Le Premier ministre israélien a réaffirmé auprès du président américain son opposition quant au rétablissement d'un contrôle palestinien de Gaza, où des combats acharnés se poursuivent entre le Hamas et l'armée israélienne.
Des combats acharnés se poursuivaient dimanche dans la bande de Gaza tandis qu'Israël a mené des opérations en Cisjordanie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ayant réaffirmé son opposition à une "souveraineté palestinienne".
Israël doit "s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace" et cette exigence "contredit la demande de souveraineté palestinienne", a expliqué M. Netanyahu lors d'un entretien téléphonique vendredi avec le président américain Joe Biden, a indiqué dimanche le bureau du Premier ministre.
La guerre entre Israël et le Hamas qui entre dans son 107e jour, met à l'épreuve ses relations avec son principal allié et soutien américain, en particulier sur la question, centrale pour l'après-guerre, d'une solution à "deux Etats".
Jeudi, M. Netanyahu avait déjà affirmé qu'Israël devait contrôler la sécurité de "l'ensemble du territoire situé à l'ouest du Jourdain", englobant la Cisjordanie occupée et Gaza.
Joe Biden "croit toujours à la perspective et à la possibilité" d'un État palestinien, mais "reconnaît qu'il faudra beaucoup de travail pour en arriver là", avait indiqué la Maison Blanche après l'échange téléphonique.
"L'illusion que Biden prêche en faveur d'un Etat de Palestine (....) ne dupe pas notre peuple", a réagi samedi le Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a pour sa part affirmé samedi que "le droit du peuple palestinien" à un Etat devait être "reconnu par tous" et que tout "déni" était "inacceptable".
M. Netanyahu rejette les appels de l'ONU et de la communauté internationale pour un cessez-le-feu humanitaire alors que Washington a appelé Israël à limiter le nombre des victimes civiles à Gaza.
Dimanche, le Hamas a fait état de dizaines de frappes aériennes et tirs d'artillerie dans la bande de Gaza, affirmant que les forces israéliennes avaient visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal dans la ville de Khan Younès (sud), désormais épicentre des opérations militaire.
Des dizaines de corps "sont toujours sous les décombres", a déclaré le mouvement islamiste palestinien.
Selon des témoins à un correspondant de l'AFP, l'armée d'Israël a également repris les assauts autour du camp de réfugiés de Jabaliya dimanche matin.
Par ailleurs, l'armée israélienne conduit plusieurs opérations en Cisjordanie, à Hébron, Qalqilya et Jénine, a indiqué l'agence de presse palestinienne WAFA. Des patrouilles et des arrestations ont eu lieu, assure la même source, qui a fait état de deux maisons démolies à Hébron. Elles appartenaient à des combattants palestiniens.
L'armée israélienne a largué samedi sur Rafah des tracts montrant des photos des otages et appelant les habitants la ville, où s'entassent des dizaines de milliers de déplacés, à partager toute information à leur sujet.
Selon Israël, 132 otages se trouvent toujours dans le territoire. Au moins 27 auraient été tués, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres israéliens.
Avec AFP
Des combats acharnés se poursuivaient dimanche dans la bande de Gaza tandis qu'Israël a mené des opérations en Cisjordanie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ayant réaffirmé son opposition à une "souveraineté palestinienne".
Israël doit "s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace" et cette exigence "contredit la demande de souveraineté palestinienne", a expliqué M. Netanyahu lors d'un entretien téléphonique vendredi avec le président américain Joe Biden, a indiqué dimanche le bureau du Premier ministre.
La guerre entre Israël et le Hamas qui entre dans son 107e jour, met à l'épreuve ses relations avec son principal allié et soutien américain, en particulier sur la question, centrale pour l'après-guerre, d'une solution à "deux Etats".
Jeudi, M. Netanyahu avait déjà affirmé qu'Israël devait contrôler la sécurité de "l'ensemble du territoire situé à l'ouest du Jourdain", englobant la Cisjordanie occupée et Gaza.
Rejet des appels de l'ONU
Joe Biden "croit toujours à la perspective et à la possibilité" d'un État palestinien, mais "reconnaît qu'il faudra beaucoup de travail pour en arriver là", avait indiqué la Maison Blanche après l'échange téléphonique.
"L'illusion que Biden prêche en faveur d'un Etat de Palestine (....) ne dupe pas notre peuple", a réagi samedi le Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a pour sa part affirmé samedi que "le droit du peuple palestinien" à un Etat devait être "reconnu par tous" et que tout "déni" était "inacceptable".
M. Netanyahu rejette les appels de l'ONU et de la communauté internationale pour un cessez-le-feu humanitaire alors que Washington a appelé Israël à limiter le nombre des victimes civiles à Gaza.
Tracts d'otages israéliens
Dimanche, le Hamas a fait état de dizaines de frappes aériennes et tirs d'artillerie dans la bande de Gaza, affirmant que les forces israéliennes avaient visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal dans la ville de Khan Younès (sud), désormais épicentre des opérations militaire.
Des dizaines de corps "sont toujours sous les décombres", a déclaré le mouvement islamiste palestinien.
Selon des témoins à un correspondant de l'AFP, l'armée d'Israël a également repris les assauts autour du camp de réfugiés de Jabaliya dimanche matin.
Par ailleurs, l'armée israélienne conduit plusieurs opérations en Cisjordanie, à Hébron, Qalqilya et Jénine, a indiqué l'agence de presse palestinienne WAFA. Des patrouilles et des arrestations ont eu lieu, assure la même source, qui a fait état de deux maisons démolies à Hébron. Elles appartenaient à des combattants palestiniens.
L'armée israélienne a largué samedi sur Rafah des tracts montrant des photos des otages et appelant les habitants la ville, où s'entassent des dizaines de milliers de déplacés, à partager toute information à leur sujet.
Selon Israël, 132 otages se trouvent toujours dans le territoire. Au moins 27 auraient été tués, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres israéliens.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires