©(AFP)
Pour la première fois depuis le début du conflit, il y a deux ans, Moscou a demandé l’évacuation de centaines d’habitants en raison de l’intensification des attaques ukrainiennes sur le sol russe.
La Russie a annoncé lundi avoir évacué plusieurs centaines d’habitants de Belgorod, une première en près de deux ans de conflit pour cette grande ville proche de l’Ukraine et cible dernièrement d’une intensification des tirs des forces de Kiev.
Parallèlement, au moins trois personnes ont été tuées et une trentaine blessées dans de nouvelles attaques nocturnes de l’armée russe sur plusieurs régions ukrainiennes, selon l’administration présidentielle à Kiev.
«Environ 300 habitants de Belgorod, qui ont décidé d’être évacués temporairement, sont maintenant hébergés dans des centres d’accueil à Stary Oskol, Goubkine et dans le district de Korotchansky», des zones plus éloignées de la frontière, a déclaré le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov dans une vidéo publiée sur Telegram.
Cette mesure inédite pour une grande ville en Russie va à l’encontre des efforts du Kremlin qui a toujours voulu accréditer l’idée, depuis près de deux ans d’assaut en Ukraine, que le conflit n’affectait pas directement le quotidien et la sécurité des Russes. Cette stratégie a toutefois volé en éclats le 30 décembre, quand une attaque ukrainienne sur Belgorod a fait 25 morts, le bilan civil le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début de l’offensive de Moscou chez son voisin le 24 février 2022.
Selon M. Gladkov lundi, «au cours des 24 dernières heures», les autorités régionales ont également «reçu 1.300 demandes pour envoyer des enfants de Belgorod dans des camps scolaires hors de la ville, dans d’autres régions».
Le responsable a ainsi annoncé que ses homologues des régions de Voronej, Kalouga, Tambov et Iaroslavl lui avaient assuré que celles-ci viendraient «en aide» aux autorités régionales.
M. Gladkov n’a en revanche pas indiqué si d’autres évacuations volontaires de personnes adultes étaient en cours ou prévues prochainement.
En Ukraine, l’armée a dit lundi matin avoir «abattu» au sud du pays les huit drones explosifs de conception iranienne «Shahed» lancés dans la nuit par l’armée russe en direction des régions méridionales d’Odessa et de Mykolaïv.
Mais les forces de Moscou ont également «tiré des dizaines de missiles», a déploré le chef adjoint de l’administration présidentielle, Oleksiï Kouleba. «À ce stade, 33 personnes ont été blessées et deux ont été tuées», a-t-il annoncé sur Telegram. Il a, par ailleurs, dénoncé une attaque «massive» sur Kryvyï Rig, ville natale du président Volodymyr Zelensky, et sa région de Dnipropetrovsk (centre-est).
Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, a, de son côté, souligné que l’armée russe avait notamment utilisé «des missiles Kinjal» hypersoniques, sans dire combien avaient pu être interceptés par la défense antiaérienne.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
La Russie a annoncé lundi avoir évacué plusieurs centaines d’habitants de Belgorod, une première en près de deux ans de conflit pour cette grande ville proche de l’Ukraine et cible dernièrement d’une intensification des tirs des forces de Kiev.
Parallèlement, au moins trois personnes ont été tuées et une trentaine blessées dans de nouvelles attaques nocturnes de l’armée russe sur plusieurs régions ukrainiennes, selon l’administration présidentielle à Kiev.
«Environ 300 habitants de Belgorod, qui ont décidé d’être évacués temporairement, sont maintenant hébergés dans des centres d’accueil à Stary Oskol, Goubkine et dans le district de Korotchansky», des zones plus éloignées de la frontière, a déclaré le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov dans une vidéo publiée sur Telegram.
Cette mesure inédite pour une grande ville en Russie va à l’encontre des efforts du Kremlin qui a toujours voulu accréditer l’idée, depuis près de deux ans d’assaut en Ukraine, que le conflit n’affectait pas directement le quotidien et la sécurité des Russes. Cette stratégie a toutefois volé en éclats le 30 décembre, quand une attaque ukrainienne sur Belgorod a fait 25 morts, le bilan civil le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début de l’offensive de Moscou chez son voisin le 24 février 2022.
Selon M. Gladkov lundi, «au cours des 24 dernières heures», les autorités régionales ont également «reçu 1.300 demandes pour envoyer des enfants de Belgorod dans des camps scolaires hors de la ville, dans d’autres régions».
Le responsable a ainsi annoncé que ses homologues des régions de Voronej, Kalouga, Tambov et Iaroslavl lui avaient assuré que celles-ci viendraient «en aide» aux autorités régionales.
M. Gladkov n’a en revanche pas indiqué si d’autres évacuations volontaires de personnes adultes étaient en cours ou prévues prochainement.
En Ukraine, l’armée a dit lundi matin avoir «abattu» au sud du pays les huit drones explosifs de conception iranienne «Shahed» lancés dans la nuit par l’armée russe en direction des régions méridionales d’Odessa et de Mykolaïv.
Mais les forces de Moscou ont également «tiré des dizaines de missiles», a déploré le chef adjoint de l’administration présidentielle, Oleksiï Kouleba. «À ce stade, 33 personnes ont été blessées et deux ont été tuées», a-t-il annoncé sur Telegram. Il a, par ailleurs, dénoncé une attaque «massive» sur Kryvyï Rig, ville natale du président Volodymyr Zelensky, et sa région de Dnipropetrovsk (centre-est).
Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, a, de son côté, souligné que l’armée russe avait notamment utilisé «des missiles Kinjal» hypersoniques, sans dire combien avaient pu être interceptés par la défense antiaérienne.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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