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- Le Hamas accuse Israël de tirs meurtriers sur des civils à Gaza
©(Photo de SAID KHATIB/AFP)
Le Hamas a accusé jeudi Israël de tirs meurtriers contre des civils qui attendaient de l'aide humanitaire dans la ville de Gaza, pendant que des combats acharnés opposaient l'armée au mouvement islamiste à Khan Younès, épicentre de la guerre dans le sud du territoire palestinien assiégé.
Selon un journaliste de l'AFP, les bombardements étaient incessants jeudi sur Khan Younès, qu'Israël considère comme une place forte du Hamas.
Le ministère de la Santé à Gaza a dénoncé un "nouveau massacre" et affirmé qu'Israël avait tué 20 personnes qui faisaient la queue pour recevoir de l'aide, et en avait blessé 150 autres.
Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, a évoqué des tirs d'"obus d'artillerie et des roquettes".
L'armée israélienne n'a pas confirmé ces informations. Plusieurs témoins interrogés par l'AFP ont assuré avoir été visés par des tirs israéliens.
Des ambulances, sirènes hurlantes, ont afflué vers l'hôpital al-Shifa, où des blessés étaient pris en charge à même le sol, jonché de compresses tachées de sang, selon des images tournées par l'AFP.
Mercredi, des tirs de chars contre un refuge de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avaient fait 13 morts à Khan Younès, selon un bilan actualisé de l'Unrwa.
L'armée israélienne a indiqué à l'AFP qu'elle avait "exclu (...) une frappe aérienne ou d'artillerie", évoquant aussi "la possibilité" d'un tir du Hamas.
Le Qatar, l'Égypte et les États-Unis tentent une médiation pour parvenir à une nouvelle trêve à Gaza, incluant la libération d'otages et de prisonniers.
Mais dans un enregistrement obtenu par la chaîne israélienne 12, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a jugé "problématique" le rôle de médiateur du Qatar. Ce pays accueille la direction politique du Hamas, organisation classée comme terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne notamment.
Le Qatar s'est dit "consterné" par les déclarations attribuées à M. Netanyahou, l'accusant d'"entraver et de saper le processus de médiation".
Vendredi, la Cour internationale de Justice (CIJ) doit rendre sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" des Palestiniens à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU pourrait potentiellement ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire, mais ne dispose d'aucun moyen de faire appliquer ses décisions.
Maria Chami, avec AFP
Selon un journaliste de l'AFP, les bombardements étaient incessants jeudi sur Khan Younès, qu'Israël considère comme une place forte du Hamas.
Le ministère de la Santé à Gaza a dénoncé un "nouveau massacre" et affirmé qu'Israël avait tué 20 personnes qui faisaient la queue pour recevoir de l'aide, et en avait blessé 150 autres.
Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien, a évoqué des tirs d'"obus d'artillerie et des roquettes".
L'armée israélienne n'a pas confirmé ces informations. Plusieurs témoins interrogés par l'AFP ont assuré avoir été visés par des tirs israéliens.
Des ambulances, sirènes hurlantes, ont afflué vers l'hôpital al-Shifa, où des blessés étaient pris en charge à même le sol, jonché de compresses tachées de sang, selon des images tournées par l'AFP.
Mercredi, des tirs de chars contre un refuge de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avaient fait 13 morts à Khan Younès, selon un bilan actualisé de l'Unrwa.
L'armée israélienne a indiqué à l'AFP qu'elle avait "exclu (...) une frappe aérienne ou d'artillerie", évoquant aussi "la possibilité" d'un tir du Hamas.
Le Qatar, l'Égypte et les États-Unis tentent une médiation pour parvenir à une nouvelle trêve à Gaza, incluant la libération d'otages et de prisonniers.
Mais dans un enregistrement obtenu par la chaîne israélienne 12, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a jugé "problématique" le rôle de médiateur du Qatar. Ce pays accueille la direction politique du Hamas, organisation classée comme terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne notamment.
Le Qatar s'est dit "consterné" par les déclarations attribuées à M. Netanyahou, l'accusant d'"entraver et de saper le processus de médiation".
Vendredi, la Cour internationale de Justice (CIJ) doit rendre sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" des Palestiniens à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU pourrait potentiellement ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire, mais ne dispose d'aucun moyen de faire appliquer ses décisions.
Maria Chami, avec AFP
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