Amos Hochstein, conseiller spécial du président américain, Joe Biden, a annoncé sur CBS News qu’il «est supposé revenir prochainement dans la région» pour poursuivre ses efforts en vue d’un rétablissement du calme à la frontière sud entre le Liban et Israël.
«Il y a toujours une opportunité pour que les efforts diplomatiques aboutissent», a-t-il dit, ajoutant que «le statu quo entre Israël et le Hezbollah ne peut pas durer éternellement».
«Nous avons deux objectifs à atteindre: faire cesser les hostilités des deux côtés et délimiter la frontière terrestre pour garantir au Liban et à Israël une sécurité et une paix à long terme», a-t-il souligné, en précisant que des dizaines de milliers d’habitants des secteurs frontaliers au Liban et en Israël ont fui leurs foyers et «sont réfugiés dans leurs propres pays».
«Après le 7 octobre, nous devons veiller à ce que les Israéliens et les Libanais puissent vivre chez eux en toute sécurité, ce qui nécessite non seulement un cessez-le-feu, mais aussi des négociations pour s'assurer que l'armée libanaise se trouve dans la zone frontalière», a déclaré M. Hochstein.
Il a par ailleurs affirmé, en réponse à une question, qu’il ne connaissait pas de «date butoir» pour une éventuelle opération israélienne contre le Hezbollah. Il commentait ainsi les menaces du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, ainsi que certaines mises en garde américaines. Selon celles-ci, Tel Aviv ne compterait pas attendre au-delà de la fin du mois qu'aboutissent les efforts diplomatiques pour un rétablissement du calme à sa frontière nord.
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