussi
Commentaires