©Photo Victor Farah/AFP
Des dizaines de militants écologistes se sont rassemblés dimanche à Amchit pour protester contre des travaux de construction privée au-dessus d’une grotte naturelle abritant des phoques moines méditerranéens.
L’appel à la manifestation avait été lancé samedi par l'activiste Farid Abi Younes, sur sa page Facebook.
Le phoque moine est une espèce en voie de disparition, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il ne resterait qu’à peu près 400 de ces mammifères dans le bassin méditerranéen, la pollution et le développement résidentiel et commercial du littoral étant les principales cause de sa disparition. Cette espèce qui vit en solitaire (d’où le surnom de moine) est très sensible à la pollution sonore.
Il y a deux jours, quelques personnes s’étaient déjà rassemblées sur le site pour s’opposer à la destruction de cette grotte naturelle sur le lot No. 345.
En juin 2022, des travaux liés au même chantier avaient été interrompus sur intervention du ministère du Tourisme qui avait ordonné l’arrêt des excavations à la suite d'une mobilisation de militants écologistes. Selon ces mêmes militants, le projet appartient à une présentatrice de télévision qui compte construire un chalet sur la falaise. Au mois de mai dernier, les travaux devaient reprendre, ce qui a incité les activistes à remonter au créneau.
À l’époque, les militants écologistes avaient contesté une déclaration du ministre sortant de l’Environnement, Nasser Yassine, affirmant qu’une étude environnementale avait été effectuée et que les travaux ne mettaient pas en péril l’habitat naturel du phoque.
Récemment, c'est le ministère du Tourisme qui, semble-t-il, a donné son feu vert pour la poursuite du chantier, de même que la municipalité de Amchit, les ministères compétents (Travaux Publics, Culture, Tourisme) et d’autres administrations, conformément à la loi. Parallèlement, le ministère de l’Environnement a affirmé travailler sur un projet national pour la préservation du phoque moine.
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L’appel à la manifestation avait été lancé samedi par l'activiste Farid Abi Younes, sur sa page Facebook.
Le phoque moine est une espèce en voie de disparition, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il ne resterait qu’à peu près 400 de ces mammifères dans le bassin méditerranéen, la pollution et le développement résidentiel et commercial du littoral étant les principales cause de sa disparition. Cette espèce qui vit en solitaire (d’où le surnom de moine) est très sensible à la pollution sonore.
Il y a deux jours, quelques personnes s’étaient déjà rassemblées sur le site pour s’opposer à la destruction de cette grotte naturelle sur le lot No. 345.
En juin 2022, des travaux liés au même chantier avaient été interrompus sur intervention du ministère du Tourisme qui avait ordonné l’arrêt des excavations à la suite d'une mobilisation de militants écologistes. Selon ces mêmes militants, le projet appartient à une présentatrice de télévision qui compte construire un chalet sur la falaise. Au mois de mai dernier, les travaux devaient reprendre, ce qui a incité les activistes à remonter au créneau.
À l’époque, les militants écologistes avaient contesté une déclaration du ministre sortant de l’Environnement, Nasser Yassine, affirmant qu’une étude environnementale avait été effectuée et que les travaux ne mettaient pas en péril l’habitat naturel du phoque.
Récemment, c'est le ministère du Tourisme qui, semble-t-il, a donné son feu vert pour la poursuite du chantier, de même que la municipalité de Amchit, les ministères compétents (Travaux Publics, Culture, Tourisme) et d’autres administrations, conformément à la loi. Parallèlement, le ministère de l’Environnement a affirmé travailler sur un projet national pour la préservation du phoque moine.
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