©(AFP)
Un ancien général de l’armée syrienne va comparaître devant le tribunal de Stockholm en Suède pour complicité de crimes de guerre en Syrie en 2012.
Mohammed Hamo, 65 ans, qui réside en Suède, est accusé d’avoir participé, entre le 1er janvier et le 20 juillet 2012, à la mise en œuvre de frappes perpétrées sans discernement aux alentours et dans les villes de Hama et Homs.
Celles-ci ont été effectuées, dans les airs comme sur terre, sans distinction – nécessaire au regard du droit international – entre les civils et les cibles militaires, décrit l’acte d’accusation.
Les frappes n’ont donc pas respecté le principe de proportionnalité au regard du but militaire recherché, estime la procureure Karolina Wieslander. Et Mohammed Hamo a, par son rôle, été complice de ces crimes, poursuit l’accusation.
Il a notamment pris des décisions relatives à l’armement d’unités opérationnelles et était, pendant la période indiquée, responsable de la mise en œuvre de diverses opérations militaires.
Sept parties civiles – plusieurs d’entre elles des Syriens originaires des villes en question – vont témoigner lors du procès. Parmi elles, figure un photographe britannique blessé pendant l’une des frappes citées dans l’acte d’accusation.
La guerre civile en Syrie entre le régime de Bachar al-Assad et des groupes d’opposition armés dont l’EI, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, a fait plus d’un demi-million de morts et morcelé le pays.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Mohammed Hamo, 65 ans, qui réside en Suède, est accusé d’avoir participé, entre le 1er janvier et le 20 juillet 2012, à la mise en œuvre de frappes perpétrées sans discernement aux alentours et dans les villes de Hama et Homs.
Celles-ci ont été effectuées, dans les airs comme sur terre, sans distinction – nécessaire au regard du droit international – entre les civils et les cibles militaires, décrit l’acte d’accusation.
Les frappes n’ont donc pas respecté le principe de proportionnalité au regard du but militaire recherché, estime la procureure Karolina Wieslander. Et Mohammed Hamo a, par son rôle, été complice de ces crimes, poursuit l’accusation.
Il a notamment pris des décisions relatives à l’armement d’unités opérationnelles et était, pendant la période indiquée, responsable de la mise en œuvre de diverses opérations militaires.
Sept parties civiles – plusieurs d’entre elles des Syriens originaires des villes en question – vont témoigner lors du procès. Parmi elles, figure un photographe britannique blessé pendant l’une des frappes citées dans l’acte d’accusation.
La guerre civile en Syrie entre le régime de Bachar al-Assad et des groupes d’opposition armés dont l’EI, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, a fait plus d’un demi-million de morts et morcelé le pays.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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