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- Gaza: une nouvelle trêve incertaine
©(Photo de AFP)
Les informations contradictoires se multiplient quant aux discussions entre le Hamas et Israël pour une nouvelle trêve. Si les deux parties parviennent à un accord, la trêve devrait permettre une pause de deux mois dans les combats en échange de la libération de tous les otages.
Selon plusieurs médias israéliens, un haut responsable égyptien a déclaré que le Hamas aurait rejeté la proposition israélienne. De son côté, le porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy, a affirmé mardi qu'Israël n'acceptera pas un accord de cessez-le-feu avec le Hamas qui laisserait ses otages à Gaza ou le Hamas au pouvoir.
Dans la journée, une source palestinienne bien informée a indiqué à l'AFP qu'une délégation du Hamas était arrivée mardi au Caire pour «discuter (...) d'une nouvelle proposition de cessez-le-feu».
Israël a proposé au Hamas, via la médiation du Qatar et de l'Égypte, une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages, a rapporté lundi le site américain Axios.
Le Qatar, qui a joué le rôle de médiateur lors d'un précédent accord de trêve et de libération de détenus, a contesté mardi ces informations.
Les fuites dans les médias sont incomplètes «ou complètement fausses», a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, sans vouloir en dire davantage sur les négociations qui se poursuivent, selon lui, avec «force».
D'après le site Axios, la proposition israélienne n'implique pas la fin de la guerre à Gaza ni même une solution politique, mais une seconde trêve. La première, qui avait duré une semaine, avait permis la libération, fin novembre, d'une centaine d'otages emmenés à Gaza lors de l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre, en échange d'au moins 240 prisonniers palestiniens écroués en Israël.
Or, selon les autorités israéliennes, pressées par les familles d'accepter un accord de libération, 132 otages sont toujours dans la bande de Gaza, parmi lesquels 28 sont présumés morts.
La proposition d'Israël, selon Axios, prévoit le retour des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases: la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans; la deuxième, les soldates et les hommes de moins de 60 ans, mais qui ne sont pas militaires, ainsi que les soldats israéliens; et enfin, en dernier lieu, les dépouilles.
Dans le cadre de ce plan, Israël et le Hamas devaient s'entendre à l'avance sur le nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange de chaque otage selon sa catégorie, puis négocier le nom de chaque Palestinien, toujours selon Axios.
Le site rapporte par ailleurs que le plan prévoit également un redéploiement des soldats israéliens hors des principales villes de Gaza, ainsi que le retour graduel des centaines de milliers de personnes déplacées du nord vers le sud de Gaza pour tenter d'échapper aux violences.
Lors d'une conférence de presse à Doha, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré pour sa part que «le seul moyen de sortir (du conflit) est de négocier et d'instaurer un cessez-le-feu durable entre les deux parties».
La parution de l'article d'Axios intervient alors que le premier conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend cette semaine en Égypte et au Qatar.
Le Wall Street Journal avait avancé dimanche que les États-Unis, l'Égypte et le Qatar tentent de convaincre Israël et le Hamas de s'accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d'un retrait israélien de Gaza.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Selon plusieurs médias israéliens, un haut responsable égyptien a déclaré que le Hamas aurait rejeté la proposition israélienne. De son côté, le porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy, a affirmé mardi qu'Israël n'acceptera pas un accord de cessez-le-feu avec le Hamas qui laisserait ses otages à Gaza ou le Hamas au pouvoir.
Dans la journée, une source palestinienne bien informée a indiqué à l'AFP qu'une délégation du Hamas était arrivée mardi au Caire pour «discuter (...) d'une nouvelle proposition de cessez-le-feu».
Israël a proposé au Hamas, via la médiation du Qatar et de l'Égypte, une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages, a rapporté lundi le site américain Axios.
Le Qatar, qui a joué le rôle de médiateur lors d'un précédent accord de trêve et de libération de détenus, a contesté mardi ces informations.
Les fuites dans les médias sont incomplètes «ou complètement fausses», a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, sans vouloir en dire davantage sur les négociations qui se poursuivent, selon lui, avec «force».
D'après le site Axios, la proposition israélienne n'implique pas la fin de la guerre à Gaza ni même une solution politique, mais une seconde trêve. La première, qui avait duré une semaine, avait permis la libération, fin novembre, d'une centaine d'otages emmenés à Gaza lors de l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre, en échange d'au moins 240 prisonniers palestiniens écroués en Israël.
Or, selon les autorités israéliennes, pressées par les familles d'accepter un accord de libération, 132 otages sont toujours dans la bande de Gaza, parmi lesquels 28 sont présumés morts.
La proposition d'Israël, selon Axios, prévoit le retour des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases: la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans; la deuxième, les soldates et les hommes de moins de 60 ans, mais qui ne sont pas militaires, ainsi que les soldats israéliens; et enfin, en dernier lieu, les dépouilles.
«Cessez-le-feu durable»
Dans le cadre de ce plan, Israël et le Hamas devaient s'entendre à l'avance sur le nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange de chaque otage selon sa catégorie, puis négocier le nom de chaque Palestinien, toujours selon Axios.
Le site rapporte par ailleurs que le plan prévoit également un redéploiement des soldats israéliens hors des principales villes de Gaza, ainsi que le retour graduel des centaines de milliers de personnes déplacées du nord vers le sud de Gaza pour tenter d'échapper aux violences.
Lors d'une conférence de presse à Doha, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré pour sa part que «le seul moyen de sortir (du conflit) est de négocier et d'instaurer un cessez-le-feu durable entre les deux parties».
La parution de l'article d'Axios intervient alors que le premier conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend cette semaine en Égypte et au Qatar.
Le Wall Street Journal avait avancé dimanche que les États-Unis, l'Égypte et le Qatar tentent de convaincre Israël et le Hamas de s'accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d'un retrait israélien de Gaza.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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