©Martin Keep / AFP
Le N.4 mondial Jannik Sinner, mené deux sets à zéro, a renversé Daniil Medvedev (N.3) 3-6, 3-6, 6-4, 6-4, 6-3 en finale de l'Open d'Australie pour s'offrir son premier titre en Grand Chelem, dimanche à Melbourne.
Sinner, qui avait déboulonné le N.1 mondial Novak Djokovic en demi-finale, devient, à 22 ans, le troisième joueur italien titré en Grand Chelem, le premier depuis près d'un demi-siècle. A l'Open d'Australie, il est le tout premier.
Medvedev revit lui son cauchemar de 2022, quand il avait déjà été battu en finale à Melbourne après avoir mené deux sets à zéro, alors contre Rafael Nadal.
Le Russe de 27 ans a sans doute fini par payer sa folle quinzaine australienne, au cours de laquelle il avait déjà gagné trois matches en cinq sets, dont deux après avoir été mené deux sets à zéro (en demi-finale et au deuxième tour).
Lui qui jouait sa sixième finale majeure en reste pour l'heure à un titre en Grand Chelem, conquis à l'US Open en 2021 (contre Djokovic).
Sinner couronne par un premier sacre majeur le tournoi où il est parvenu à faire ce que personne n'avait réussi jusque-là: stopper Djokovic une fois qu'il avait atteint le dernier carré à Melbourne.
Pourtant, sur la Rod Laver Arena dimanche soir, pendant presque deux sets, jusqu'à 5-1 dans la deuxième manche, le match a été à sens unique, en faveur de Medvedev.
Sinner, peut-être parce qu'il s'agissait de sa première finale majeure, n'était alors que l'ombre du joueur percutant qui avait terrassé Djokovic sur son court fétiche deux jours plus tôt.
Medvedev, à l'inverse, exécutait son plan à la perfection: prendre le jeune Italien à la gorge, en forçant sa nature et même en montant au filet, le tout en s'appuyant sur un service hyper efficace.
Côté Sinner, l'étincelle s'est enfin allumée en fin de seconde manche, quand il a réduit l'écart de 5-1 à 5-3.
Le Tyrolien a la tignasse rousse s'est progressivement libéré, et avec lui sa frappe si lourde, en coup droit comme en revers, pour prendre le dessus physiquement sur Medvedev, à bout de souffle.
Medvedev avait joué quasiment six heures de plus que son jeune adversaire avant la finale.
En s'imposant, Sinner est devenu le cinquième Italien, femmes et hommes confondus, à inscrire son nom au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem, après Nicola Pietrangeli (Roland-Garros 1959 et 1960), Adriano Panatta (Roland-Garros 1976), Francesca Schiavone (Roland-Garros 2010) et Flavia Pennetta (US Open 2015).
Avec AFP
Sinner, qui avait déboulonné le N.1 mondial Novak Djokovic en demi-finale, devient, à 22 ans, le troisième joueur italien titré en Grand Chelem, le premier depuis près d'un demi-siècle. A l'Open d'Australie, il est le tout premier.
Medvedev revit lui son cauchemar de 2022, quand il avait déjà été battu en finale à Melbourne après avoir mené deux sets à zéro, alors contre Rafael Nadal.
Le Russe de 27 ans a sans doute fini par payer sa folle quinzaine australienne, au cours de laquelle il avait déjà gagné trois matches en cinq sets, dont deux après avoir été mené deux sets à zéro (en demi-finale et au deuxième tour).
Lui qui jouait sa sixième finale majeure en reste pour l'heure à un titre en Grand Chelem, conquis à l'US Open en 2021 (contre Djokovic).
Sinner couronne par un premier sacre majeur le tournoi où il est parvenu à faire ce que personne n'avait réussi jusque-là: stopper Djokovic une fois qu'il avait atteint le dernier carré à Melbourne.
Pourtant, sur la Rod Laver Arena dimanche soir, pendant presque deux sets, jusqu'à 5-1 dans la deuxième manche, le match a été à sens unique, en faveur de Medvedev.
Sinner, peut-être parce qu'il s'agissait de sa première finale majeure, n'était alors que l'ombre du joueur percutant qui avait terrassé Djokovic sur son court fétiche deux jours plus tôt.
Medvedev, à l'inverse, exécutait son plan à la perfection: prendre le jeune Italien à la gorge, en forçant sa nature et même en montant au filet, le tout en s'appuyant sur un service hyper efficace.
Côté Sinner, l'étincelle s'est enfin allumée en fin de seconde manche, quand il a réduit l'écart de 5-1 à 5-3.
Le Tyrolien a la tignasse rousse s'est progressivement libéré, et avec lui sa frappe si lourde, en coup droit comme en revers, pour prendre le dessus physiquement sur Medvedev, à bout de souffle.
Medvedev avait joué quasiment six heures de plus que son jeune adversaire avant la finale.
En s'imposant, Sinner est devenu le cinquième Italien, femmes et hommes confondus, à inscrire son nom au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem, après Nicola Pietrangeli (Roland-Garros 1959 et 1960), Adriano Panatta (Roland-Garros 1976), Francesca Schiavone (Roland-Garros 2010) et Flavia Pennetta (US Open 2015).
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