©(Photo de Jim WATSON/AFP)
En lice pour les prochaines élections présidentielles, Donald Trump a franchi un premier palier en remportant, lundi soir, la primaire républicaine de l’Iowa.
L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a remporté, lundi soir, dans l’Iowa, la première des primaires républicaines, une victoire écrasante annoncée une demi-heure à peine après le début du vote et qui consolide son statut de grand favori de la droite pour la présidentielle de novembre.
Le magnat de 77 ans, quatre fois inculpé au pénal, laisse loin derrière lui ses principaux rivaux Ron DeSantis et Nikki Haley avec 51% des voix, selon des résultats quasi définitifs. Il se rapproche ainsi d’un probable duel final avec le démocrate Joe Biden, l’actuel occupant de la Maison-Blanche.
«Il est temps maintenant (...) pour notre pays de s’unir», a-t-il dit à ses partisans rassemblés dans une ambiance festive à Des Moines, la capitale de cet État du Midwest.
Puis il s’est lancé dans un exposé de son programme électoral en s’engageant, s’il est élu, à «fermer la frontière» avec le Mexique et à forer davantage de puits de pétrole.
Même s’il compte moins de 1% de la population des États-Unis, l’Iowa occupe une place de choix sur la scène politique américaine depuis plus de 50 ans, car il donne un premier ton dans la saison des primaires.
«Net favori»
Ce moment de vérité pèse lourd: si l’ancien président n’avait pas obtenu la victoire annoncée dans l’Iowa, son image d’invincibilité risquait d’être entamée pour le reste de la course.
Dès la semaine prochaine, le ballet très orchestré des primaires mènera les candidats dans le New Hampshire, avant que, tour à tour, chacun des 50 États ne vote jusqu’en juin.
En ligne de mire, la convention nationale de juillet qui investira officiellement le candidat républicain à la présidentielle.
Même Joe Biden l’a reconnu dans un message d’appel aux dons: Donald Trump est devenu «le net favori de l’autre camp à ce stade».
Autre enjeu du scrutin de l’Iowa: la deuxième place.
C’est le gouverneur de Floride Ron DeSantis, un conservateur quadragénaire aux positions choc sur l’immigration ou l’avortement, qui l’occupe avec 21% des voix. Il avait tout misé sur l’Iowa, sillonnant ces derniers mois chacun des 99 comtés.
Il a savouré son score devant ses partisans qu’il a remerciés de leur soutien alors que «tout le monde était contre nous» et que les médias «écrivaient notre notice nécrologique il y a quelques mois».
L’ancienne ambassadrice à l’ONU Nikki Haley, unique femme dans la course, est arrivée troisième avec 19%, mais ne s’est pas pour autant jugée vaincue et a prédit qu’elle ferait mieux lors d’autres primaires.
La quinquagénaire est la nouvelle coqueluche d’une partie de la droite et est très appréciée notamment par les milieux d’affaires.
Quatrième avec environ 7%, Vivek Ramaswamy a, lui, annoncé jeter l’éponge et appelé à voter pour Donald Trump.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a remporté, lundi soir, dans l’Iowa, la première des primaires républicaines, une victoire écrasante annoncée une demi-heure à peine après le début du vote et qui consolide son statut de grand favori de la droite pour la présidentielle de novembre.
Le magnat de 77 ans, quatre fois inculpé au pénal, laisse loin derrière lui ses principaux rivaux Ron DeSantis et Nikki Haley avec 51% des voix, selon des résultats quasi définitifs. Il se rapproche ainsi d’un probable duel final avec le démocrate Joe Biden, l’actuel occupant de la Maison-Blanche.
«Il est temps maintenant (...) pour notre pays de s’unir», a-t-il dit à ses partisans rassemblés dans une ambiance festive à Des Moines, la capitale de cet État du Midwest.
Puis il s’est lancé dans un exposé de son programme électoral en s’engageant, s’il est élu, à «fermer la frontière» avec le Mexique et à forer davantage de puits de pétrole.
Même s’il compte moins de 1% de la population des États-Unis, l’Iowa occupe une place de choix sur la scène politique américaine depuis plus de 50 ans, car il donne un premier ton dans la saison des primaires.
«Net favori»
Ce moment de vérité pèse lourd: si l’ancien président n’avait pas obtenu la victoire annoncée dans l’Iowa, son image d’invincibilité risquait d’être entamée pour le reste de la course.
Dès la semaine prochaine, le ballet très orchestré des primaires mènera les candidats dans le New Hampshire, avant que, tour à tour, chacun des 50 États ne vote jusqu’en juin.
En ligne de mire, la convention nationale de juillet qui investira officiellement le candidat républicain à la présidentielle.
Même Joe Biden l’a reconnu dans un message d’appel aux dons: Donald Trump est devenu «le net favori de l’autre camp à ce stade».
Autre enjeu du scrutin de l’Iowa: la deuxième place.
C’est le gouverneur de Floride Ron DeSantis, un conservateur quadragénaire aux positions choc sur l’immigration ou l’avortement, qui l’occupe avec 21% des voix. Il avait tout misé sur l’Iowa, sillonnant ces derniers mois chacun des 99 comtés.
Il a savouré son score devant ses partisans qu’il a remerciés de leur soutien alors que «tout le monde était contre nous» et que les médias «écrivaient notre notice nécrologique il y a quelques mois».
L’ancienne ambassadrice à l’ONU Nikki Haley, unique femme dans la course, est arrivée troisième avec 19%, mais ne s’est pas pour autant jugée vaincue et a prédit qu’elle ferait mieux lors d’autres primaires.
La quinquagénaire est la nouvelle coqueluche d’une partie de la droite et est très appréciée notamment par les milieux d’affaires.
Quatrième avec environ 7%, Vivek Ramaswamy a, lui, annoncé jeter l’éponge et appelé à voter pour Donald Trump.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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